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Rafik Djoumi – BiTS – Arte : « La culture geek fait peur »

  Les références geek incontournables de Rafik Djoumi On peut y faire entrer ce qu’on veut. C’est même un jeu chez les geeks de s’amuser à…

Les références geek incontournables de Rafik Djoumi

On peut y faire entrer ce qu’on veut. C’est même un jeu chez les geeks de s’amuser à s’auto bannir les uns les autres.

SERIES

Certaines séries sont purement et intégralement geek mais je dirais que ceux qui n’en sont pas ne le sauront jamais (que ces séries là le sont ou ne le sont pas).

Community

Saison 6 offerte par Yahoo
Saison 6 offerte par Yahoo

Une série comme Community se présente comme une simple série comique, une sitcom basique tout public. En réalité, ses fondements sont geek à 90%, en tout cas sur les trois premières saisons. Ça fait un peu franc maçon de dire ça mais, il faut être geek pour le comprendre.

[Plus d’infos sur le série, ici et , ndlr.]

Spaced

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Spaced avec Nick Frost et Simon Pegg vus dans Paul et Shaun of the Dead

Une série anglaise, Spaced, qui a été un certain coup d’éclat dans cette communauté. Cette série a révélé toute l’équipe qui a fait ensuite Shaun of the dead, Hot Fuzz, etc. Les deux saisons ont créé un vrai remous chez les geek anglosaxons, ils ont toujours refusé d’en faire une troisième parce qu’ils pensaient avoir arrêté au bon moment, c’est-à-dire au sommet de leur forme.
[Plus d’infos sur la série sur le site officiel Spaced-Out ou Imdb, ndlr.]

Le film Shaun of the dead constitue plus ou moins une continuation directe, même s’ils n’avaient pas les mêmes noms, les acteurs interprétaient quasiment les mêmes personnages que dans Spaced.

Kaamelot

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Une série française qui est méga geek, néanmoins il a fallu presque 6 saisons pour que la télévision française commence à le réaliser. Dès les premiers épisodes, je pense que le spectateur moyen l’a vu comme un dérivé rigolo et médiéval de Caméra café : des textes croustillants, des acteurs sympas, etc. Il y a des subtilités qui échappent même au grand public je pense, mais ce n’est pas grave. Le but pour Astier n’est pas de faire une série qui va plaire au geek, mais une série qui va plaire au plus grand nombre. Étant lui-même un bon gros nerd, il ne peut pas s’empêcher de faire passer dans sa série des éléments qui sont clairement de cette culture là.

Par exemple, tout le rapport que Kaamelot entretient avec la culture roliste est visible dès le premier épisode. Un joueur de Warhammer ou de Donjons et Dragons capte ça dès l’épisode numéro 1. Pour les autres, il aura fallu attendre la 6e saison pour se poser la question.

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capture d’écran

Autre exemple tout bête : dans un épisode (Livre III, épisode 78 : Stargate II), un personnage se retrouve pris dans une autre dimension, il met du temps à revenir dans la sienne mais décrit ce qu’il y voit, ce qui peut être totalement abscons : il se trouve dans une sorte de tente au milieu du désert, il y a une bure marron posée là, etc. Le bon gros geek en train de regarder l’épisode a tout de suite compris que le gars est en train de décrire une scène coupée – donc en plus, même pas visible (rires) – du Retour du Jedi (dans laquelle Luc est en train de préparer son sabre laser sur Tatouine). Après celui qui ne comprend pas ce n’est pas grave, le ressort humoristique ne repose pas la dessus.

FILMS

Star Wars

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Historiquement, on a tendance à faire remonter à Star Wars, non pas la naissance de la culture geek mais sa naissance en tant que culture reconnue.
Pendant toute la fabrication du film Star Wars, le service marketing de la Fox pensait que le film allait avoir une toute petite carrière familiale et rien d’autre. Leurs enquêtes marketing donnaient la même réponse : une réponse pas très intéressée du public ciblé.

