Les ventes en berne du Galaxy S5, qui ont fait plonger les comptes de Samsung largement sous la ligne de flottaison des prévisions du groupe, auraient pu faire tomber le dirigeant. Le constructeur coréen fait face à une concurrence féroce, non seulement du côté d’Apple qui a fini par s’adapter aux grands écrans des phablettes, mais également (et surtout) des fabricants chinois comme Huawei ou Xiaomi.
Finalement, le groupe a donc choisi la stabilité plutôt que d’entrer dans une période agitée, sur fond de succession du président, Lee Kun-hee, victime d’une crise cardiaque récemment. Sans oublier la restructuration du catalogue de smartphones qui doit permettre de réduire les coûts et d’augmenter les profits. J.K. Shin n’est pas sauvé pour autant : si les prochains résultats sont toujours aussi mauvais, il est possible que son poste vacille à nouveau.
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