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La police de Los Angeles tente d’arrêter une statue de Call of Duty

Lundi matin. Tout est calme aux studios Robotoki, petit développeur indépendant de jeux vidéo de Los Angeles. Mais d’un coup, l’alarme retentit dans les locaux paisibles….

Lundi matin. Tout est calme aux studios Robotoki, petit développeur indépendant de jeux vidéo de Los Angeles. Mais d’un coup, l’alarme retentit dans les locaux paisibles. Le Panic Button a été pressé. Les forces de l’ordre sont donc immédiatement appelées pour aller voir ce qu’il se passe et régler le problème si nécessaire.

Cod-Ghost-LAPD-footage

Nos courageux policiers entrent donc en trombe dans leurs voitures et foncent à travers les rues bondées de la cité des Anges. Arrivés sur place, nos policiers sortent l’artillerie lourde, s’équipant de gilets pares-balles et de fusils à pompes. Et pour cause, le bâtiment est gardé par un soldat mystérieux équipé d’un fusil d’assaut. Stoïque, le soldat ne bouge pas. Caché dans l’ombre, il nargue les policiers et garde le bâtiment tel un cerbère des temps modernes.

La police choisit de discuter d’abord et de tirer ensuite. Pendant 15 minutes, nos mangeurs de donuts tentent de négocier avec l’individu. Mais celui-ci ne bouge pas d’un pouce, malgré les tirs de sommations. Ils décident donc de contourner l’obstacle et de s’infiltrer dans le bâtiment. Progressant avec moult précautions, les policiers arrivent dans le bureau d’un employé de Robotoki : Robert Bowling. Bowling est surpris par cette arrivée inopinée dans ses locaux et les choses commencent à s’éclaircir lorsque les protagonistes commencent à discuter…

Quelques minutes plus tôt :

Un designer du studio se balade tranquillement dans les locaux en ce lundi matin. Dans les couloirs, une chose attire son attention : Un énorme bouton “Panic” rouge vif. Ce bouton n’était en effet pas là vendredi. En homme censé, notre designer décide d’appuyer dessus, pour voir…

Bureau de Robert Bowling :

Les policiers commencent à discuter avec Robert Bowling et les choses s’expliquent petit à petit. Le bouton Panic ? Un employé un peu trop curieux qui voulait juste “voir” ce que c’était. Et l’homme armé ? L’explication est simple : Robert Bowling est un ancien d’Infinity Ward, le studio qui a créé Call of Duty. Le soldat en question n’est qu’une simple statue de “Ghost”, l’un des personnages du jeu. Les policiers, un peu gênés, se rendent donc compte que leurs négociations n’avaient aucune chance d’aboutir. Ils sont donc repartis au poste, sans demander leur reste. Les employés du studio, eux, ont été évacués avant l’assaut et ont donc dû prendre leur journée. Cette histoire totalement WTF n’a donc pas fait que des malheureux…

Cod-Ghost-Statue-Tweet

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30 commentaires
  1. Ils ont eu de la chance de tomber sur les policier pas trop nerveux .. ca aurait pu très mal finir. XD

  2. Par contre l’histoire ne dit pas pourquoi tout le monde à été évacué et pas Robert Bowling ?

  3. Aux etats-unis on ne négocie avec des teroristes mais avec des statuts c’est beaucoup plus classe.

    PS: J’adore les personnes qui aiment appuyer sue des gros boutons rouges.

  4. La police choisit de discuter d’abord et de tirer ensuite. Pendant 15 minutes,Robert Bowling. Bowling est surpris par cette arrivée inopinée dans ses locaux,vous ne saviez plus rien écrire ?….

  5. Par amour des jeux vidéos, un gars s’est fait une fleur en fabriquant une statue. Mais il a fallût du temps aux policiers pour trouver un accord….

  6. J’aimerai comprendre.
    Les policiers ont discuté avec une statue, alors qu’a coté, un abrutis dont le premier réflexe est d’appuyer sur un bouton rouge quand il en voit un, reste là sans se rendre compte de rien ?

  7. La partie la plus marrante dans cette histoire c’est la réaction du designer XD
    “notre designer décide d’appuyer dessus, pour voir…”
    La même réaction qu’aurait eu un gars comme Homer Simpson !

  8. J’imagine que le mec est à son bureau plongé dans son boulot (avec un casque sur les oreilles). Il ne voit pas la rue depuis sa chaise.
    La police (dans la rue) négocie avec la statue, par mégaphone, pendant 15 minutes. L’employé ne se rend compte de rien
    Puis la police décide d’investir de bâtiment. Donc ils progressent silencieusement en évacuant les gens au fur et à mesure.
    Au final, ils ouvrent la porte de l’employé, qui est bien surpris.