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L’affiche présentant Star Wars avant sa sortie lors des conventions

Charles Lippincott, futur responsable marchandising de LucasFilm, et le producteur Gary Kurtz ont eu l’idée d’aller dans les conventions d’ordinateur à la recherche de ces fameux geeks – qui ne s’appelaient pas encore geeks – parce qu’ils avaient déjà embauché pas mal de ces gars là pour faire les effets spéciaux. En y allant, ils s’étaient rendus compte qu’il y avait plein de gens fans de SF et se sont dits : pourquoi ne pas leur présenter le futur film. Ils leurs ont vendus des affiches et des posters de Star Wars. Lorsque le film est sorti aux États-Unis – dans 37 salles – les salles n’ont pas désempli. Et comme les salles n’ont pas désempli, les médias ont été obligés de parler du film. Cela a donc attisé la curiosité chez les autres spectateurs, l’effet boule de neige a produit son effet et c’est devenu le gros carton que l’on sait.

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Charles Lippincott lors d’une Comic Con en 76
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Poster réalisé par Howard Chaykin et vendu exclusivement à la Comic Con de 1976 pour 1$75

Du coup, le service marketing de la Fox a réalisé qu’il y avait un public qu’il ne connaissait pas, qui n’était pas dans leur panel. C’est là qu’on commence à se dire qu’il existe des gens, qu’on va appeler geek, car on ne sait pas comment les appeler, qui s’intéressent à ce genre de choses : la technologie, la SF, la fantasy, etc. et dorénavant il faudra faire gaffe à eux. C’est pourquoi Star Wars est un peu l’an 0, puisque d’un coup cette population s’est mise à exister aux yeux des autres.

[Plus d’info et de photos des débuts de Star Wars dans les premières conventions au milieu des 70’s, ndlr.]

Les Monty Python

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Graham CHAPMAN, Eric IDLE, Michael PALIN Terry JONES, John CLEESE AND Terry GILLIAM (agenouillé)

Les Monty Python, vieux catalyseur geek aussi. Pour les mêmes raisons, on appelle cela l’humour absurde pour s’en débarrasser mais si on étudie de très près l’humour des Monty Python, il est vraiment axé sur cette dualité entre esprit rationnel et imaginaire. Ce n’est pas un hasard si des Monty Pithon sont nés des réalisateurs qui ont fait pas mal de films fantastiques comme Terry Gilliam. Y’a de l’esprit geek chez les Monty Python qui est très marqué.

AUTEURS

Tolkien, Le Seigneur des anneaux
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Incontournable. On le considère à tort comme le roman fondateur de la fantasy. C’est un genre qui existait déjà auparavant, notamment avec Conan le Barbare. Mais c’est manifestement celui qui a eu le plus grand impact. Contrairement à Conan qui propose vraiment à son lecteur une plongée corps et âme dans un univers gigantesque.

Cette question des univers imaginaires est très importante dans la communauté geek. Il y a l’idée que l’on puisse se plonger dans quelque chose qu’on sait être une fiction, la création d’un auteur et en même temps, laisser ce rationalisme agir avec cet imaginaire, s’amuser à en tester les limites. Les gens qui ont lu Tolkien ont tout de suite commencé à poser des questions sur l’œuvre : si les hobbits peuvent faire ça, comment se fait-il que, etc. ? Toutes les discussions geek qui peuvent en découler testent la validité de cet imaginaire. Il faut qu’il soit si bien conçu qu’on puisse croire qu’il existe pour de bon. La cohérence doit être très forte. Le seigneur des anneaux est un univers très cohérent puisqu’en l’écrivant Tolkien n’en est pas à son coup d’essai, ca fait trente ans qu’il écrit dans cet univers-là, il connait donc les personnages, les lieux, etc.

