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La RATP met le cap sur l’open data

Avis aux éditeurs, aux chercheurs ou aux étudiants, la RATP ouvre enfin ses données en temps réel.

Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain
Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain

L’ensemble des données en temps réel sur la circulation des métros, RER, tramway et bus sur Paris et sa proche banlieue est désormais accessible aux développeurs d’applications ou encore aux étudiants sur la plateforme open data de la RATP depuis le 3 janvier.

Le secteur des start-ups réclamait depuis longtemps cette ouverture de données pour leurs applications et services. Jusque-là, elles devaient se contenter d’horaires théoriques. En cas de problème sur le réseau RATP, elles n’étaient pas informées et ne pouvaient donc pas prévenir leurs utilisateurs.

Une ouverture réclamée depuis longtemps

Depuis la loi Macron, les entreprises publiques sont tenues de se convertir à l’open data, la RATP a donc pris le train en marche : « Nous avons travaillé pendant six mois et investi un million d’euros pour dupliquer nos serveurs et préparer cette ouverture des données temps réel dans de bonnes conditions », précise Dominique de Ternay au Monde.

Une première ouverture – timide – avait été initiée en 2012, mais seulement sur ses plans, et d’autres données telles que la qualité de l’air dans les stations ou les commerces agrées RATP.

30 millions de requêtes par mois

La RATP propose ses données gratuitement jusqu’à un seuil de 30 millions de requêtes par mois, et pas plus de 200 requêtes par secondes, ce qui permet tout de même d’offrir un service qui se réactualise toutes les 5 minutes. La SNCF n’autorise quant à elle que 150 000 requêtes pas mois, rappelle le quotidien du soir.

Au-delà de ce seuil, la RATP est en droit de faire payer les utilisateurs de la plateforme. Pour accéder à l’API, une inscription est nécessaire, tout comme l’acceptation des conditions générales. « Chaque utilisateur peut déclarer jusqu’à 3 adresses IP FIXES pour son accès », précise la régie. Seules les données liées à l’API seront fournies, « puis ultérieurement [les données liées] aux perturbations éventuelles sur notre réseau courant 2017 ».

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3 commentaires
  1. “Jusque-là, elles devaient se contenter d’horaires théoriques” Ca fait des années et des années que tout un tas d’applications donnent les passages des bus, métros et RER en temps réel !

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