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[MàJ] Une importante panne chez GLI fait perdre ses abonnés à une partie de la presse française

Une importante panne informatique chez GLI a supprimé la base de données abonnés de plusieurs grands titres de presse. Le prestataire n’a pour l’instant aucune solution…

Une importante panne informatique chez GLI a supprimé la base de données abonnés de plusieurs grands titres de presse. Le prestataire n’a pour l’instant aucune solution à proposer. Un incident qui met à mal un secteur déjà en crise.

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C’est un événement à vous faire reprendre vos calepins, crayons et intercalaires. Depuis le début de la semaine, Le Point, Le Figaro, Libération ou encore Les Échos et Valeurs Actuelles sont dans l’incapacité de facturer leur abonnement, ne pouvant accéder à leur base de données abonnés consécutivement à la panne informatique ayant touché le groupe GLI, l’un des plus importants prestataires en termes de gestion des bases abonnés des éditeurs de presse.

Toutes ces données se sont envolées. Autrement dit, plusieurs médias se retrouvent avec une base d’abonnés papier nulle, les quelques éditeurs qui géraient eux même leurs abonnements online ont pu limiter quelque peu les dégâts.

Chez GLI, c’est la douche froide, le groupe a bien identifié le problème informatique dès dimanche soir, mais serait incapable d’y apporter une solution, révèle En-Contact.

Un incident d’autant plus important que « Les directeurs de la diffusion ont découvert à cette occasion que ni GLI, ni eux-mêmes n’auraient de backups de ces données abonnés ». Celles-ci seraient « quelque part, mais on ne sait où », a indiqué l’un d’eux au magazine En-Contact.

Une panne qui intervient à un moment critique : de nombreux lecteurs modifient leur adresse d’expédition pour que leur magazine préféré les suive en vacances.

La plupart des sites touchés préviennent que leur service abonnement est actuellement en maintenant et redirige vers un numéro de téléphone. Qui à coup sûr risque d’être surchargé d’appels.

Comment en est-on arrivé là ? Pour En-Contact, la réponse est à trouver du côté du marché très concurrentiel de la gestion des abonnements. Un marché qui s’est « fortement concentré ces dernières années à la suite de nombreux dépôts de bilan et rachats successifs ». Et le site de se demander si « La pression réelle sur les prix d’achat de prestations auprès de ces groupes, opérée par des groupes de presse eux-mêmes en recherche de rentabilité, a amené GLI à méconnaître des règles de sécurité ou à différer des investissements qui auraient été nécessaires ? ».

Le malheur des uns faisant parfois le bonheur des autres : « cet évènement pourrait bien faire quelques heureux : Vivetic ou CCA International, par exemple, prestataires spécialisés en gestion d’abonnements et BPO (Business Process Outsourcing) qui ne risquent pas, eux, de chômer les prochains jours […] Anne Laratte, la dirigeante de Vivetic, confirmait cet après-midi même avoir été sollicitée par… de nombreux groupes de presse », indique encore le magazine spécialisé.

Des pannes et/ou cyberattaques qui ne manquent pas de révéler les manquements de ces firmes en matière de sécurisation des données en interne.

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15 commentaires
  1. On voit le sérieux de l’entreprise comment une entreprise dont les revenus dépendent de cette activité ne peut-elle avoir le minimum de backup sur un système de ce type. C’est assez délirant, surtout qu’une base de données d’abonnés même s’il y a des millions de lignes ce n’est pas énorme en terme de taille, je n’arrive pas à imaginer un coût élevé pour mettre en place une sauvegarde de base au moins.

    1. Entièrement d’accord avec toi, ça ne coûte rien de mettre un système automatisé pour les backups, en dehors de quelques minutes/heures de travail.

      Une tache CRON et c’est automatisé. La base de données peut être sauvegardée régulièrement sans intervention d’un technicien !

      Quelle bande de … !

  2. Non, non vous n’êtes pas dans un rêve ; l’article est écrit en double au même endroit.

    Aussi : “…est actuellement en maintenant …” (maintenance plutôt non ?)

  3. 1. Pas de backups, c’est à se demander ce qu’ils facturaient
    2. Secteur en crise… oui, en partie à cause du fait qu’ils persistent à prendre les mauvaises décisions. Celle-ci en fait partie.
    3. Aucun article dans les journaux impactés bien sûr, ils ont sûrement honte… et ils ne faudrait surtout pas trop informer… (soupir)
    4. Vous vous relisez, avant de publier un article ? (voir aussi le point 2)

  4. Voila , continuez , confiez vos données à d’autres entreprises… Quand c’est pas des soucis de sécurité c’est des problèmes de fiabilité…
    Si le contrat qui lie les boitent est pas trop mal foutu, ils vont prendre cher XD

    Rien ne vaut un bon admin en interne !! 🙂

    1. Sous réserve qu’on lui donne les moyens de bien administrer ses serveurs mais c’est vrai, rien ne vaut un bon admin en interne ! 🙂

    1. Ce n’est pas anormal de prendre un prestataire externe, puisque les métiers de la presse et du stockage sont différents. En revanche, ils auraient pu mieux choisir le leur. En général, dans ce cas, on essaie de retrouver une copie de la base qui traîne dans un serveur de dev….

  5. Bienvenue dans l’air du CLOUD…
    Des gens qui pour la plupart juste un business plan mais aucune connaissance dans le domaine.

  6. Vivetic et CCA ne sont en aucun cas des gestionnaires d’abonnement. Ce sont des sociétés de Back office ! Ils travaillent sur les outils de gestion d’abonnement de prestataires tels que GLI.

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