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L’Application Developers Alliance se structure

A mesure que les applications mobiles gagnent en pénétration foyer, des enjeux juridiques mais aussi économiques se posent. Comment rendre son application compatible avec l’ensemble des…

A mesure que les applications mobiles gagnent en pénétration foyer, des enjeux juridiques mais aussi économiques se posent.

Comment rendre son application compatible avec l’ensemble des réglementations en vigueur dans les pays où elle est déployée ? Comment assurer le paiement de ses applications, comment mesurer la rentabilité d’une application en fonction de sa plateforme de téléchargement… Autant de questions que se posent nombre de développeurs, qu’ils soient freelance ou en agence et auxquelles l’Application Developers Alliance se chargera de répondre.


Un centre d’échange de savoir-faire et de carnet d’adresse

Fondée il y a trois mois, cette organisation a pour but de centraliser bonnes pratiques et ressources pertinentes à destination des développeurs. L’ADA se veut également un hub de contacts au sein duquel entreprises comme développeurs sont à même d’échanger.L’organisation se positionnant comme un complément d’organismes déjà en place tels que le San Francisco New Tech ou encore le NY Tech Meetup, elle est actuellement en phase de recrutement intensif.

ADA possède à l’heure actuelle plus de 600 membres dont environ une vingtaine d’entreprises dont elle tire la majorité de ses revenus. Elle était d’ailleurs présente au CES de Las Vegas afin d’aller à la rencontre des éditeurs et des développeurs ayants fait le déplacement.

Un comité de direction à la mesure des ambitions

Dirigée par Jon Potter, ex directeur de la Digital Media Association, l’Application Developers Alliance vient de communiquer sur le fait qu’elle a su attirer des acteurs de renom au sein de son comité de direction:

Don Dodge, Chef de projet applications – Google

Mike Fordyce, Vice président – AT&T

Alec Saunders, Vice président relations développeurs – RIM

Ces personnalités parmi bien d’autres seront des interlocuteurs de choix pour les développeurs membres (pour rappel, l’adhésion est gratuite pour les développeurs indépendants). L’ADA est donc une organisation à surveiller sur le long terme. Les récents déboires de certaines applications (on pense notamment à Paths) constitue une raison supplémentaire à la nécessité de posséder une structure pérenne et faisant autorité dans l’univers de la création d’applications mobiles.

A terme, nous pouvons espérer que l’Application Developpers Alliance puisse faire peser les recommandations de la communauté des développeurs dans les choix stratégiques des principaux éditeurs de systèmes d’exploitation avec selon nous, un premier chantier sur lequel travailler en priorité.

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