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RoboBees : des robots pour remplacer les abeilles

Essentielles à la pollinisation de près d’un tier de la nourriture que nous mangeons, le nombre de colonies d’abeilles à travers le monde ne cesse de…

Essentielles à la pollinisation de près d’un tier de la nourriture que nous mangeons, le nombre de colonies d’abeilles à travers le monde ne cesse de chuter à un rythme sans précédent.

Résultat de la propagation de certains parasites, de maladies mais aussi et surtout de l’utilisation abusive de pesticides, une équipe d’ingénieurs d’Harvard assistés par plusieurs biologistes de la Northeastern University de Boston chercherait à mettre au point des insectes artificiels capables de polliniser les cultures tout comme leurs homologues organiques.

Initialement conçues en 2009, les RoboBees pèseraient aux dernières nouvelles environ 80 mg pour 3 cm d’envergure et seraient capables de battre leurs ailes 120 fois par seconde grâce à des muscles constitués de matériaux piézoélectriques se déformant sous l’action d’une tension électrique. Des performances déjà prometteuses bien que les chercheurs doivent encore trouver un moyen de les alimenter en énergie via une batterie miniature et également réfléchir au développement d’un système de navigation permettant à celles-ci d’agir en groupe ou séparément pour remplir leur mission.

Un projet, comme vous vous en doutez, vivement critiqué par Greenpeace sur la scène publique et via un court-métrage (disponible ci-dessous) notamment pour des questions éthiques qui remettrait en cause le rapport entre l’homme et la nature.

Un projet qui fait donc débat et nous rappel une des citations d’Albert Einstein qui affirmait que si les abeilles venaient à disparaître du globe, l’Homme n’aurait plus que quatre années à vivre.

robobees

RoboBees



robobees2
Greenpeace: New Bees

Reportage sur la disparition des abeilles (en anglais)


source 2

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39 commentaires
  1. C’est une blague ….
    Leur solution c’est de remplacer les abeilles par des robots ? Il faut surtout arrêter les pesticides et toutes ces autres merdes. Trouver comment produire de la nourriture en masse sans endommager les sols, la faunes et la flores locale. Voilà ce sur quoi les scientifiques mais aussi nos gouvernement doivent se pencher. Les coupables sont avant tout les industriels (Mosanto en autres) qui se foutent de l’environnement. Des robots …

  2. La dernière fois que j’ai vu ce genre de bestioles, c’était dans une expo de labos scientifiques, dans des projets relatif à l’armée.
    Je suis peut être parano mais a mon humble avis, officiellement c’est pour faire de petites abeilles mignonnes, mais le vrai marché est du coté des drones relatifs à la sécurité et la défense.

    Après oui effectivement, l’idée est particulièrement foireuse. Robot abeille pour polliniser, robot arbre pour récupérer le carbone, et robot chien pour avoir une compagnie animale qui fait pas caca partout.

  3. Je trouve ça un peu stupide de critiquer les scientifiques ROBOTICIENS en se moquant de leur solution…
    Ok c’est pas parfait mais c’est pas non plus eux qui répendent du pesticide, et c’est pas non plus eux qui peuvent y changer quoi que ce soit…
    Au moins ils réflechissent à une solution à leur portée, moi j’applaudi plutôt le fait qu’ils s’en préocuppent.

  4. c’est une solution idéale!

    après il suffira de remplacer les oiseaux qui auront essayé de manger des robots

  5. Je sais que journaliste c’est pas toujours évident, mais cette citation est attribuée à tord a Albert Einstein.

  6. Oui c’est une solution idéale mais elle doit être couplée avec une autre solution plus écologique , l’arrêt de pesticides par exemple. Mais croyez vous franchement que les gros exportateurs américains vont arrêter de foutre ses saloperies de pesticides partout et l’utilisation d’ogm ou autres ,et risquer de faire baisser leur rendement ? Ha que vous êtes naïf…et heureusement que des scientifiques vont aider les abeilles à polliniser. Maintenant y’a deux fins possibles , soit ces robots compensent un temps les abeilles jusqu’à l’arrêt total de leur utilisation ou soit elles remplacent totalement les abeilles…N’empêche que c’est une belle prouesse technique , et heureusement que la science nous trouve des solutions , mais et si c’était à l’Homme d’arrêter ces conneries deux minutes ?

