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La voiture volante, le retour, en version hélicoptère !

Parce qu’une voiture volante peut en cacher une autre voici un tout autre modèle que celui présenté par Moe hier. Le concept est un peu différent puisqu’ici…

Parce qu’une voiture volante peut en cacher une autre voici un tout autre modèle que celui présenté par Moe hier. Le concept est un peu différent puisqu’ici la voiture ne se transforme pas en avion, mais en hélicoptère !

Ce modèle nommé PAL-V One pour “Personal Air and Land Vehicle” est composé de trois roues ainsi que d’un rotor comme sur un hélicoptère classique. Il est également propulsé par une hélice à l’arrière qui en fait donc un autogire ce qui diffère un peu d’un hélicoptère. Il lui faut moins d’une minute pour déployer ses pâles et se préparer au décollage. Cet engin est capable d’atteindre une vitesse de 180 kilomètres/heure aussi bien sur terre que dans les airs jusqu’à une altitude de 1200 mètres.

Pour l’instant cette voiture hélicoptère en est encore à l’état de projet, l’entreprise est à la recherche d’investisseurs et à mon avis ils ont de fortes chances d’en trouver. La société espère commercialiser son véhicule d’ici 2014.


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22 commentaires
  1. Petite précision : Ce n’est pas un hélicoptère, mais un autogire. Ce n’est pas vraiment le même principe de fonctionnement…

  2. pas de rotor de queue donc pas un hélico mais bien un autogire.

    9a doit être pas mal ludique comme engin, ça fait envie ^^

  3. D’accord avec Benny8, quand j’ai vu l’article je me suis dit que c’était plus intéressant que la voiture avion car on peux décoller directement à la verticale dans les embouteillages. Mais après avoir vu la vidéo ça perd de son intérêt

  4. @chapi: il existe bien des hélicoptères sans rotor de queue, ça n’a rien à voir. Un certain nombre d’hélicoptère ont deux rotors contrarotatifs, donc pas besoin d’anticouple.

  5. Le rotor principal n’est pas motorisé sur un autogire, il agit comme une aile.
    Ça décolle comme un avion par contre ça pose franchement plus court.

  6. Hélicoptère et autogire font partie de la famille des voilures tournantes. La différence (essentielle) est le mode de propulsion, l’autogire est dit à voilure tournante libre (le rotor n’est pas entraîné par un moteur contrairement à l’hélicoptère), la propulsion est du à l’hélice propulsive que l’on voit à l’arrière de l’appareil, en prenant de la vitesse le rotor se met en auto-rotation ce qui permet de créer une portance et à l’engin de décoller.

    Il existe aussi des autogires qui permettent de coupler le rotor au moteur pour donner une vitesse initiale au rotor importante sans que le véhicule n’avance. On désaccouple le moteur avant de décoller. Dans ce cas le décollage peut se faire en quelques dizaines de mètres.

    Un dernier modèle d’autogires très sophistiqué existe avec un pré-lanceur très puissant permettant d’amener le rotor à env. 500t/mn (alors qu’il faut env. 350t/mn pour décoller) et d’un contrôle du pas cyclique (contrôle de l’orientation des pales du rotor). Sur ce type d’appareil, on lance le rotor, on le débraye (il continue sa rotation sur son inertie), on augmente le pas du rotor ce qui a pour effet de véritablement arracher l’appareil du sol (montée initiale de 30m) et on met les gaz pour acquérir de la vitesse horizontale ce qui permet d’entretenir l’auto-rotation.

    Donc effectivement attention, un autogire peut décoller verticalement (modèle rare et très sophistiqué) et un hélicoptère peut ne pas avoir d’hélice anticouple. En fait il en existe même 4 types différents.

    – NOTAR (NO TAil Rotor) la turbine entraîne une petite soufflante qui met en surpression l’air dans la queue de l’hélicoptère, avec une sortie orientable en bout et permet d’assurer l’effet anti couple. (voir le MD900)
    – Les rotors en tandem (ou hélicoptère banane) voir le Vertol H-21
    – Les rotors coaxiaux très en vogue chez Kamov
    – Les rotors dits « engrenants » dont l’ancêtre est le Flettner Fl 282 Kolibri

    ;o)

  7. C’est déja beaucoup plus convaincant que la voiture volante! Mais l’intérieur gagnerait à s’inspirer de l’automobile…

  8. Vu comment la cabine se déforme en l’air.. je préfère la voiture volante !!
    Le futur se rapproche mais ça ne me donne pas trop envie comme ça.

  9. l’avantage de l’hélicoptère c’est qu’il peut décoller sans piste mais ça c’est comme un avion mais au lieu de mettre des ailes il on mit des pales

  10. Pour ce qui est du permis B, ne vous leurrez pas, ce genre d’engin ne doit pas être facile à piloter, Mourakami pourra probablement nous le confirmer.

    Sinon, dans le futur il sera plus prudent de ne se déplacer qu’en métro, ça évitera de se prendre une bagnole sur la tête :((

  11. La grande majorité des autogires sont des ULM (ultra léger motorisé) et je crois qu’en France ils ne sont autorisé que dans cette classe (- de 450kg de masse maxi en vol et – de 80kw).

    Ainsi pour pouvoir piloter ce genre d’engin, il faudrait (théoriquement car il n’est pas homologué pour la route) un permis voiture ;o) et une licence ULM classe autogire qui s’obtient assez facilement moyennement un examen théorique et une formation de vol d’une vingtaine d’heures (puis d’une expérience de 30h pour avoir le droit de prendre un passager).

    L’autogire est un engin particulièrement stable mais il faut être prudent avec le domaine de vol. Le décrochage est impossible mais l’engin ne saurait encaisser des g faibles voir négatif car dans ce cas le rotor ne pourrait plus jouer son rôle de surface portante. Et la c’est le crash assuré.

    Pour ceux qui sont curieux à 1’55” un autogire sauteur
    http://www.youtube.com/watch?v=xBHP_8mycgc&feature=related

    Ce genre d’engin reste toutefois irréaliste à court terme car sa pertinence en tant que mode de transport est illusoire.
    En agglomération, le survol à basse hauteur est interdit pour des raisons évidentes de nuisances sonores et de sécurités des “terriens” (il existe quelques exceptions mais le commun des mortels ne peut en bénéficier).
    Si son utilisation est interdite en agglomération, quel avantage peut-il présenter par rapport à une simple voiture ou une voiture qui amène à un aérodrome et l’usage ensuite d’un avion? Surtout que les contraintes sont nombreuses (pas de bagages ou presque, uniquement 2 places, et poids limités pour les convives) et le confort est rudimentaire. On accepte de traverser la France en ulm lorsque l’on est passionné de la chose mais je ne suis pas sur que les autres apprécieront le traitement.

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