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À Paris, on va tenter de purifier l’air du métro et du RER

Le métro attire des centaines de milliers de personnes dans ses couloirs tous les jours. Mais le réseau est lui aussi en proie à une pollution aux particules fines.

Un air plus pur devrait traverser certains quais du métro et du RER parisien. Deux expérimentations ont débuté cette semaine afin de purifier l’air sur les quais de la gare Avenue-Foch du RER C, mais également ceux d’Alexandre-Dumas sur la ligne 2 du métro (dès vendredi prochain), révèle le Figaro. Elles dureront trois mois.

Une décision qui découle du projet « Innovons l’air de nos stations » lancé en mars 2018 par la région Île-de-France et financé à hauteur d’un million d’euros par la région. En effet certaines stations sont particulièrement touchées par la concentration de certaines particules nocives, qui dépassent parfois largement les seuils recommandés de l’OMS. Elles sont notamment générées par le système de freinage des trains.

Six machines conçues par Air Liquide viennent donc d’être installées et devraient filtrer l’air en suivant un procédé « d’ionisation positive ». Ce dernier consiste à aspirer l’air pollué puis le faire passer à travers un champ électrostatique afin de charger positivement les particules dangereuses. Ces dernières seront par la suite attirées par un aimant tandis que l’air désormais « propre » est rejeté dans la station.

Les machines en question sont toutes accompagnées de trois capteurs différents, installés respectivement par les sociétés Air Liquide, Airparif (qui s’occupe de la surveillance de la qualité de l’air en Idf) et la SNCF. Chacun va pouvoir mesurer le type de particules absorbées, mais également leur concentration exacte dans l’air.

Il faudra néanmoins attendre le mois de décembre 2019 pour accéder au rapport en question et connaitre les résultats de l’exploitation de ces données. S’ils sont probants, on imagine que ce type de dispositif pourrait se démocratiser massivement à l’avenir.

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4 commentaires
  1. Techniquement, oui.
    Les odeurs ne sont pas des ondes comme le bruit, ce sont des particules. Quand tu sent une odeur d’urine, ça signifie que tu a des particules d’urine dans le nez (charmant non ?)

    Du coup, si leur truc filtre toutes les particules “sales”, l’urine devrait en faire partie.

  2. Votre commentaire est simpliste : comment faire la différence entre une odeur “sales” (ordeur d’urine) et non “sales” (parfum). C’est subjectif.

    J’imagine que le système qui analyse les “les particules dangereuses” se base sur des données objectives (taille, poids ou autre). 

    Je pense qu’on ne peut pas savoir mais j’imagine que certaines odeurs peuvent être supprimées mais est-ce que ce seront les bonnes ou les mauvaises, j’avoue ne pas savoir 🙂

  3. La blague Parisienne. 
    C’est quoi qu’on respire dans le metro?
    L’air respiré et *** 7 fois ^_^

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