  7. @Jean : je vais jouer les captain obvious…ces scientifiques sont contents de présenter une pseudo solution à un problème provoqué par des humains. Ce sont de bons roboticiens. Mais l’idiot qui a pensé à remplacer les abeilles mérite amplement les réactions négatives.
    La réaction outrée ne les vise pas les ingénieurs, mais condamne l’approche idiote qui consiste à faire croire que l’on pourra se passer des abeilles grâce à ces gadgets pitoyables. Cette tentative ridicule échouera parce que les humains sont complètement incapables de créer quelque chose d’aussi optimisé et robuste que ce qui existe dans la nature.
    Par ailleurs, l’étendue des problèmes que l’on rencontrera si on ne cherche pas à maîtriser notre impact sur l’éco-système (en imaginant pallier aux conséquences les plus visibles) nous dépasse largement. C’est pourquoi ce projet n’enthousiasme personne qui ne soit pas né de la dernière pluie.

  8. @Maurice

    Arrêter les pesticides et autres merdes ? Savez-vous que ces produits ont des cibles précises qui n’affectent pas les autres cibles s’ils sont correctement utilisés ?

    Il y a une solution toute trouvée depuis des années pour ne pas endommager sol, faune et flore. Les OGM… Mais comme cette foutue société gueule contre ces OGM sans savoir ce que c’est, jusqu’à confondre variété sélectionnée avec OGM, on est pas dans la merde.

    Monsanto est une des pires boites en ce qui concerne l’industrie biologique. Non pas parce-qu’ils vendent des OGM, mais parce-qu’ils vendent des pesticides compatibles uniquement avec les plantes qui viennent de leurs labos… Un Apple de la biologie quoi.
    Sinon les autres labos sont tout à fait corrects mais malheureusement ce sera toujours la société ignare qui aura le dernier mot… Sans comprendre le sens de ce dernier mot justement.

    Signé un biologiste qui en a un peu marre de ce genre de commentaire.

  9. Sans parler des problèmes évidents :
    – intelligence artificielle capable de polliniser tout ce que pollinisent les abeilles,
    – déchets et pollution provoquée par l’obsolescence du matériel trop fragile,
    – coût d’exploitation

    La solution aux pesticides qui provoquent ces problèmes, on la connaît, c’est l’interdiction de l’utilisation de certains pesticides. C’est dans l’intérêt des agriculteurs, pas celui des Monsanto etc. Il faut seulement une action politique. On retombe dans un sujet plus vaste, mais que voulez-vous faire avec les mous qu’on a en ce moment ? Genre les crétins de l’UE qui te sortent des rapports sur la mort des abeilles sans aucun emploi du mot “pesticides”, comme si la question n’avait même pas besoin d’être étudiée.

  10. Typique des écolos : critiquer une idée, sans pour autant apporter de solution. Si on devait choisir entre des vraies abeilles ou des abeilles robots, tout le monde (ou presque) choisirait des vraies abeilles. Maintenant, si on doit choisir entre rien et des abeilles robots… La solution n’est clairement pas idéale. Mais au moins, c’est une piste.
    Je pense que si on dit un jour aux roboticiens qui travailles sur ces abeilles que finalement, on n’aura pas besoin de leur produit, ils seront heureux.

