Passer au contenu

En Chine, une utilisatrice a vu son iPhone se bloquer pour les 47 prochaines années. Cela peut-il vous arriver ?

Alors que les utilisateurs changent de smartphones tous les deux ans environ, comment faire pour patienter 47 années avant de pouvoir utiliser, à nouveau, un produit qui sera plus que dépassé ?

C’est pourtant la question qui se pose suite à l’histoire contée depuis la Chine par le South China Morning Post. Un enfant de deux ans a en effet verrouillé l’iPhone de sa mère pendant plus de 47 ans. Un chiffre plus qu’étonnant qui a commencé à beaucoup faire parler. Rassurez-vous, il y a néanmoins peu de chances que cela arrive à votre smartphone. Explications.

L’iPhone X

Trois solutions, un problème

Aujourd’hui, pour déverrouiller son iPhone, il existe plusieurs solutions. La première consiste à faire reconnaître son visage, la seconde son empreinte digitale et la dernière, plus « archaïque » diront certains, d’entrer un code sur l’écran du téléphone. L’appareil d’Apple laisse ainsi cinq essais à un utilisateur avant de se bloquer une minute. À la sixième tentative erronée, c’est cinq minutes qu’il faut patienter, puis quinze minutes, une heure, etc. Au bout d’un trop grand nombre d’erreurs, le temps s’allonge, laissant le smartphone inutilisable… pendant un laps de temps logique. En clair, il est peu probable qu’un blocage de 47 années puisse arriver.

Pourtant, sur l’écran de l’iPhone de cette mère chinoise, c’est bien 25 113 676 minutes qu’il est demandé de patienter. Alors, la maman a-t-elle laissé son bébé plusieurs mois seul pour qu’on en arrive là ? Non. Il s’agit simplement d’un bug en rapport avec l’horloge interne du téléphone. Il arrive en effet, dans certains cas isolés, que les appareils qui ont subi un changement de batterie (ou qui ont vu cette dernière être remplacée) voient leur horloge revenir en janvier 1970.

Comme l’explique le journal South China Morning Post, l’histoire entre l’iPhone et sa propriétaire s’est déroulée en janvier 2018, une période qui concorde avec l’éventuelle mise en place du bug.

Restaurer ou patienter

En réalité, l’appareil d’Apple ne s’est pas verrouillé pendant plus de 47 ans, il cherche plutôt à trouver la date réelle à laquelle il doit s’accrocher. Car si on ajoute 25 11 676 minutes au 1er janvier 1970 on arrive en… janvier 2018. L’horloge interne du smartphone attend donc une sorte de mise à jour avant de donner un temps de blocage plus réaliste au propriétaire. Ce n’est pas la première fois que ce bug se présente, mais l’histoire a tellement gagné en popularité que certains découvrent le problème.

Il était néanmoins coutumier de dire que cela n’arrivait qu’aux iPhone « jailbreakés » ce qui n’est pas le cas du modèle de cette utilisatrice chinoise. Si jamais le téléphone ne réussit pas à retrouver la date exacte du moment, la seule solution reste de le restaurer à sa configuration d’usine et de perdre toutes ses données. La prochaine fois, il faudra faire attention avec son enfant de deux ans.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

7 commentaires
  1. Ou alors la prochaine fois, il faudra ne pas acheter un IPhone et prendre chez les concurrents 🙂

  2. Impossible, Cela ne peut être qu’une contrefaçon. Les iphones sont tellement parfaits, tout du moins d’après apple, les apple fan boys et le JDG.

  3. Je suis informaticien mon cher. Avec l’explication donnée dans l’article j’en conclu qu’il y a bien un soucis côté IPhone.
    Si son heure est bien reset en 1970, pourquoi “`
    il cherche plutôt à trouver la date réelle à laquelle il doit s’accrocher

    “` 
    (au passage ça veut dire quoi ça ?)

    Si comme par hasard la durée de blocage donne sur l’heure d’aujourd’hui, c’est bien que cette heure là est stockée quelque part (ce qui indique donc qu’il y en aurait 2 wtf ?) ?

    Ah et au fait, il y existe quelque chose pour que les systèmes informatiques se mettent à l’heure maintenant (enfin depuis 1985), ça s’appelle le NTP. Merci au-revoir !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *