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Et pourquoi pas des drones transporteurs d’organes

Le constructeur chinois de drones Ehang a fait sensation au dernier CES avec son drone, le 184, capable de transporter un passager dans sa cabine, sans…

Le constructeur chinois de drones Ehang a fait sensation au dernier CES avec son drone, le 184, capable de transporter un passager dans sa cabine, sans besoin d’un pilote. Il fait encore plus fort avec ce partenariat pour le transport d’organes.

L’idée est folle sur le papier. Il s’agit de construire une flotte de mille drones autonomes, capables de rallier rapidement les hôpitaux les plus proches en transportant des organes créés en laboratoire. Ces organes sont développés par Lung Biotechnology, une filiale d’United Therapeutics au bas de laine lourd de plusieurs milliards de dollars.

Les drones seraient stationnés près des lignes de production d’organes, prêts à s’envoler lorsqu’un malade a besoin d’un foie, d’un cœur, ou de n’importe quoi d’autre. Les drones en question, baptisés MOTH, seront fabriqués au cours des quinze prochaines années.

Cette vision assez dingue de l’avenir est toutefois suspendue à deux conditions. D’une part, que la FAA (qui s’occupe de la sécurité aérienne aux États-Unis) approuve les drones, et que la FDAA, l’administration en charge des médicaments, donne son feu vert à la technologie de création d’organes de Lung Biotechnology. Et franchement, cela paraît mal parti, même si un programme de test pour des drones de transport médical est en cours en Virginie.

Le 184 existant surtout en images de synthèse pour le moment, et la pousse d’organes étant une technique encore expérimentale, il se passera sas doute quelques années avant que ce beau projet voit le jour.

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