  11. @Wooten : super ciblé ? c’est pas ce qui est dit là :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9onicotino%C3%AFde

    Quant aux OGM, chacun son opinion, mais quand on voit le mode de validation complètement dérisoire (ce qu’a au moins permis de mettre en évidence Séralini) on se marre quand tes collègues nous parlent d’une approche scientifique, impartiale et “correcte”. Ces gens ne sont pas là pour faire de l’écologie, mais du business, la maîtrise du risque ils s’en foutent, et tant que les consommateurs ne sont pas capables de prouver la cause de leur cancer. Le coup des “autres labos corrects” j’y crois pas du tout. S’ils étaient capables se s’assurer une mainmise sur le marché comparable à celle de Monsanto ils feraient exactement pareil.
    Sans compter que la nature réagit plus vite que les semenciers (adaptation des espèces), donc les super OGM qui règlent tous les problèmes, ça reste une lubie : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/10/la-resistance-des-insectes-ravageurs-s-accroit-face-aux-plantes-ogm_3427633_3244.html

  12. Ce qui est important, c’est pas l’invention elle même, mais ce que l’on choisi de faire avec. Quoi qu’on en dise, l’origine du problème restera toujours l’Homme, son avidité et son égocentrisme. Quoi qu’on lui mette entre les mains, il le casse et après il fait “oups, désolé”.

  13. @Vaal

    Si tu savais la complexité de la lutte contre les phytopathogènes… L’histoire enfonce les biologistes comme jamais, je te l’accorde, notamment sur l’utilisation de phénols. Mais en même temps si on teste pas à l’échelle normale, on en serait encore à avoir plus de 50% de pertes dans l’agriculture entre l’ensemencement et la vente (on est pas très loin déjà, aux alentours de 30%).

    Connais-tu seulement le prix du matériel nécessaire pour travailler sur de l’ADN ? Rien que pour des TPs de Master on est aux alentours de plusieurs centaines d’euros par mL d’ADN. Et c’est pas de l’ADN vraiment sélectionné, on se tape des plasmides déjà utilisés… Pareil pour les rats de laboratoire, un seul peut coûter 200 à 300 euros quand en animaleries tu en trouves pour 20 euros voire moins.
    Donc le côté business, excuse moi de détruire ton utopie, mais il est obligatoire. Quand une espèce est créée, il n’y a pas que les salaires des chercheurs à payer (Je dis ça, mais moi aussi je déplore tout le fric qui se fait autour, c’est juste que s’en plaindre prouve qu’on méconnaît le milieu).

    L’adaptation des phytopathogènes je connais bien.. Mais je peux dire aussi que pour la santé humaine, les cultures labellisées “bio” sont plus risquées. Je n’ai aucune source en lien web à te montrer, ça vient d’un prof spécialisé dans le domaine. Si un phytopathogène peut s’adapter en moins d’une année à une nouvelle espèce, à ton avis à quel point il est résistant face à une espèce à laquelle on a rien touché ?…

    C’est malheureusement une réalité. Les chercheurs sont obligés de continuer leurs recherches même après avoir modifié une espèce. Car celle-ci se fera “contrer” dans les 5 ans grand maximum.
    Donc je ne vois vraiment pas où tu as vu que je parlais de “super OGM qui règlent tous les problèmes”. Les OGM et variétés sélectionnées, c’est une nécessité, pas une lubie.

  14. J’espère juste que cette solution n’a pas été pensée par un prototype de robot surdoué et ses deux confrères précédents ;(

  15. C’est vraiment n’importe quoi tout devient artificiel maintenant… Le problème que l’homme doit régler en priorité : c’est avec lui même !