  9. Un type a appuyé sur un bouton rouge déclenchant une alarme ce qui a provoqué la venue des policiers. À leur arrivée, ils ont aperçu la statue “armée” et ont cru que c’était un homme armé donc ils ont “négocié” avec.
    C’est pourtant pas compliqué à comprendre 😀

  10. j’ai rien compris 😐
    Bowling est resté seul dans le bâtiment évacué à côté de la statue sans entendre les policiers qui négocient avec la statue? vous avez fumé? x)

  11. “nos mangeurs de donuts”
    C’est irrespectueux, il n’était pas nécessaire de tourner la police en dérision.
    Il vaut mieux qu’ils se déplacent pour rien, plutôt que de n’envoyer personne sur place, car dans ce cas on les aurait traités de fainéants, et s’il y avait eu une vraie prise d’otage tout le monde aurait crié au scandale !

  12. @gaelle Les mecs ont quand même négociés avec une statue pendant 15 mins quoi …
    Sans se douter de rien sérieux …

  13. @ marumaro
    c’est nul ce que tu dis. “allez les gars, ça fait 15 minutes sans réponse, ça doit être une statue, ou… une souris. on rentre!” :s

  14. Etrange histoire, difficile de dire si ça paraît irréaliste pour l’enchaînement bizarre de faits (Bowling non évacué entre autres) ou réaliste vu la psychose ambiante.

    Sinon c’est quoi un gilet “par balles” ? Un gilet fait avec des balles ?

  15. Pour ceux qui ont joué à WoW, ça me fait penser au HM de Mimiron à Ulduar :
    Un gros bouton rouge, avec le tooltip “DO NOT PRESS THIS BUTTON”.

  16. Un gros bouton rouge marqué “ne pas toucher” …………. une vraie torture pour un type comme moi !!!!! 😀

  17. Le gros fail vient pas du mec qui appuyé mais plutôt de la boîte qui apparemment ne fait pas de com à ses employés pour leur dire qu’ils viennent d’installer un bouton spécial pour appeler les forces de l’ordre et dans quelles occasions appuyer dessus…

  18. Bonjour,

    Je rêve d’une statue comme ça chez moi (mais planquée, je n’ai pas envie de voir débouler le GIGN pour négocier avec moi lorsque je suis sous la douche ;o)).

    Je vois que l’on est plusieurs a trouver étrange qu’un type, le fameux “Robert Bowling”, comme par hasard, le proprio de la statue, ne se rende pas compte de l’arrivée des forces de police (certainement sirènes hurlantes), des négociations (aller soyons bons joueurs et mettons qu’elles furent faites de vive voix) NI des coups de feux de sommations… soit notre pauvre Robert doit souffrir d’une forte perte d’audition (ou ça va venir si c’est à cause d’un casque audio sur les esgourdes), soit les immeubles aux USA possède une formidable isolation acoustique…
    Quand à la police, si la photo est celle de la fameuse statue, ils n’ont pas été surpris de ce type totalement immobile, arme non menaçante (pointée vers le bas) perché sur un piédestal…. et ils “contournent l’obstacle” pour évacuer les gens dans le bâtiment… sans songer à tenter d’appréhender le “terro”…
    Cela semble louche…

  19. Ah oué. Savoir que cela c’est déroulé en soirée (“late last night”, “At 7:10pm”), que le designer a pressé le bouton mais ne semblait pas être seul (“…because apparently when boys find buttons that they are unsure of, their first instinct is to push it.” voulant dire qu’au studio, les gars s’ils trouvent un nouveau bouton, l’instinct est de le presser), puis comme c’était la fin de journée, que tout le monde est rentré chez lui laissant R Bowling seul, ça change la donne. Ensuite il n’y avait que 4 policiers qui sont rentrés par l’arrière du bâtiment où se situe l’entrée du studio (ça implique que le bâtiment est partagé). Les policiers ont infiltrés le bâtiment jusqu’au bureau de Bowling, l’évacuant (R. B. ne sait pas ce qu’il se passe à ce moment là). Le meilleur pour la fin : “Bowling said about 15 minutes later the officers emerged, laughing…” implique que les policiers ont découvert eux même la statue. Il n’y a pas mention de coup de sommation ou de négociation ou de discussion avec R. B. ou même d’évacuation des employés (hormis R. B.). L’affaire s’est déroulée Jeudi 30 Mai au soir, l’article d’origine écrit le Vendredi matin. Le bouton semble avoir été installé dans la journée du Jeudi (si on considère que R. B. est interviewé le Vendredi, ses mots “which was installed yesterday” réfèrent au Jeudi).

    ça m’a pris moins de 10 min pour trouver ces infos ci-dessus, donc clairement le rédacteur de l’article ici même n’a pondu qu’un vulgaire torchon. Rien d’autre à dire. Je vais peut être réfléchir à me désabonner du JdG si je ne peux être sûr à ce point des informations écrites.

    Ps : pour les anglophones, voici l’article en anglais : http://www.polygon.com/2013/5/31/4383220/robert-bowlings-robotoki-invaded-by-lapd-after-curious-designer

  20. Grut,

    J’avoue que présenté comme l’a fait “joyfik”, l’affaire s’éclaire et ça ressemble à autre chose qu’un exercice de la police couplé d’une campagne de pub pour une boite de jeux vidéos ;o)

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