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Fausse note chez Gibson

S’il est un nom fameux chez les joueurs de guitares, Gibson est celui-là. La marque mythique, fondée en 1894, a compté parmi ses clients des pointures comme B.B. King, Jimmy Page ou encore Chuck Berry. Mais voilà, l’entreprise est en faillite.

Pour être tout à fait correct, Gibson s’est placé sous la protection de la loi américaine afin de pouvoir se restructurer sans avoir à subir la pression de ses fournisseurs. Une situation qui paraît étonnante étant donné la réputation de la marque, mais qui s’explique par des acquisitions qui n’ont pas donné les résultats escomptés. La dette accumulée — 500 millions de dollars — a fait plonger le groupe dans la banqueroute.

Banqueroute

Une des raisons qui expliquent la mauvaise fortune actuelle de Gibson est l’achat en 2014 de l’activité électronique grand public de Philips. Connue sous le nom Gibson Innovations, cette filiale basée à Hong Kong vend des haut parleurs et des casques. Une acquisition qui n’a pas été couronnée du succès escompté, de l’aveu même du responsable de la restructuration chez Gibson.

Par contre, l’activité historique de l’entreprise connait de bons résultats : les ventes de guitares électriques ont augmenté de 11% en janvier par rapport au même mois de 2017. Le chiffre d’affaires lié aux instruments de musique ont atteint les 26 millions de dollars au premier trimestre.

Gibson veut donc se recentrer sur son cœur de métier. Avec raison : une guitare électrique sur cinq vendue dans le monde a été fabriquée par le constructeur ; il détient une part de marché de 40% sur le marché des guitares de plus de 2.000 $. Il y a donc encore de l’avenir dans ce business, mais Gibson devra sans doute en rabattre sur sa volonté d’étendre sa marque à d’autres catégories de produits.

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4 commentaires
  1. Note pour plus tard, vendre des casques de merdre en collant sa marque dessus, c’est efficace mais que si on est dans les premier. Hélas, Beats l’avait deja fait.

  2. "devra sans doute en rabattre sur sa volonté d’étendre sa marque à d’autres catégories de produits"… euh, pas bien compris?

  3. ils doivent revoir à la baisse leur politique de diversification sur d’autres catégories de produits, que celles qui font partie de leur catalogue historique.

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