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Orion a réussi son vol, la NASA franchi un cap dans la conquête de Mars

Vendredi dernier, la NASA a lancé le module Orion en orbite autour de la Terre. Un module qui a réalisé un vol de quatre heures autour…

Vendredi dernier, la NASA a lancé le module Orion en orbite autour de la Terre. Un module qui a réalisé un vol de quatre heures autour de la Terre avant de revenir au bercail. Et la mission s’est déroulée à la perfection, selon l’agence américaine. Un pas important pour la conquête de Mars.

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Orion a été lancé avec la fusée Delta IV. Une fois en l’air, elle a atteint les 6 000 kilomètres d’altitude avant de retomber dans le Pacifique à une vitesse de 32 000 kilomètres à l’heure. Le module a bien résisté à la charge. Bien que ce fût un vol non habité, le module aurait pû protéger des astronautes s’ils s’étaient retrouvés à l’intérieur, malgré les flammes venant lécher la coque, faisant monter sa température extérieure à plus de 2 000 degrés. Un succès crucial pour la NASA, qui a observé tout ça à l’aide de 12 000 capteurs.

Un succès important pour la NASA. En effet, Orion est la descendante directe du module Apollo, qui a mené les hommes sur la Lune (n’en déplaise à certains). Le but d’Orion est bien de transporter un équipage de six hommes dans les étoiles, au-delà de la Lune. Ainsi, si des missions habitées vers des astéroïdes sont organisées un jour, c’est bien avec le module Orion que les hommes seront menés à bon port.

Mais l’un des objectifs principaux de la NASA, c’est bien Mars. Si certaines entreprises privées estiment qu’elles peuvent envoyer du monde sur Mars vers 2025, la NASA fait elle preuve de plus de sérieux en visant l’horizon 2040-2050. Néanmoins, il reste beaucoup de choses à étudier et à concevoir pour espérer aller sur la planète rouge. Il faut d’abord que la NASA termine sa “super-fusée” SLS. Il faudra également régler tous les problèmes liés aux radiations solaires dans l’espace, à l’alimentation de l’équipage pendant le voyage et sur place, et à la survie du dit équipage dans l’environnement hostile que représente Mars.

Mais la NASA va faire les choses dans l’ordre. La prochaine étape sera de tester la fusée SLS, en 2017. Ce vol sera l’occasion pour Orion de reprendre une nouvelle fois le large et de se balader en orbite.

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12 commentaires
  1. Je peux me tromper, mais je doute que la capsule soit retombée dans le pacifique à 32 000 km/h. Ou alors la “protection des astronautes” laisse quelque peu à désirer.

  2. astronautes !! j’avais pas réalisé que c’était autant oO
    Sinon cool mais ils devront faire + de tests (peut etre un combo 2 en 1 en 2017 lors du test du SLS ?

  3. 32.000 km/h c’est la vitesse à laquelle il est rentré dans l’atmosphère, au dessus du Pacifique. L’article est bourré de coquilles les gens…

    Orion peut (ou pourra plutôt) transporter 4 membres d’équipage, pas 6.

    Autre détail : il n’a pas “atteint” les 6.000 km d’altitude, il a effectué 2 orbites circulaires à cette altitude – qui correspond plus ou moins aux ceintures de radiation les plus intenses autour de la Terre – avant de décélérer et de rentrer dans l’atmosphère.

  4. Je comprends pas pourquoi Orion est calqué sur les modules d’Appolo. Les problématiques de redécollage de Mars sont bien plus proches d’un décollage de la Terre et que de la Lune. On imagine plus une navette pour faire ce genre de trajet

  5. @ benocrash
    Si si, la capsule Orion est conçue pour transporter 6 astronautes lors de mission de courte durées (transport d’équipage vers ISS par exemple) ou 4 personnes pour des missions de 21 jours.

  6. @ Tetu
    Le voyage vers Mars ne s’effectuera pas à bord de la capsule Orion. Cette dernière servira uniquement à rejoindre un plus grand vaisseau assemblé en orbite terrestre, puis une foi de retour, à revenir sur terre depuis l’orbite terrestre sur laquelle le dit vaisseau se sera placé.

  7. Il me semble que dans un premier temps, le but est de retourner sur la Lune en 2019. D’ici 2050, ce ne sera sans doute plus Orion.
    L’Endurance peut-être ? 😛

  8. Il me semble que dans un premier temps, le but est de retourner sur la Lune en 2019. D’ici 2050, ce ne sera sans doute plus Orion.
    L’Endurance peut-être ? 😛

  9. @Philou
    OK d’accord, mais la problématique reste la même. On est surtout impatient de voir quel sera le module de redécollage depuis Mars.

  10. La gravité est quand même beaucoup plus basse sur mars que sur la terre, 0,376 g pour être précis, donc c’est quand même 3x plus facile que de décoller de la terre (et 2x plus dur que depuis la lune qui est à 0,165 g)

  11. @Philou : à ma décharge il est quand même écrit dans l’article “Le but d’Orion est bien de transporter un équipage de six hommes dans les étoiles, au-delà de la Lune.” Pour moi ça reste une coquille, mais je viens d’apprendre un truc 😉

    @Tetu : Sérieusement ? Les navettes c’était déjà un merdier pas possible à faire décoller sur Terre, un environnement que l’on connait sur le bout des doigts, alors sur Mars ça me parait vachement erratique… Et puis compte tenu de la pression atmosphérique de Mars la navette volerait aussi bien qu’un fer à repasser lesté d’une baleine… Déjà que c’était pas brio quand elle revenait sur Terre… ^^

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