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Zone 51 : l’invasion commence… sauf qu’elle s’est transformée en festival

C’est aujourd’hui qu’on prouve l’existence des extraterrestres ! Du moins, en théorie, car en pratique, on assiste plutôt à la naissance d’un nouveau festival de musique aux États-Unis.

Il y a deux mois, ils étaient plus de deux millions à s’être donné rendez-vous le 20 septembre 2019 pour envahir la célèbre Zone 51 via un événement bidon sur Facebook. Le but de l’événement intitulé « Prenons d’assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas tous nous arrêter » (et depuis supprimé) : prouver l’existence des extraterrestres dans le complexe secret américain. Maintenant que nous sommes arrivé au jour J, y-a-t-il réellement un rassemblement qui se prépare près de la zone militaire perdue au milieu du désert du Nevada ? À vrai dire, pas grand monde à recenser, mis à part les forces de Police mais aussi les chaines d’information en continue américaine qui attendent patiemment l’arrivée des badauds, et qui ont surtout croisé un « Naruto-runner » fin prêt pour envahir la zone, comme repéré par le Nouvel Obs.

Un événement transformé en festival ?

Après que l’événement a généré le buzz sur Facebook, l’idée de créer un nouveau festival de musique dans le désert du Nevada avait finit par germer dans l’esprit des organisateurs. Ainsi était né le projet « AlienStock », un festival avec concerts, camping et festivités, le tout se déroulant à Rachel, un village situé non loin de la Zone 51. Finalement, cette semaine, l’événement a été annulé en raison du manque flagrant de sécurité mis en place. « Un manque d’infrastructure, une mauvaise planification, une mauvaise gestion des risques et un mépris flagrant pour la sécurité des plus de 10 000 participants attendus au festival (…) Nous ne voulons pas que quiconque soit blessé ou coincé au milieu du désert », peut-on ainsi lire sur le site officiel d’AlienStock.

Malgré tout, cet événement a bien lieu en ce moment même, rebaptisé en « Area 51 Celebration » et se déroulant à Las Vegas, situé à une centaine de kilomètres de la base militaire américaine.

Plus proche de la Zone 51, on a bien quelques animations en route, avec quelques 1500 festivaliers venu profiter d’un petit festival sauvage se déroulant dans deux villes proches, selon ABC News. La rencontre avec E.T., ce ne sera donc sans doute pas pour aujourd’hui…

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8 commentaires
  1. dès lors que l’on s’intéresse pas à l’actualité je vois pas en quoi devenir rédacteur est une bonne solution (peut être pour les pépettes x) )

  2. C’est dommage que l’événement “envahir la célèbre  Zone 51” n’a pas eu lieu. 
    Même avec des renforts policier , ils auraient jamais pu tirer à vue des milliers de citoyen américains en direct sur les chaines d’information en continue.

    J’éspére que l’organisateur a reçu au moins 1 millions de dollars par le gouvernement pour annulé son événement. Car quand tu fait ça , faut prévoir d’aller en prison au moins pendant minimum 10 ans.

  3. 100% d’accord, l’expérience sociale était interessante et nouvelle. C’est domage pour ceux qui on fait des kilomètres pour rien.
    De plus, on aurait dit que même du côté armée, ils s’en battaient les ******** ils ne l’ont pas pris au sérieux alors que ça aurait pu l’être : non pas pour les histoires d’ET, mais comme symbole qu’en démocratie on a le droit de mettre un pied dans un territoire de notre nation, de savoir ce qui se trame en ces lieux. L’armée appartient au peuple et non l’inverse. Si le peuple veut visiter la zone, ils sont obligé de s’y plier, ils ne peuvent pas tirer à balles réelles, tout comme pour une manifestation classique. Car c’est avant tout une manifestation ! Quand les GJ veulent envahir l’elysee, si ils sont suffisament nombreux, ils le peuvent. Là c’est pareil. L’escalade de la violence aurait détruit l’image de l’armée. Mais à fortiori, la repression a encore gagné… juste avec des panneaux et une petite poignée de militaires contre une masse plutot curieuse qu’obstinée.

    Dire et répéter que c’etait une blague a peut etre marché aussi. Pourtant il y avait une vérité derrière que tout le monde a compris : they can’t stop all of us !

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