  16. @Wooten :
    1 – je ne minimise en rien la difficulté de ton boulot. Bon courage d’ailleurs vu la tournure que ça prend, ça doit pas être facile tous les jours. La biotechnologie c’est cool mais avec les Monsanto et autre copains, ça devient carrément amoral…
    2 – il y a un moment où lorsqu’on risque la destruction du système, il faut accepter les pertes de performances. Est-ce que ça apporte une solution à la demande alimentaire démesurée ? non. Pas plus que de détruire notre éco-système.
    2 – le côté business ultraprofitable est nécessaire pour faire tourner cette recherche coûteuse, on vit pas dans un monde de bisounours. C’est justement ce qui discrédite la recherche sur les OGM. Comment croire un scientifique qui a un besoin vital de vendre son produit ? Les études sur les risques sont biaisées et on le sait, cf Séralini et étude de l’UE sur les abeilles ne contenant même pas le mot “pesticides” (comme si le sujet ne méritait même pas d’être évoqué).
    3 – je vais te citer : “Il y a une solution toute trouvée depuis des années pour ne pas endommager sol, faune et flore. Les OGM.”
    4 – au passage, quand un prof qui vit de l’activité agro-alimentaire industrielle condamne un secteur qui consomme moins de produits, on peut se permettre un doute raisonnable.
    5 – Tu parles d’OGM et de variétés sélectionnées ; le fait d’utiliser des variétés uniques n’est-il pas contre-productif, puisqu’il favorise trop le type d’insectes y étant adaptés ? Je pose simplement la question hein, je prétends pas savoir.
    6 – Plus largement, l”agronomie moderne a cru pouvoir effacer le reste de l’éco-système. Je vais te donner une opinion qui vaut bien celle de ton prof : il va falloir apprendre à faire avec au lieu d’essayer de faire contre, la nature étant bien plus optimisée que nos créations dérisoire.
    Sinon on va effectivement avoir besoin d’abeilles électroniques, puis de plantes artificielles pour remplacer l’écosystème qui s’effondre, puis de plus grand chose vu ce qu’il restera de notre civilisation.

  17. Formidable !

    Il n’y aura plus qu’à fabriquer des fleurs robots que viendront cueillir nos enfants robots et la boucle sera bouclée. Pour plus de réalisme, les abeilles robots pourraient même piquer les autres robots pour donner du boulot aux mamans robot tiens !

    Mais bon … Heureusement nous ne serons plus là pour voir ça.

    C’est d’une armée de robots distributeurs de coups de pompe dans le cul dont l’humanité a besoin … Une armée gigantesque.

    Nombreux tassements de vertèbres à prévoir dans les hautes sphères …

  18. Ce n’est pas une solution, mais une plaisanterie, une mascarade. Une belle façade pour masquer le véritable objectif militaire de ces robots.
    La solution est de maintenir les abeilles en vie. De dire aux agriculteurs de ne plus faire n’importe quoi et qu’ils refusent de faire n’importe quoi pour du fric.
    La solution ne sera pas le dialogue, hélas.

  19. @vaal

    1- je suis bien d’accord pour l’amoralité ainsi que l’éthique qui est parfois mal respectée.

    2- Actuellement, accepter une perte de performance reviendrait tout simplement à mettre les trois quarts de la planète sous famine.

    3 ( et 2 bis) – ce que tu dis sur les recherches en agroalimentaires, est valable pour à peu près tout ce qui s’achète sur Terre…

    4- Comment un prof peut vivre de l’activité agro-alimentaire s’il ne fait qu’enseigner ? Je parle d’un vrai prof, bac +8. Pas d’un enseignant chercheur bac +5. Et il est spécialisé en phytopathologie, donc pas sur l’industrie en elle-même, mais sur la physiologie des plantes face aux dangers de la nature.

    5- Justement, on utilise un éventail assez grand d’espèces ! La fraise (exemple concret) existe sous plusieurs formes génomiques. La polyploïdie des plantes est un avantage car on peut augmenter le nombre de copies d’ADN pour mieux stabiliser un génome dans le temps. Cela n’empêche aucunement un insecte muté (lui aussi par le temps et les croisements) d’attaquer ces espèces… En aucun cas on ne peut créer une espèce “invincible”. La sélection des fruits se fait depuis des siècles mais ce n’est que maintenant, alors qu’on a seulement les connaissances en plus, que ça gueule..

    En très gros résumé : avant, on croisait des fruits sans savoir ce que ça donnerait. Ca pourrait nous tuer qu’on en savait rien. On croisait une petite fraise rouge avec une grosse fraise blanche pour en avoir une grosse rouge (vraie histoire…) sans savoir ce que ça donnera. Maintenant on a les statistiques et la théorie génétique, donc les mots font peur mais rien n’a changé…

    6- Mon opinion est plutôt que la nature n’est pas du tout optimisée pour accueillir 7 milliards d’humains sur Terre… On est devenus plus intelligents, donc on fait gaffe à la bouffe et on peut vivre plus longtemps. Si on vit plus longtemps et qu’en plus on se multiplie, il ne faut pas s’étonner que les réserves s’épuisent.. Je dirais même que c’est normal.

  20. @Wooten

    Je ne suis pas d’accord concernant le point 2. Vu les quantités astronomiques qu’on jette, entre les produits tout à fait sains qui sont invendables à la grande distribution car ne correspondant pas aux “standards” ou à un calibre particulier, ce qui est jeté (et rendu impropre à la consommation à coup d’eau de javel) par la grande distribution car considéré comme invendable aux clients, et ce que chacun d’entre nous jette chaque semaine parce qu’on a eu l’impression de faire une bonne affaire en achetant plus, je pense qu’on a largement de quoi nourrir tout le monde.
    De plus, il a été prouvé qu’avoir de grandes étendues sur lesquelles on ne fait que de la monoculture intensive est très mauvaise, que ce soit pour les sols, les nappes d’eau souterraines ou les plants eux-mêmes.
    Cultivons et consommons intelligemment. Avec un peu de bonne volonté, on peut produire des choses plus saines en préservant notre environnement et en créant de l’emploi sans que ça ne coûte forcément plus cher au consommateur ^^

  21. @wooten :
    2 – idem Jaffar
    2 bis (oups) – la différence entre un fabricant de voitures qui ment et un agronome qui ment, c’est que quand un voiture a un comportement dangereux et que ça nuit à des gens on peut le prouver. Pour prouver que le cancer du poumon était lié à la cigarette, ça a pris du temps. Pour prouver que le blé que tu manges, complètement transformé, t’empoisonne, bonne chance, surtout si les études sur le sujet sont biaisées (Séralini).
    Donc la responsabilité des industriels face au risque est seulement théorique, contrairement à pas mal d’autres domaines, médecine comprise.
    4 – je n’ai personnellement eu que des enseignants chercheurs voire directement des professionnels de mon secteur. Je comprends mal comment on peut être à la pointe d’un sujet autrement.
    6 – Moi je vois ça autrement : la nature est très optimale, ce sont les humains qui sont sous-optimaux et ils ont intérêt à s’aligner sur le fonctionnement du milieu qui leur permet de vivre, sinon ils vont avoir des (mauvaises) surprises. 7 milliards, c’est trop et on le voit bien quand on en arrive au stade actuel d’épuisement des ressource naturelles et des réserves de productivité (la technologie a des limites). En général dans le cas d’une surpopulation animale, il y a une autorégulation par la maladie ou l’extinction des ressources ; l’arrivée d’un nouveau prédateur est une idée amusante aussi, mai seulement pour la SF.
    Le problème de “on est X milliards et il faut à manger pour qu’on puisse continuer à se reproduire” va trouver une solution précipitée si personne ne cherche à le résoudre à la base. Comme on dit, plus dure sera la chute.