Howard Phillips Lovecraft
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Un auteur très apprécié pour cette cohérence là. La force de Lovecraft, auteur pulp de roman d’horreur, vis-à-vis des geeks c’est justement que cette cohérence est poussée à un point tel que le lecteur peut finir par mettre en doute le caractère fictionnel de ce qu’écrit Lovecraft. Ca se présente ouvertement comme du fantastique (il est question de monstres, d’univers parallèle, etc.) seulement c’est écrit d’une telle manière qu’arrive un point de rupture où l’on se dit : non ce n’est pas possible, ce n’est pas un truc qu’il a créé ou imaginé, il doit y avoir du vrai là-dedans.

Dans plusieurs romans de Lovecraft il y a un ouvrage qui revient sans cesse, qui, dans l’imaginaire de Lovecraft a été écrit par un érudit arabe du XVIIe siècle. Grâce à cet ouvrage, l’érudit est parvenu à fermer les portes qui séparaient notre dimension de celle d’où provenaient toutes ces horreurs et ces abominations. Cet ouvrage, qu’il appelle le Necronomicon, n’est plus censé exister qu’en trois exemplaires. Un à la bibliothèque du Caire, un autre au Sénat US je crois et un troisième qui généralement est celui sur lequel tombe le héros de l’histoire.

Depuis les années 20, la bibliothèque du Caire reçoit tous les jours des appels de gens qui veulent consulter le Necronomicon. On leur répond bien entendu que le livre n’existe pas, que c’est une invention de Lovecraft mais c’est systématique, la personne qui appelle pense à chaque fois qu’on lui fait un mauvais coup pour les maintenir à distance. Il n’y a rien à faire, on en arrive à un point où l’imaginaire de Lovecraft est devenu tellement réel qu’il remplace le réel. Même si Lovecraft a toujours dit, « Je suis un auteur de l’imaginaire ». Cette question de la cohérence, de la vraisemblance des univers est très importante je pense puisqu’elle met un peu le rationalisme non pas en échec mais au défi. On parle souvent de cette rencontre entre l’esprit scientifique et l’imaginaire, qui sont censés étudier deux éléments qui ne devraient pas cohabiter. Ils passent donc leur temps à se défier l’un l’autre.

Robert E. Howard, Conan le Barbare

Conan_robert-howard

Star Trek
Dans le monde anglo-saxon, Star Trek est un gros catalyseur de la culture geek. Pas en France, ca ne l’a jamais vraiment été en France.

JEUX

L’univers de Final Fantasy, celui de Zelda.

Donjons et Dragons
Ha oui, Donjons et dragons évidemment ! Le système de jeu est bien entendu un gros catalyseur. D&D est né aux débuts des années 70 sur les campus américains, encore une fois on y retrouve la même dualité. Vous choisissez votre classe de personnage, en tirant les dés vous obtenez des compétences que vous allez devoir utiliser dans des quêtes faites en groupe. Comme le dit Alexandre Astier, c’est le plus vieux jeu du monde, puisqu’on a juste un crayon, des dés, une feuille de papier et son imaginaire. Mais la capacité des geeks à plonger dans l’imaginaire leur a justement permis, notamment avec D&D, de créer des communautés. Pouvoir jouer ensemble, à plusieurs, et s’y croire vraiment.
Vues de l’extérieur, les parties de D&D donnent juste l’impression d’avoir affaire à 4 loustics un peu allumés qui racontent des choses complétement tordues. Vécues de l’intérieur, ils sont réellement avec des épées à la main en train de se battre contre un Balrog.

