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De la Terre à Mars en 30 minutes, c’est (presque) possible

Mars, ça a l’air bien sympa. Ces terres ocres, ce climat hospitalier, ces grandes étendues de sable… Seul problème, se rendre sur la planète rouge, ce…

Mars, ça a l’air bien sympa. Ces terres ocres, ce climat hospitalier, ces grandes étendues de sable… Seul problème, se rendre sur la planète rouge, ce n’est pas aussi simple que de prendre le métro. Et surtout, c’est long.

Il faut 5 mois pour se rendre sur Mars, dans un vaisseau non habité s’entend. Mais il est possible de réduire ce voyage à… 30 minutes seulement, d’après le physicien Philip Lubin qui a imaginé une technologie baptisée propulsion photonique ou, plus poétiquement, voile solaire.

Ce type de voile existe déjà, elle exploite la lumière du soleil pour “propulser” un vaisseau. Un tel appareil a été lancé avec succès en 2010 par l’agence spatiale japonaise. En utilisant ce même principe pour un voyage sur Mars, le trajet durerait 3 jours, ce qui est plutôt honorable. Mais la propulsion photonique utilise elle des lasers plutôt que les photons du soleil.

Il faudra que la Nasa positionne une flotte de lasers suffisamment puissants pour créer un faisceau capable de transporter très rapidement un vaisseau à travers l’espace. Résultat : il suffirait alors d’une demi-heure pour faire le trajet Terre – Mars.

Seul problème de taille : il est très difficile de se mettre en orbite autour d’une planète à une telle vitesse… Un souci de frein pour lequel la solution n’a pas encore été trouvée.

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25 commentaires
  1. Y’a le problème du freinage mais aussi du retour, et puis l’accellération doit être tellement forte que je doute qu’un être humain puisse y survivre.

    1. Si je ne dis pas de connerie c’est une question de gravité donc dans l’espace on ne devrait pas ressentir une accélération de la même façon que sur terre

      1. Rien à voir ! 😀
        La gravité (par exemple, 1 g sur Terre) est une composante de l’accélération qui pointe vers le sol. Si tu accélères qqchose à la perpendiculaire de celle-ci, tu as un vecteur d’accélération parallèle au sol. La combinaison des deux te donne une résultante plutôt diagonale vers le bas (ça explique la trajectoire parabolique d’un jet de pierre par exemple). Donc si tu enlèves la composante gravité, il reste l’accélération horizontale quand même ! Donc si un vaisseau spatial te balance 200 g de décélération en approche de Mars, les gens à l’intérieur se boufferont bien 200 g.

    2. Si l’accélération se fait en douceur ca devrait être faisable non ?

      (ps je suis pas expert en la matière)

      1. Le soucis c’est que tu ne disposes du coup pas d’un temps infini pour accélérer. Il faudra bien atteindre suffisamment rapidement une vitesse très grande pour se rendre à de telles distances en 30 jours ! Donc y a bien un moment où tu ne peux plus rogner sur l’accélération, et donc accélérer doucement pour ce faire n’est pas envisageable. Tu peux imaginer accélérer doucement, mais du coup il te faudra bien freiner brutalement. Ou alors t’accélères franchement et tu freines doucement, mais du coup ça ne résout rien.

  2. La terre- Mars en 30 minutes, ça représente quand même au minimum une accélération de 3700 g.
    De quoi arriver sous forme de gaz.

  3. Petite question : à cette vitesse que se passerait-il si le vaisseau entre en collision avec un débris spatial, même de la taille d’une bille ?

    1. Désintégration xP Un jour va faaloir créer des bouclier comme dans la SF, la on sera peinard

      1. C’est une bonne idée le bouclier, le tout est de trouver comment le réaliser (peut être une polarité + et –comme deux aimants qui se repoussent), sans cette protection ça risque d’être difficile de voyager à des vitesses importantes.

    2. C’est bien le problème quand on nous parle d’explorations lointaines lorsque nous serions capables d’approcher la vitesse de la lumière, si un jour nous y parvenons.
      A de telles vitesses le moindre petit nuage de poussières désintègrerait le vaisseau.

      Autre problème, le moindre obstacle, imaginons un gros caillou (petit astéroïde, météorite), devrait être repéré suffisamment à l’avance, car à de telles vitesses il serait difficile de l’éviter (encore faudrait-il déjà le repérer).
      Un vaisseau circulant à grande vitesse ne pourrait pas traverser le nuage d’Oort (qui est une sphère et non un anneau, formée de comètes gelées, qui entoure le système solaire à grande distance).

      Au-delà, on ne connait pas avec précision la nature de l’espace, de nombreux corps célestes, nuages de gaz et/ou de poussière constituent autant de “murs” contre lesquels viendrait se fracasser un véhicule se déplaçant à des vitesses quasi luminiques.

      A ces vitesses, une bulle ou un bouclier de type magnétique de protection d’un vaisseau demanderait une énergie colossale à embarquer et à entretenir.
      Les voyages à très grandes vitesses devront solutionner tous ces problèmes, on en est encore très loin.

  4. Pourquoi ils n’envoient pas un laser sur Mars avant pour utiliser la même technologie pour le freinage ? Ça permettrait même de repartir…

      1. Ca serait possible d’envoyer un laser, vu qu’on a déjà envoyé une tonne de truc sur Mars. Par contre le problème sera l’énergie, tellement il y a moins de soleil !

  5. Ya pas à dire, Phili Lubin sait lever des fonds avec des projets fumeux.
    Déjà en 2013 avec son système de défense pour protéger la terre avec des lasers était bien hollywoodien mais là, reprendre la voile solaire des japonais pour y mettre un laser… chapeau.

  6. Ils ont omis de préciser que c’est pour un voyage inhabité. Mais si c’est habité ce sera 1 mois.

  7. Ah, parce qu’on atteindrait la vélocité maximale en claquant des doigts ?
    Vous n’avez jamais entendu parler d’accélération et de décélération ?
    Votre demi-heure pour faire le trajet Terre – Mars, c’est du pipo.

  8. ce ferait une vitesse d’à peu prêt la moitié celle de la lumière…heu…je vais prendre la compagnie Air Troudever, moi..! 🙂

  9. Et pis, utiliser un laser capable de propulser à une telle vitesse une voile solaire, ça vaporiserait pas l’atmosphère à tout hasard?

  10. Il doit y avoir une coquille dans le titre : il faut lire “jours” à la place de “minutes” !… Ce n’est pas nouveau : dans un album de vulgarisation publié en 1972 , Albert Ducrocq rendait compte “d’ études préliminaires” pour un vaisseau à propulsion nucléaire capable d’effectuer l’aller-retour Terre-Mars en environ un mois !…. Le moteur “Nerva” effectuait ses essais à Los Alamos à la même époque !… En 1965, “son” magazine ( “Air & Cosmos” ) avait publié un dossier détaillé sur un premier vol circum-martien ( piloté, mais sans atterrissage sur la planète ) vers 1983 !… Toutes ces échéances semblent appartenir à la Science-Fiction , et pourtant les technologies existaient … et, soyons en sûrs , existent toujours !… Par contre, la NASA ne dispose plus des crédits pour les mettre en œuvre !..
    [ Pour mémoire : l’album bd “Cap sur Mars” (1958 ) d’Albert Weinberg entraînait le héros de sa série-phare “Dan Cooper” aux abords de la planète rouge, dans un astronef atteignant le tiers de la vitesse de la lumière ( 300.000 kms/sec. ) : il lui fallait 29 heures pour effectuer la distance !… ]

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