  22. @Wooten : tu admets toi-même que “En aucun cas on ne peut créer une espèce « invincible ».”, alors pourquoi s’acharner dans cette voie sans issue ?
    La nature fonctionne très bien grâce à la diversité, utilisons là ainsi au lieu de chercher à faire des mono-cultures immenses et tellement fragiles qu’il faut les protéger sans relache pour qu’elles survivent …
    D’une manière générale avec le modèle “production en masse / centralisation / redistribution”, que ce soit pour l’énergie ou la nourriture, est un modèle qui ne peut fonctionner correctement à très grande échelle et qui produit énormément de gaspillage …

  23. C’est sur que ces abeilles minusculer et robotiques sorte tous droit des projet sientifique de l’armée americaine depuis deja pas mal de temps ils travaille sur le projet de fabriquer des insecte robots pour pouvoir aller éspionner et faire je ne c qu’elle armes de guerre mais si les abaille viennent a disparetre je ne pense pas que les remplacer par des robots serait une bonne idées…. pourquoi pas aissaillier de tout faire pour garder nos abailles en vie et puis les robots ne fond pas de miel ! on le jete a la poubelle et puis c’est sur après ils pourrons toujours remplacer les annimaux disparues pard des robots mais aux finale on perd notre patrimoine naturel … et puis ont connait deja des moyen de cultiver de grande quantiter grace a la Permaculture etc … aux lieu de prtiquer la monoculture et de rendre n’aux sols aussi vide que le desert du saarah …. plus un vert de terre plus d’insecte … le laboure tue n’aux sols et les produit polu n’aux nappes et pire encore… Les OGM nous ferons la peaux !

  24. La technologie, la technique, les scientifiques ne font qu’apporter une tentative de solution aux difficultés entrainer par certains abus. Mais se sont ils demander quelles inventions vont ils innover plus tard pour continuer d’améliorer le monde face aux stupidités humaines? Ce n’est pas qu’apporter des retouches a la nature qui doit nous préoccuper. mais il est de notre devoir et droit de s’y conformer. Alors au lieux de chercher a remplacer ce qui fait défaut dans la nature, cherchons plutot a la cultiver et a modérer nos actions destructrices.
    Aujourd’hui ce sont les abeilles, demain remplaceront ils aussi les fourmis, les termites …. ??!!
    J’aimerais bien voir ca …

  25. Greenpeace, dont la vidéo est sponsoriée par BASF, Bayer, Syngenta, Monsanto, …
    C’est l’agriculture d’aujourd’hui qu’il faut changer !

  26. Avant de critiquer les industries nous devons nous poser cette question “qui achetent ces produits”.Toute fois on peut utiliser ces abeilles(robots) le temps de trouver une solution plus humaine mais il ne faut pas oublier que si les abeilles venaient à disparaitre il n’ya pas que les Hommes qui en soufriront mais toute l’humanité.

  27. Amusantes ces abeilles robots, et technologiquement géniales, si elles existent vraiment. Le clip que je vois à la télévision ne précise pas une chose : qui fait le miel ! N’oublions pas que les abeilles pollinisent involontairement les fleurs qu’elles butinent, leur but unique est de récupérer du pollen pour faire du miel. Je vois autour de moi (j’habite en ville) des jardiniers qui se plaignent du peu de fruits que donnent leurs arbres. Ils accusent, au choix, le printemps tardif, la pluie, leurs arbres trop vieux, une mauvaise variété, … à moins que ce ne soit le réchauffement climatique !? Lorsque je leur évoque la régression des pollinisateurs, j’ai l’impression de parler à un esquimau en dialecte papou méridional ! Ne nous étonnons pas qu’ils aspergent leurs arbres avec des pesticides pour éviter d’hypothétiques attaques de pucerons, mouches à fruits, etc.
    Un sujet pratiquement jamais évoqué dans notre frénésie de produire plus, quand allons-nous freiner notre démographie ? Pensons-nous être plus heureux en France (pour ne parler que de nous) lorsque nous serons 200 millions ? Il nous faut donc produire, toujours plus, polluer, massacrer la nature, couvrir la terre de béton, bitume, champs de maïs transgénique. Les écolos critiquent le nucléaire, les éoliennes, le gaz de schiste, mais ils se baladent avec leur téléphone portable, leur tablette, vont au parlement de Strasbourg en TGV ! Alors produisons sans cesse plus, nous en crèverons. La Terre peut se passer de l’Homme, mais le contraire est-il possible ?