DD

On touche bien du doigt cette question de s’abandonner totalement à son imaginaire. D’ailleurs, quand c’est arrivé en France à la fin des 70 début des 80, je me souviens que c’était limite traité sur le même plan que la cocaïne et l’héroïne. Il y avait une paranoïa des médias et des parents à l’encontre de D&D. Alors ils n’osaient pas dire pourquoi, mais la vérité c’est que l’imaginaire fait peur, l’idée que des jeunes puissent s’abandonner à l’imaginaire. Le moindre faits divers était couvert par tous les médias. Je crois qu’il y avait eu un ado qui avait assassiné une de ses proches, il se trouve que c’était un roliste alors évidemment cris d’orfraie, etc. Derrière ça il y avait surtout une peur et une peur due à l’incompréhension. Ne pas comprendre en quoi des jeunes peuvent passer 6, 7, 8 heures devant une feuille de papier, les adultes avaient l’impression de perdre la main, le contrôle et donc ils avaient peur. Donjons et Dragons a donc été très très violemment combattu en France. C’était même, encore une fois, considéré comme une activité de nationaliste d’extrême droite.
Avec Internet, on ne pouvait que rater le coche, tellement c’était mal considéré. Dans une interview, John Howe, un des grands illustrateurs de l’univers du Seigneur des anneaux, qui a designé pour moitié le film de Peter Jackson, me racontait l’enfer qu’il a vécu lorsqu’il était à la fac. Il avait beau avoir les cheveux longs, la barbe et fumer des joints, le simple fait qu’il se passionne pour les armures médiévales fait qu’il était immédiatement perçu comme un nazi. À cette époque là, en France, la fantasy était considérée comme un truc de facho. Point.

Ca serait un sujet, les geeks dangereux, on n’en parle pas assez souvent.

battlefield_geek_dangereux

Il y a une secte ultra puissante qui a été créée par un geek et on n’en parle pas : La scientologie. C’est un culte qui est justement basé sur cette rencontre entre imaginaire et science. J’avais proposé le sujet à Jérémy (Jérémy Pouilloux, producteur de BITS, ndlr) – on ne l’a pas fait pour des tas de raisons – pour montrer comment les geeks étaient mieux armés contre les sectes que le reste de la population. En fait, ils connaissent les sources de l’imaginaire et reconnaissent chez l’autre les sources de son imaginaire. Les geeks sont en quelque sorte immunisés. Quand vous parlez à un geek de la scientologie, tout de suite il va percevoir le truc, il va dire : attends mais ça tu l’as piqué dans telle BD de 1930, ça je sais très bien où tu l’as chopé c’est dans le roman de bidule chouette, etc. et donc du coup ca casse complètement l’histoire. Raël, toutes ses sources d’inspiration on peut les trouver bien évidemment dans la mythologie mais aussi dans la culture Pulp.

Coppola avait conseillé à George Lucas de ne pas faire de suite à la Guerre des étoiles et de monter une église à la place. Lucas a refusé mais Coppola lui a dit qu’il se ferait beaucoup plus d’argent en créant une église.

Des débuts français de la performance capture, au plus gros collectionneur (français) de comics d’Europe en passant par les actes manqués de la France en matière cinématographique et numérique, etc., retrouvez la 2e partie de l’interview de Rafik Djoumi mercredi 9 juillet.

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17 commentaires
  1. désolé mais j ai stopé au 1er paragraphe, dire quexles geeks sont des gens isolée. ..blabla.
    fait pas confondre geek et otaku hein!!!!!

  2. Kudo :
    Il dit qu’à l’origine, les “geeks” étaient ceux dont le comportement “anormal” ( pas dans la “norme” ) conduisait à l’isolement ( + passion pour les univers imaginaires ).
    Aujourd’hui, “geek” n’est pas synonyme d’asocial, mais te revendiquer “geek” aujourd’hui ne fait pas forcément de toi un “geek” au sens originel du terme.
    Si tu te dis geek et sociabilisé, tant mieux pour toi, mais à la base, l’asociabilité est une composante du terme “geek”.

  3. Un des meilleurs article du JDG.. Vraiment très intéressant.
    Et comme @Tchoum, ce sera une émission que je suivrais dorénavant. 🙂

  4. On peut être geek et trouver ‘filles perdues’ désagréable à la lecture. tout le monde n’a pas les mêmes sensibilités sexuelles, monsieur Djoumi.
    Très réducteur dans l’approche de (des) univers geeks pour quelqu’un qui s’en revendique de la plus pure ascendance.

