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Exposition des enfants aux radiofréquences : l’Anses tire la sonnette d’alarme

Publié la semaine dernière, ce rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) souligne l’effet des radiofréquences sur les enfants en bas âge. Il recommande aux…

Publié la semaine dernière, ce rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) souligne l’effet des radiofréquences sur les enfants en bas âge. Il recommande aux parents de réguler l’accès des enfants aux objets connectés.

Honza Soukup - Flickr
Honza Soukup – Flickr

Les enfants de moins de six ans sont les plus affectés aux champs électromagnétiques, de par leur petite taille et leurs spécificités morphologiques. Selon les résultats de l’étude menée par l’Anses, les radiofréquences pourraient avoir un effet sur les fonctions cognitives (mémoire, fonctions exécutives, attention) et le bien-être des jeunes enfants. Cependant, les recherches n’ont déterminé aucun effet sur les fonctions auditives, le système de reproduction ou encore un effet cancérigène.

La présence d’objets connectés autour des enfants en bas âge est de plus en plus forte au quotidien, à la maison ou dans les lieux publics. C’est l’une des principales raisons qui a poussé l’Anses à produire une étude sur le sujet : en effet, les régulations des jouets et autres objets connectés qui seront commercialisés dans l’avenir dépendront en partie des recommandations de ce rapport.

L’Anses souhaite que l’ensemble des dispositifs radioélectriques soit soumis aux mêmes réglementations que les téléphones mobiles (contrôle des niveaux d’exposition et d’information du public). Autre recommandation : le rapport appelle à reconsidérer « les niveaux de référence visant à limiter l’exposition environnementale aux champs électromagnétiques radiofréquences […] pour protéger la santé et la sécurité de la population générale, et particulièrement celles des enfants ».

Dans l’attente d’actions de la part des pouvoirs publics, l’Agence demande aux parents « d’inciter leurs enfants à un usage raisonnable du téléphone mobile, d’éviter les communications nocturnes et de limiter la fréquence et la durée des appels ».

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6 commentaires
  1. Bravo le titre “buzz” et anxiogêne
    “Les effets observés sur le bien-être pourraient toutefois davantage être liés à l’usage des téléphones mobiles plutôt qu’aux radiofréquences qu’ils émettent.”
    No shit ! Bref, comme d’habitude : aucunes preuves directe.
    Alors que Candy Crush c’est clairement réputé dans le développement cognitif…

  2. Comment ça ?

    D’abord on nous dit que c’est sans danger (mais qu’il faut rester vigilant quand même), et maintenant on nous dit qu’ils faut faire attention à ne pas trop exposer les enfants ?

    Tout ceci a comme un arrière goût de nuage de Tchernobyl s’arrêtant sagement aux frontière de l”Hexagone…

    1. (Tiens petit bug aussi si un membre de JDG passe.. On peut modifier le “Ce post est en attente de validation” à la place du commentaire en lui même ^^)

  3. Heu, vous l’avez lu le rapport? Parce que bon, ça ne dit pas ça du tout, ça dit que ya pas de preuve, et tout au plus pour la partie cognitives, en l’absence de données l’Anses ne se prononce pas sur le risque donc garde l’étiquette “risque potentiel”, et la presse a monté ça en épingle comme des veaux.
    Par contre l’utilisation des écrans (que ca soit des tablettes ou des TV) pose effectivement des problèmes de développement cognitif (mais qui n’ont rien à voir avec les ondes), googlez un peu ce que raconte Michel Desmurget par exemple, c’est tout aussi problématique mais il n’y a pas besoin d’invoquer les effets des ondes pour ca.

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