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L’acte 4 des Gilets Jaunes, c’est aussi des cyberattaques

Des informations en provenance d’une entreprise de cybersécurité américaine indiquent que les Anonymous frappent des sites institutionnels pendant le mouvement des Gilets Jaunes.

Le mouvement des Gilets Jaunes prend semaine après semaine de l’ampleur. La violence dans la rue est croissante, mais pour l’acte 4, la violence antisystème se passe aussi derrière les écrans. David Grout, un expert de la société américaine de cybersécurité FireEye, a déclaré à l’AFP avoir repéré des cyberattaques contres des sites institutionnels français entre le 2 et le 4 décembre.

Cinq sites institutionnels ont subit des attaques de type DDOS

Les attaques, de type DDOS (Distributed Denial Of Service, ou “déni de service distribué” en français) qui provoquent la fermeture du site pour cause de surcharge (factice) de requêtes, concernaient cinq sites :  l’Urssaf, le Ministère de la Justice, l’Université Paris-Sud, l’Université de Lorraine, et la Fondation Franco-Américaine. Ces attaques ont initialement été revendiquées par des groupes activistes, mais ensuite, les 4 et 5 décembre, ces attaques ont été à l’initiative des Anonymous France. David Grout explique que ce “groupe d’activistes français du web promettent d’autres choses pour le 8 décembre, dans la même démarche que les manifestations des gilets jaunes“.

L’expert estime que le niveau de ces attaques est “moyen“. Il précise que “sur une échelle de risque, ces cyber-activistes seraient notés à 5 sur 10” et que ce n’est “pas à la portée de tous mais pas d’une capacité digne d’un Etat ou de groupes beaucoup plus avancés dans le monde des cyberattaques“. Mais il souligne que ces attaques “ont une capacité de nuisance qui peut être relativement gênante tout en restant modérée“.

 

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9 commentaires
  1. Une chose m’intrigue, pourquoi est-ce une société américain qui a repéré ce mouvement et non une société française ?

  2. Parce qu’ils se sentent obligés de le dire afin de montrer que “les USA sont un peu la police du monde” alors que le gouvernement français ne va pas voir d’intérêt à en parler (cela n’incite qu’à davantage d’attaques).

  3. Je reconnais bien la le niveau journalistique de JDG amalgamant les gilets jaunes, les casseurs et les anonymous. on ce demande pourquoi il n’y on pas mis les ambulanciers et les lycéens, trop pacifiste pour du putaclick je suppose. 

  4. facticeadjectif et nom masculin1.Qui est faux, imité.Diamant factice.

    2.Qui n’est pas naturel.synonymes :artificiel

    C’est exactement ce qui est écrit dans l’article… C’est une surcharge factice

  5. Ce n’est pas parce que les gilets jaunes ne sont pas des casseurs que les casseurs ne sont pas des gilets jaune.
    Tout le monde peut être un gilet jaune, il suffit de manifester et d’avoir un gilet jaune. Il n’y a pas de groupe gilet jaune a proprement parler, tout le monde peu l’être.

    De la même manière, tout le monde peut être un anonymous.

  6. Remarque plutôt intelligente et je suis d’accord avec toi (Tu as vu, tout arrive ^_^).

    Les “Gilets Jaunes” ont tendances à vouloir séparer casseurs et leur mouvement. Comme si un excluait l’autre.

    Le fait est que la réalité est bien plus compliquée que ça, le monde est gris. On peut avoir une infinité de personnes ayant une infinité de degrés d’affiliation différents entre “casseur” et “gilet jaune”.

    Le fait est, qu’avec ce constat, pour quelqu’un qui se veut objectif, il ne peut utiliser de syntaxe correcte, et à le choix entre : dissocier totalement, ce qui est faux, réunir sous le mouvement qui déclenche tout, ce qui est faux aussi.

    Le choix est logique, car tout part de cela. Malheureusement cela a des efforts bénéfiques et pervers: pour le mouvement qui se fait totalement décrédibiliser à cause de ça… Maintenant si tu dissocies totalement toutes formes de casses, il y aurait bien moins de gilets jaunes, et le mouvement passerait inaperçu.

    Des casseurs se cachent parmi le mouvement, c’est indéniable, mais il y a aussi bon nombre de gilets jaunes qui cassent d’une manière ou d’une autre. Il n’y a qu’à regarder les infos: ça part du blocage (qui est une forme de casse non matérielle, pour l’économie et les personnes individuelles), passe aux insultes, passe ensuite à la demande de dissolution et de démission, aux frappes sur les voitures, pour arriver aux réels casseurs que l’on voit à la télé.

    Malheureusement, pour moi, tout ce que j’ai cité est une forme de cassage.

  7. Ils n’ont pas mentionné Trump, iPhone et n’ont pas dit que les gilets jaunes appartiennent à Disney comme Adult Swim. C’est déjà bien.

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