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Facebook : le nouveau témoin des divorces britanniques

Après une étude menée par la société Divorce Online en décembre 2011, il semblerait que Facebook soit cité dans 33% des divorces anglais. Fait incongru pour…

Après une étude menée par la société Divorce Online en décembre 2011, il semblerait que Facebook soit cité dans 33% des divorces anglais.
Fait incongru pour certains, cruelle réalité pour d’autres : Facebook se fait l’avocat du diable grâce à l’inattention des internautes. Le numérique permet-il vraiment de tout cacher ?

Le phénomène s’est vu augmenter de 13 points en l’espace de deux ans. En 2009, le Telegraph publiait le premier rapport de cette même société, et confirmait qu’un divorce anglais sur cinq était lité à Facebook.
Selon Mark Keenan, « la raison la plus récurrente est la découverte de conversations d’ordre sexuel entre deux personnes qui ne sont pas supposées en avoir ».
Si le réseau social le plus visité du monde s’apparente comme le responsable de ces ruptures, il est tout aussi coupable que les mails, ou les textos, de confirmer des soupçons adultères.

Mais sachez qu’en France, «Comme le droit français laisse la preuve libre, chacun peut produire ce qu’il veut et c’est au juge d’apprécier», expliquait Franck Franchi, conseiller à la cour d’appel de Paris, dans le Figaro en 2009. Facebook peut donc constituer une faute grave dans un mariage.
Alors que les réseaux sociaux et les mails commencent à devenir trop risqués pour des relations extra-conjugales, des sites se sont spécialisés pour créer un véritable business de l’adultère. En France, c’est Gleden, dont le slogan utilisé pour les affiches dans le métro est plus qu’évocateur (“Par principe, nous ne proposons pas de carte de fidélité“), qui dirige ce secteur émergent.

L’ère du numérique s’annonce tumultueuse quant à la confiance entre partenaires !

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9 commentaires
  1. Facebook n’est qu’une source d’ennuis. Il a créé des ennuis et en créera encore si on ne fait rien…
    Les réseaux sociaux c’est bien beau quand il est question de retrouver de la famille éloignée, des amis perdus de vue, mais à coté de cela, vu le nombre ne problèmes que cela engendre (adultère, conflits, injures, moqueries, pédophilie et j’en passe…) , est-ce que ça en vaut la peine ? Je pense qu’il faudrait sérieusement y réfléchir…

  2. “Facebook peut donc constituer une faute grave dans un mariage.”, l’adultère n’est plus une faute grave dans la loi française et ne déclenche pas le divorce comme il pouvait le faire par le passé!

  3. @Arthur : Oui Facebook créé des problèmes, par contre les gens qui sont dessus non ce ne sont pas les fautifs, hein !

    Facebook est une plateforme sociale, si tu y mets ou laisse des infos c’est à toi de gérer ça correctement, quand bien même Facebook te contraigne dans les manipulations.

    Si on veut rester discret, on se fait discret, point barre. Que ce soit Fb, les sms, les emails, le téléphone, les petites mots…

  4. Je ne trouve pas très prudent en tous cas de parler avec sa maîtresse ou son amant, ou encore d’en parler avec ses amis sur les réseaux sociaux. Et n’est-il pas plus juste pour la victime de pouvoir apporter la/les preuves de l’infidélité de son mari.

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