  5. un article rédactionnel, vraiment ? Tant mieux ca fait plaisir, ca change des spéculations masturbatoire sur le prochain I-Bidule !!!

    Pour ceux qui trouvent ca réducteur, il faut une encyclopédie pour décrire ce qu’est être geek !

  6. @kudo : fait pas confondre geek et otaku hein!!!!!

    Un otaku est une personnes qui préfère les activités d’intérieur et qui consacre la majorité de ce temps à la culture japonaise (mangas, animes, jeux vidéo). C’est une forme de geek. Etre geek c’est que tu passe tellement de temps dans ta passion que oui, tu en deviens asocial.

  7. Encore une émission d’Arte qui envoie du bois ! Elle a tout compris, c’est des formats courts de 10 minutes, impec’ pour la pause déjeuner du mercredi.

    Qu’on se le dise, Arte c’est geek !

  8. Rafik Djoumi est loin detre réducteur dans son propos, c’est la lecture que certains en font qui le rendent réducteur.

    Rafik souligne la pluralité de la culture geek (il se dit lui-même pas franchement porté sur l’informatique).
    Il ne dit donc pas que si on aime pas filles perdues de Moore on n’est aps geek, il dit juste que filles perdues est un recueil profondément geek. Ca n’oblige personne à l’aimer.

    Le problème c’est que le mot geek est devenu galvaudé et tout le monde se veut geek… Personnellement je me vois juste comme un amateur de culture geek, pas comme un geek en puissance…

    C’est la différence entre un cuistot professionnel (qui peut être un geek, si sa passion de la cuisine le rend profondément obsédé par ça et le rend parfois associal) et un amateur de cuisine (que je suis aussi !)

  9. Je suis développeur informatique et ai commencé très jeune sur un amstrad, le terme geek n’existait pas et n’ai venu que tardivement pour qualifier une bande d’imbéciles boutonneux et incapable de s’insérer en société. Je passais des heures à développer des trucs dans ma chambre et c’était une passion donc très peu de vie social. Pourtant en tant que “geek” ancienne génération, j’ai dû mal à me retrouver dans ce mouvement où tout le monde devient geek en “touchant” un objet à geek. Je n’aime absolument pas le terme de geek pour qualifier des gens passionnées, qui aiment rêver et créer (les seules qui méritent de l’intérêt à mes yeux). Pour moi geek reste une effet de mode dans une société où les gens ne savent plus trouver leur place, et je ne m’y retrouve pas du tout, c’est comme de définir un périmètre et de dire tout le monde est maintenant dedans. Geek Moi Jamais !

  10. Le geek n’est pas nécéssairement asocial et isolé, il est surtout passionné (effectivement de fantasy, SF, NTIC, pulp etc.). Celui qui en devient asocial c’est le nerd (avec les même passions à la base).

    Un bon geek célèbre et pas nécéssairement associal? Bill Gates. Vu la société qu’il a monté on aura du mal à faire croire qu’il était complètement asocial. Pas forcément à l’aise, mais qui l’est vraiment en sortant de l’adolescence?

  11. Merci pour ce superbe article! Le meilleur que j’ai pu lire sur votre site!
    Et merci de m’avoir découvrir cette émission qui maintenant va faire partie de mes moments “cultes” de télé!

  12. Eh merde BiTS va devenir mainstream à cause de vous 😛
    Je bacon, super interview, JDG a vraiment était opportuniste sur le coup.

  13. Intéressante façon de voir les choses. Je suis agréablement surpris de voir qu’il y a parfois de vrais articles sur JDG.
    Il faudrait l’émergence d’un nouveau terme pour catégoriser les pseudo-geek actuels…
    Genre peut-être les iGeeks ? :-p

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