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[Alors, on lit ?] Dragon Ball Super, Tome 1

Le 11 novembre 2000, le 42ème tome du manga Dragon Ball d’Akira Toriyama voit le jour en France. Il marque la fin d’une ère, celle de…

Le 11 novembre 2000, le 42ème tome du manga Dragon Ball d’Akira Toriyama voit le jour en France. Il marque la fin d’une ère, celle de Son Goku, de Vegeta et de leurs amis et nombreux ennemis. Majin Boo meurt et laisse place à une période de paix qui dure pendant dix ans. On retrouve ainsi nos héros lors d’un nouveau et dernier Budokai Tenkaichi et Goku y rencontre Oob, une réincarnation de Boo en humain avec, bien heureusement, un coeur pur. Les deux finissent par partir s’entraîner et laissent les lecteurs pleins de rêves et de nostalgie quant au futur de cette histoire débutée sept ans plus tôt dans notre pays.

Bien évidemment, vous allez avoir envie de me dire que “Dragon Ball GT nous a conté cette suite” . Mais je vous répondrai poliment, non. Nous n’avons jamais eu de suite à Dragon Ball. Jusqu’au mercredi 5 avril 2017. C’est à cette date précise que Glénat publie Dragon Ball Super, le véritable nouveau chapitre du manga se situant seulement quelques mois après la fin de l’arc Boo.

Un disciple de talent

Cette fois-ci, Akira Toriyama s’occupe du projet. Il en est, comme pour l’animé, le scénariste. Mais il ne souhaite plus dessiner et suivre le rythme infernal de la publication moderne japonaise. C’est donc l’un de ses disciples, le mangaka Toyotarō, qui s’occupe du dessin. Les vrais fans connaissent ce jeune japonais pour ses travaux précédents qui concernent déjà l’univers de Dragon Ball puisqu’il a dessiné plusieurs planches pour des dōjinshi Dragon Ball AF mais aussi sur l’adaptation en manga de Dragon Ball Heroes.

L’avatar de Toyotarō

Nous voilà donc à parcourir ce premier tome de Dragon Ball Super, près de deux années après le début de la série animée au Japon. L’histoire suit les mêmes principes, avec l’arrivée de Beerus, la découverte du Super Saiyan God, l’histoire des nombreux univers liés entre eux, etc. Aucune surprise n’est donc à déplorer dans ce premier ouvrage et on s’y attendait. Toutefois, notons que l’histoire fait l’impasse sur l’arc de La résurrection de Freezer puisqu’un manga est sorti au Japon pour illustrer cette partie de l’anime (qui existe aussi sous forme de film). Vous aurez tout de même droit à un résumé rapide de ce qu’il s’est passé. Dommage, mais au final pas si grave.

Ce qui interpelle tout de suite lorsqu’on débute ce premier volume, c’est la ressemblance entre le coup de crayon de Toyotarō et celui de Toriyama. Bien que celui du disciple soit plus fin que celui de son maître, on ne peut qu’être heureux que ce soit ce mangaka qui s’occupe du dessin plutôt qu’un autre. On ressent rapidement à quel point il s’est inspiré toute sa vie des travaux du créateur de Dragon Ball et cela ajoute une vraie plus-value.

L’histoire de ces neuf premiers chapitres se termine en plein milieu du tournoi entre les univers six et sept. Goku affronte alors Frost, le sosie de Freezer. Sincèrement, les différences entre l’anime et le manga se comptent sur les doigts de la main. Bien évidemment, les scènes de combat paraissent plus détaillées puisqu’on a l’avantage de pouvoir se focaliser sur chaque mouvement de nos guerriers. Comme c’était le cas dans Dragon Ball, les affrontements sont rythmés et parfaitement retranscrits et l’ensemble des coups ont de l’épaisseur comparé à la version animé.

Une unique déception

Par contre, et c’est là un vrai point faible, vous ne verrez pas, en tout cas dans ce premier tome, un style adulte similaire à celui d’il y a vingt ans. En clair, pas (ou très peu) d’effusion de sang, pas de corps transpercés ou de membres fracassés, aucun acte de violence brute. Si l’esprit global de Dragon Ball est respecté, on aurait aimé que Super suive aussi ses fondements. Néanmoins, on retrouve l’humour et les dialogues parfois crûs qui ont fait de l’oeuvre de Toriyama un véritable succès dans le monde entier.

En résumé, on est vraiment heureux, en tant que fan de la première heure, de retrouver Son Goku, dix-sept années après le dernier tome publiée par Glénat. Si tout n’est pas parfait, il faut bien avouer qu’avoir laissé Toriyama s’occuper de l’histoire et Toyotarō du dessin est la meilleure des initiatives de la part de Shūeisha (l’éditeur japonais). On attend maintenant au tournant cette nouvelle page de l’histoire de Dragon Ball et on espère que le futur n’en sera que Super.

>> Dragon Ball Super Vol.01, 192 pages, chez Glénat, 6,90 euros
La suite dans le tome 2 attendu pour le 5 juillet prochain.

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3 commentaires
  1. Evitez ce mauvais manga, lisez plutôt Dragon Ball Multiverse, Toriyama a pompé comme il se doit sur ce manga fan, mais il a mal pompé, dommage dommage…

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