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Comet poursuivi pour contrefaçon par Microsoft

La société britannique de vente en ligne Comet est sous le coup d’un procès intenté par Microsoft pour contrefaçon de ses disques de récupération de Windows…

La société britannique de vente en ligne Comet est sous le coup d’un procès intenté par Microsoft pour contrefaçon de ses disques de récupération de Windows XP et Vista (traditionnellement fournis à l’achat d’une nouvelle machine sous un système Microsoft).

David Finn, chef du département anti-piratage de Microsoft, affirme que ces disques indûment copiés ne répondaient pas aux critères de qualité de l’éditeur et qu’en ce sens, présenteraient un dommage non négligeable envers les utilisateurs.

Il ajoute ainsi :

Nous estimons injustes les agissements de la société Comet envers ses clients. Nous attendons de nos revendeurs un comportement irréprochable, nos clients sont également en droit de bénéficier d’un service de meilleure qualité.

Une représentante de la société réfute cependant ces accusations en mettant en avant que le choix de dupliquer ces dit disques de restauration était directement motivé par le fait que c’est Microsoft lui-même qui a décidé de mettre un terme à la distribution de ce dispositif de restauration à l’intention de ses utilisateurs de version aujourd’hui mise à la retraite du système d’exploitation de Microsoft.

Elle ajoute également que la société est convaincue d’avoir agi dans l’intérêt du consommateur attendu de l’impact non négligeable de ces derniers vis-à-vis de la décision unilatérale de Microsoft de cesser la distribution de cet outil indispensable pour un certain nombre de clients.

Comet croit fermement avoir agi dans l’intérêt des consommateurs et s’est refusé à cesser la distribution d’un dispositif de récupération accompagnant chaque ordinateur Windows vendu par ses soins. La société est satisfaite de pouvoir fournir suffisamment d’arguments afin de défendre sa position de la façon la plus légitime qu’il soit.

A la décharge de Microsoft, il semblerait que les disques de restauration aient été facturés par la société directement à ses clients sans aucune rétribution envers l’éditeur original (ici Microsoft), mais aussi et surtout, l’éditeur stipule clairement que l’utilisation d’une licence et son logiciel de récupération sont limités à la machine sur laquelle le système est installé ce qui ne semble pas le cas ici.

Affaire à suivre donc

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7 commentaires
  1. Je ne suis pas un expert, mais il me semble que ce paragraphe donne raison à Microsoft:

    “A la décharge de Microsoft, il semblerait que les disques de restauration aient été facturés par la société directement à ses clients sans aucune rétribution envers l’éditeur original (ici Microsoft), mais aussi et surtout, l’éditeur stipule clairement que l’utilisation d’une licence et son logiciel de récupération sont limités à la machine sur laquelle le système est installé ce qui ne semble pas le cas ici.”

  2. osef complet, vous allez nous pondre un article pour chaque procès de Microsoft ? Si encore c’était en France, mais là, un pauvre revendeur british, ça passionne qui ? Ce blog devient complètement naze.

  3. @Rivas & autres

    Vous êtes des gros cons, à chaque fois qu’un petit nouveau pointe son nez au JDG il doit passer par la case lynchage ?

  4. Je vois pas en quoi la taille du revendeur et son origine ont de l’importance, c’est une info comme une autre, si ça n’avait pas été posté le même genre de lecteur aigri serait venu crier au scandale et la la lenteur du JDG 3 jours plus tard ….

    Soit ça intéresse et on commente, soit c’est pas le cas et on se contente de passer son chemin …

  5. Tout à fait d’accord avec Ploppi… ça peux en intéresser certains… Si t’aimes pas tu lis pas (et accessoirement tu te tais ^^) !

  6. Si je comprends bien, Comet se fait poursuivre non parce qu’il n’aurait pas payé les licences à MS$, mais parce qu’il a fabriqué et livré des copies de sauvegarde avec chaque licence dument achétée et payée apres MS$. Donc : en fournissant les copies de sauvegarde, Comet aurait enfreint le monopole de copie de sauvegarde que ce predateur – MS$ – s’adjuge…

    Or, la possession d’une copie de sauvegarde est un DROIT de l’utilisateur. Il a le droit d’en avoir (au moins) une, et si le fournisseur ne le fournit pas, il a droit d’en fabriquer par tout moyen. En agissant dans l’interet du consommateur / utilisateur, Comet s’attire donc des foudres du monopoliste qui se croit tout permis et qui pretend avoir tous les droits.

    La reponse peut etre double.

    De la part de l’ (in) Justice, on n’a pas à s’attendre à grande chose. Les juges incompetents et senils ne comprennent rien à l’informatique. Ils vont condamner Comet, confirmant l’enfermement de l’utilisateur dans le monopole, prison de MS$. (Voir : le jugement Commande Electronique c/PCMART, Cour de Cassation Paris debut des années 1990, qui a confirmé le monopole de création de copie de sauvegarde au profit de l’ayant droit…).

    Par contre, l’utilisateur, spolié de ses droits, abandonné entre les mains d’un monopolite predateur, prisonnier d’une plate-forme propriètaire et commerciale, victime d’un fournisseur aussi avide que sans scrupules, n’a qu’une seule solution pour echapper : le Logicle Libre.

    Abandon des produits MS$, passage sur des plateformes Open Source, comme Ubuntu.

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