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Do Not Track : vers une législation favorable aux internautes

Souvenez vous : en février dernier, Google était pointé du doigt dans une affaire de violation de la vie privée grâce au contournement d’une règle d’utilisation…

Souvenez vous : en février dernier, Google était pointé du doigt dans une affaire de violation de la vie privée grâce au contournement d’une règle d’utilisation des cookies au sein des navigateurs.

Rapidement baptisée “BrowserGate” par les médias, l’affaire mettait en lumière les pratiques du géant de la recherche en matière de vie privée. La firme collectait alors des données utilisateurs par le biais de sites tels que Facebook, grâce au bouton like notamment ou encore sur les sites marchands comme Amazon.


Le but invoqué : permettre aux utilisateurs de se voir proposer de la publicité ciblée, au grand damn d’autres acteurs du marché de la publicité en ligne mais aussi des consommateurs pour qui l’opération s’avérait totalement transparente.

Microsoft était alors monté au créneau afin de faire respecter les directives W3C qui visent à empêcher ce genre de collecte, une fonctionnalité intégrée aux navigateurs Firefox de la fondation Mozilla, Safari d’Apple ou encore Opera… de la société Opera.

Plus communément appelée “Do Not Track“, ce dispositif ne fonctionne que si le site visité par l’utilisateur échange des données avec le navigateur ce qui n’est pas le cas de tous les sites actuellement accessibles sur le web. A ce jour, rares sont les sites qui supportent le mode Do Not Track bien que l’on distingue quelques grands noms du web : Twitter, AOL ou encore Yahoo!.

Selon Reuters, le gouvernement américain pourrait très bientôt annoncer que face aux potentielles dérives de certaines sociétés, la fonction pourrait être imposée aux sites web les plus populaires.

Faute d’accord entre les défenseurs de l’anonymat sur le web, et les annonceurs qui ne clarifient pas clairement leurs intentions quant à l’utilisation des données collectées, la justice pourrait trancher en faveur des premiers.

Il faut toutefois savoir que la publicité ciblée représente un marché de plus de 15 milliards de dollars. Une décision de justice visant à encadrer (et dans le cas présent interdire) ce modèle économique pourrait gravement porter atteinte à plus ou moins long terme à l’activité des annonceurs, Google en premier lieu.

Les deux parties ont donc jusqu’à la fin de l’année afin d’établir clairement le domaine d’application de la publicité en ligne, un premier pas dans l’immense chantier de la protection de la vie privée, thème au centre de toutes les attentions depuis le début de l’année 2012.

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5 commentaires
  1. en même temps je pratique pas souvent le trafic d’armes,
    je drague pas les petits enfants très souvent non plus et j’ai pas l’habitude d’afficher mon zob dès qu’une souris est en vue.
    Quand à mon adresse : elle est ”plutot excellente” aux jeux type Half Life,
    et mes habitudes picturales sont plutôt paysages, musiques, créations.
    .
    Partant de ce principe si un pirate pirate ma vie privée, il se verra plutôt ennuyé par des heures de musiques douces et classiques qu’autre chose…

  2. ce qui fait que perso les machins concernant la vie privée rien à branler.
    Ceux qui ont des choses à cacher par contre là….
    ( et ça m’amuse en plus )

  3. @cslevine La vie privée, ce n’est pas uniquement ce qu’on publie sur internet, y’a aussi ce que nos proches nous confient sur eux (ou sur nous) via le web et là c’est aussi une autre histoire 🙂

  4. Bah oui c’est une autre histoire, celle de ceux qui se confient sur le web et alors …
    avant hier un gars de mon coin m’a pris une photo au vol en revenant de la pêche.
    Woua woua wouah ! Pris en flagrant délit de revenir de la pêche sur Facebook…
    .
    par ccontre le tout est de ne pas jouer au petit jeu du ”tagging” car là, c’est exposer ses amis et connaissances sur le net SANS leur permission !! mais sous l’incitation ” jeu ” des réseaux sociaux.
    on s’est tous laissés prendre au piège pour se faire ensuite engueuler

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