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Des astronomes découvrent ce que renferme un mystérieux et énorme globule spatial

Le secret d’un des plus grands objets de l’univers, le LAB-1, vient d’être découvert. Cet extraordinairement grand nuage d’hydrogène (appelé globule) renferme en son sein des galaxies remplies d’étoiles, d’où son rayonnement.

Pas impressionné ? Ce nuage (vert ici) est
Pas impressionné ? Ce nuage (vert ici) est “juste” l’un des plus grands objets cosmiques.

Le globule LAB-1 a été découvert dans les années 2000 et se situe à 11,5 milliards d’années-lumière de la Terre. Il appartient à la classe des globules Lyman-alpha, qui sont des gigantesques nuages d’hydrogène qui peuvent s’étendre sur des centaines de milliers d’années-lumière. Ils sont caractérisés par leur très forte émission de rayons ultraviolets. Jusqu’à aujourd’hui, les scientifiques n’arrivaient pas à comprendre pourquoi ce globule possédait une telle brillance.

Des usines à étoile

C’est Jim Geach et son équipe d’astronomes qui ont trouvé la réponse à cette question en observant le nuage grâce aux antennes ALMA (établies dans les Andes chiliennes). Un communiqué de presse de l’ESO nous apprend que le rayonnement du globule LAB-1 est dû à la présence de plusieurs galaxies en son sein. Les chercheurs ont également remarqué que les galaxies produisaient des étoiles à un rythme beaucoup plus élevé que notre Voie lactée. Un taux près de cent fois plus grand ! Dernier détail : deux galaxies ont particulièrement attiré l’œil des astronomes. Déjà grosses, elles sont sur le point de fusionner pour devenir une galaxie elliptique géante.

“Imaginez un lampadaire par nuit de brouillard – la lueur diffuse que vous apercevez résulte de la dispersion des minuscules gouttelettes d’eau par la lumière. Substituez au lampadaire une galaxie dotée d’un taux élevé de formation stellaire et au brouillard un vaste nuage de gaz intergalactique. Vous obtenez un résultat semblable : les galaxies illuminent leur proche environnement.” -Jim Geach

Pour ceux qui n’ont pas peur de la littérature scientifique l’étude paraîtra en octobre prochain dans The Astrophysical Journal.

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14 commentaires
    1. On peut voir jusqu’à environ 13,8 milliards d’années lumière. C’est ce qu’on appelle l’Horizon cosmologique

      1. Mais
        l’Univers observable fait environ 14 Milliards d’AL de diametre, impossible
        donc de voir a plus de 7 de la terre. On est d’accord que l’article de base (et
        donc JdG qui pompe clairement) a fait une erreur!

        1. Désolé, mais l’univers observable à pour le moment un diametre de 83 Milliards d’AL. Ensuite depuis le big bang il sait écoulé 13.8 Milliard d’année et on ne peut pour l’instant rien voir de plus anciens. Donc ici dans l’article il parle de 11.5 milliards d’AL, ce qui veut dire que l’objet que l’on regarde était situé à 11.5 Milliard d’AL de nous au moment ou sa lumiere a était émise dans notre direction.

          Ensuite la lumiere se propage plutot en ligne droite et a vitesse constante donc il facile de correler distance et temps.

          1. Le rayon de l’univers observable est d’environ 13.8 AL, c’est le périmètre de cette univers observable qui fait environ 80 AL ^^

          2. tout à fait.
            Beaucoup oublient que la trame de l’univers subit une expansion qu’il faut prendre en compte pour calculer la distance actuelle…
            On remercie les chandelles cosmiques pour s’y retrouver en espérant que nos théories sont bonnes :-)))

          3. la lumiere se propage a vitesse constante MAIS l univers subit une expansion, il est donc compliqué de corréler distance et temps 🙂

        2. L’univers observable n a jamais fait 7 milliards d ‘AL mais bien 13.8 milliards d’AL
          Tu crois vraiment que tu es au centre de l’univers ? 🙂

          Le Jdg ne confond pas, les astronomes parlent d’AL ce qui est une distance.
          Quand a la distance on la connait bien grâce aux “chadelles” cosmiques (certaines novae spécifiques en particulier)

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