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H+, la nouvelle web-série diffusée sur CanalPlay

La web-série est un format assez particulier longtemps boudé par les grandes chaînes, ces dernières leur préférant les séries plus classiques. Mais avec l’essor des plates-formes…

La web-série est un format assez particulier longtemps boudé par les grandes chaînes, ces dernières leur préférant les séries plus classiques. Mais avec l’essor des plates-formes de SVOD, certaines arrivent à se frayer un chemin jusqu’au catalogue de grands groupes et de plus en plus de créateurs misent sur ce format pour se faire connaître. Certains grands noms s’y intéressent également. C’est le cas de Bryan Singer qui produit une nouvelle web-série : H+.

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C’est aujourd’hui que le groupe Canal + rend disponible cette série sur sa plate-forme CanalPlay. Une série sur laquelle mise beaucoup la chaîne pour démocratiser ce format. Et H+ a tout pour plaire au grand public : un univers intéressant, un budget conséquent, ainsi qu’une écriture qui n’a pas le besoin de s’adapter à un durée prédéfinie.

Mais H+, c’est quoi ? Créée par John Cabrera et Cosimo De Tommaso et produite par Bryan Singer, H+ a pour thème les nouvelles technologies. Dans un futur proche, la société H+ commercialise un processeur neuronal qui permet à l’être humain d’être connecté 24 heures sur 24. Ainsi, les utilisateurs disposent d’une interface à la Google Glass en permanence devant leurs yeux et tout va pour le mieux. Mais un jour, les serveurs de H+ sont piratés et provoquent une catastrophe à l’échelle mondiale. Nous suivons quelques personnages qui tentent de comprendre d’où vient tout ce chaos.

Oups

H+ se découpe en une quarantaine d’épisodes de 5 minutes chacun. Certains sont centrés sur un groupe de survivants cherchant une solution, tandis que d’autres nous montrent des flashback et des flashforward qui nous permettent de mieux comprendre le scénario. Point important, les personnages viennent de partout dans le monde et nous sommes transportés aussi bien aux États-Unis qu’en Inde ou en Finlande. C’est bien écrit, bien fichu et le tout rappelle un peu la construction qu’avait adopté Lost. Elle a déjà été diffusée sur Youtube (indisponible en France) avant d’arriver chez Canal.

Web-série à gros budget, H+ se montre prometteuse, malgré quelques moments de flottement. De plus, son sujet (la technologie) semble bien maîtrisé par ses créateurs. Le créateur John Cabrera nous a en effet affirmé qu’il avait imaginé un univers cohérent et qu’il s’était basé sur les avancées technologiques existantes pour concevoir notre futur.

Bref, nous vous encourageons à y jeter un œil. Canal + semble très confiant pour cette série puisque la firme participe déjà à la production de la saison 2.

Si vous êtes intéressés, Canal a mis le premier épisode de la série sur les réseaux sociaux.

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10 commentaires
  1. Superbe série. J’avais à l’époque chargé la totalité et les avaient enchainés.

    superbement réalisé, histoire qui tient la route, vraiment excellent.

    Par contre, en belgique c’était disponible sur Youtube.

  2. J’vois “H+” j’me dis oh cool peut-être enfin une série potable sur le transhumanisme. Mais en fait non, encore du scénario technophobe populiste.

  3. Bloqué sur le youtube français à sa sortie comme plein d’autres mini series.
    Mais un bon proxy ou autre méthodes alternatives permettent d’outrepasser ces blocages 😀

  4. Si je ne m’abuse, je ne crois pas que la web-série soit un format à proprement parler (un format c’est plutot Long-métage, moyen-métrage, court métrage…). C’est plutot une méthode de diffusion qui ne rapporte pas beaucoup jusqu’à présent et qui à fortiori oblige une production un peu plus originale pour limiter les coûts. Non ?

  5. @Max

    Je plussoie ! elles se nomment web-serie car aucun Network n’en voulait, d’ou la diffusion sur le web. Mais des series de 5 minutes existe depuis longtemps.

  6. @Brango

    C’est quoi cette manie de mettre le suffixe “phobe” et l’adjectif “populiste” à toute les sauces sans même argumenter sur la fond ?

    La science-fiction à depuis longtemps exploré les limites des technologies, les possibilités qu’auraient un gouvernement de s’en servir pour manipuler els masses etc…

    Ca ne veut pas dire que cela se réalisera, mais il s’agit d’explorer les possibilités, d’imaginer les usages (même mal intentionnés) possibles pour prévenir d’éventuelles dérives ou récupérations…

  7. @Brango

    Ben en même temps imagine le scénario suivant :
    Transhumanisme, tout vas bien, voilà, fin, bonne journée.

  8. C’est quoi cette interface de merde ?! Le truc est dans ton cerveaux et il faut quand même gesticuler tes bras dans le vide… Ils auraient pu trouver mieux quand même c’est pas comme si il n’y avait pas des 10aine d’exemples mieux pensés dans les rayonnage SF…

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