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Trump propose à Poutine de créer une unité de cybersécurité commune… puis se ravise

Alors qu’il avait annoncé vouloir créer une unité de cybersécurité pour lutter contre les piratages électoraux en partenariat avec son homologue russe, Donald Trump a rétropédalé douze heures plus tard pour faire taire les critiques.

House of Cards

Miné par la polémique sur l’ingérence russe dans la présidentielle américaine et les liens noués entre les proches de Trump et le gouvernement russe, la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine était attendue. Et elle n’a pas déçu…

À l’issue de leur rencontre lors du sommet du G20 à Hambourg, l’un fait part de son admiration sur Twitter, quand l’autre aidait le président américain à passer son « brevet de diplomate ». Mais les sujets qui fâchent n’en ont pas moins été évoqués, puisque Trump a « fermement interrogé le président Poutine à deux reprises sur son intervention dans notre élection ». Intervention que Poutine a « catégoriquement niée ».

Lutter contre le piratage… avec la Russie

Fort de cette ferme mise au point, Trump a même annoncé vouloir créer une unité de cybersécurité avec la Russie, notamment pour lutter contre le piratage des élections (et « bien d’autres choses négatives »)

Une annonce qui a fait sursauter jusque dans son propre camp :

« Être partenaire avec Poutine sur une unité de cybersécurité, c’est comme coopérer avec Bachar al-Assad sur une ’unité armes chimiques’ », s’est emporté Marc Rubio, le sénateur de Floride.
« Ce n’est pas l’idée la plus stupide que j’ai entendue, mais ça n’en est pas loin », a quant à lui tancé le sénateur Lindsey Graham, membre de la Commission des forces armées du Sénat.

Rétropédalage en règle

L’ancien candidat à la présidentielle américaine, le sénateur John McCain y est également allé de sa remarque tout en ironie sur CBS : « Je suis sûr que Vladimir Poutine pourrait être d’une grande aide dans cette initiative, dans la mesure où c’est lui qui pirate ».

De son côté, Wikileaks y a vu l’occasion de placer Julian Assange à la tête de cette unité, « il a la confiance du public et possède les meilleurs trucs de la CIA de toute façon ».

Une proposition qui a dû faire rire jaune dans les rangs des services de renseignement américain pour qui l’ingérence russe n’est plus à prouver.

Face à la polémique naissante, Trump n’a eu d’autre choix que de faire marche arrière ce lundi : « Le fait que le président Poutine et moi avons discuté d’une unité de cybersécurité ne signifie pas que je pense que cela peut se faire. Ce n’est pas possible »

Mais avec Trump, rien ne semble impossible…

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5 commentaires
  1. Mdr les amerloques, les seules preuves qu’on ait c’est que ces derniers ont mit sur écoute l’Elysée par exemple, j’attends toujours pour les preuves que les ruskoff aient “piraté” des élections xD Comme si on pouvait pirater des élections autrement qu’en balançant de la merde h24 à la télé…

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