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La NASA voudrait utiliser des biocarburants pour réduire la pollution créée par le trafic aérien

Selon une étude récemment menée par des chercheurs de la NASA sur un de leur DC-8, l’ajout de biocarburant issu d’huile de caméline au carburant conventionnel…

Selon une étude récemment menée par des chercheurs de la NASA sur un de leur DC-8, l’ajout de biocarburant issu d’huile de caméline au carburant conventionnel utilisé par les réacteurs d’avion pourrait réduire de 50 à 70 % la pollution engendrée par les appareils lors de vols en haute altitude.

800 millions de tonnes de CO2 relâchées dans l’atmosphère

Ne contenant que très peu ou pas de soufre (contrairement aux carburants à base de pétrole) et permettant de réduire les émissions de sulfates et de particules de suie des réacteurs, les biocarburants pourraient s’avérer être une brillante solution en faveur de la préservation de l’environnement.

Cette réduction des émissions pourrait permettre d’améliorer la qualité de l’air et diminuer la formation de nuages de condensation, ces fameuses traînées blanches laissées par les avions dans leur sillage et qui affectent le climat.

“Les émissions d’aérosols par les avions induisent la formation de cirrus. Ces nuages persistants qui absorbent le rayonnement du soleil et contribuent à accroître la température de l’atmosphère. En diminuant le nombre de particules de suie émises, le biocarburant réduit le nombre de noyaux de condensation et de ce fait la formation de nuages de condensation”, explique Anthony Brown, ingénieur en aérodynamique au CNRC.

Il précise toutefois que de plus amples récoltes de données seront nécessaires pour poursuivre leurs recherches mais les premiers résultats semblent prometteurs.

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8 commentaires
  1. Les “bio”-carburants sont rarement bio. Parlez plutôt d’agro-carburants, et faites le distinguo entre le CO2 et les polluants.
    D’où sortent ces 800 millions de tonnes de CO2 ? par qui sont-elles émises, l’aéronautique? dite le.
    Et malheureusement, le sujet présent ne parle pas de baisse des émissions de CO2 mais de baisse des émissions de polluants.
    Le meilleur moyen de réduire le CO2 émis par les avions, c’est de moins utiliser les avions !!

    1. Ok donc on raye toutes les solutions “bio” sans enquêter plus sur leurs possibles biens-faits et la manière de les récolter le plus rapidement possible ?

      1. Ce n’est pas ce que j’ai dit, je dis que la première chose à faire c’est de réduire le besoin d’avions, avant de chercher les substitutions.

        Et tout ce qui sort du sol ne doit pas être cultivé au détriment du sol lui-même (on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis), hors c’est malheureusement l’immense majorité des cas. Les sols sont en très très mauvais état.
        Et on doit en priorité cultiver pour nourrir, sainement.

    2. Merci a Nicolas pour ce bon sens.
      Je rajouterais que le pétrole est fait a base de plante aussi, donc il est aussi bio que les autres. Aucune évolution donc, sauf qu’il faut de la place et de l’eau pour faire pousser les nouveaux…plutot une régression en faite…Un article bien naif.

  2. Entièrement d’accord avec Nicolas, les biocarburants n’existent pas. Utiliser ce terme c’est faire du greenwashing et se faire complice d’une agriculture qui détruit la planète … c’est se donner bonne conscience avec le préfixe bio et une typo de couleur verte … ne tombez pas dans le panneau !

  3. Les cirrus absorbent la lumière du soleil ??? quelle connerie, un nuage c’est blanc, ça contribue plutôt au refroidissement climatique dites plutôt que les cirrus réfléchissent les infrarouges venus du sol.

    1. Voilà une vision bien simpliste. Avec ce genre de réflexion, on ira pas loin.

      La planète peut “encaisser” un certain impact humain. au-delà elle se dégrade, parfois de façon irrémédiable (disparition d’espèces, comme le Lynx des Vosges), et c’est la survie même de l’homme qui est menacée (cancers, super-bactéries, etc…)

      Ce n’est pas l’humain qu’il faut chasser, mais tout ce que l’humain fait de plus inutile et de plus superflu (ex : la mode, la viande à outrance, les produits non réparables) et tout ce qu’il gaspille (25-30% de l’alimentation produite est jetée)

      L’énergie n’est pas la base du problème, car ce n’est qu’un moyen. le problème ce pour quoi on l’utilise.

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