  28. Je trouve cette idée formidable ! Si on ne peut pas préserver complètement la nature, pourquoi ne pas lui donner un coup de main ? La Terre est, assurément, une formidable création mais bien sûr elle ne peut pas subvenir aux besoins de 7 milliards d’êtres humains mais beaucoup de ses ressources peuvent encore nous aider. Si les projet énergétiques nucléaires aboutissent et que les énergies renouvelables remplace les énergies polluante même petit à petit, la Terre pourra subvenir à nos besoins pendant encore des milliard d’années. Rien que les projets d’énergie nucléaires pourrait rendre la France auto-suffisante en énergie pour des années ! C’est en comprenant la nature qu’on pourra l’aider… Ces Robots sont une formidable avancée.
    A tout ceux qui craignent pour leur miel : Ne me dites pas que vous ne pouvez pas vous en passer le temps que l’on trouve une solution ?
    De plus, a tout ceux qui panique à l’idée d’une offensive américaine : On se calme ! Les théories du complot ça ne mène à rien ! Il faut savoir faire confiance un peu au gens qui nous ont aussi sauvé la vie, non pendant une, mais deux Guerres mondiales.

    Signée,
    Juste une passionnée <3
    Odhaviing

  29. En réponse à Odhaviing

    J’avoue avoir rarement lu autant de stupidités en si peu de lignes ! Donner un coup de main à la nature, ce serait d’abord ne pas l’empoisonner. C’est la Nature qui nous a créé (hélas !), et non le contraire. L’intervenante semble aimer le nucléaire, alors je lui propose de stocker ses déchets dans son jardin, si elle en a un, ou sous son lit. Le nucléaire, d’accord, mais ce n’est pas une nourriture ! Qui va faire pousser les fruits et légumes, fournir de l’herbe à nos vaches, des graines aux poules ? Les centrales nucléaires ?

    À propos du miel, “on trouvera une solution” dit elle. Du miel de synthèse à base des déchets nucléaires ? Et pourquoi pas des poules-robots qui pondraient des hamburgers, des vaches-robots qui donneraient du lait en poudre, des thons-robots des boîtes de sardines à l’huile ?

    L’Amérique, enfin les États-Unis, l’Amérique est un continent, pas un pays, nous a certes sauvé la mise, mais heureusement que le Grand Charles les a foutus dehors, sinon nous serions une colonie ! À leurs yeux nous serions des sous-hommes, comme l’étaient les noirs-américains à cette époque !

    Soyons un peu lucides avant qu’il ne soit trop tard ! Il y a des années j’entendais dire que lorsque la terre sera tellement peuplée et qu’il ne restera plus de place pour cultiver, il nous restera la mer, gigantesque et profonde. Et tout le monde s’exclamait “oh oui !”. Qu’en est-il avec la surpêche ? nos déchets qui polluent les côtes sur des kilomètres ? Et puis après 200 m de fond, il existe encore des bancs de poissons ?

    Un toast en tôle ondulée avec une confiture de miro-processeurs, un verre d’huile de vidange, non merci ! Si l’intervenante aime des robots, elle n’a qu’à en prendre un pour mari, il la supportera peut-être ?

    1. Certes tout cela est juste et il est réconfortant que constater que cela préoccupe des personnes. Mais cela représente quel pourcentage de la population ? A mon avis moins de 5 % !

  30. Faudrait t-il aussi un jour créer des robots pour remplacer l’homme pour consommer ce qui est produit grace à ces abeilles robots?

  31. Si on prenait le pb a la base ?
    J’ai lu dans les commentaires ce qui me paraît la question la plus pertinente : quand allons nous arrêter de nous reproduire comme des lapins ?

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