Passer au contenu

Un carnet de vaccination fluorescent sous la peau, l’idée lumineuse du MIT

Demain, le carnet de santé pourrait bien être implanté sous notre peau. Des chercheurs du MIT viennent en effet de créer un carnet de vaccination sous-cutanée et qui devient fluorescent lorsqu’on l’observe depuis la caméra d’un smartphone.

Crédits : @cm_dasilva via Pixabay

Bien que nous soyons de plus en plus nombreux à opter pour des objets connectés qui se portent, autrement appelés les wearables, les implants tech sous-cutanés semblent encore aujourd’hui un brin futuristes pour l’Homme, même s’ils sont couramment utilisés sur le bétail, notamment. Pourtant, nous pourrions bientôt les utiliser notamment dans le secteur de la santé. C’est en tout cas le projet du Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui est parvenu à créer un carnet de vaccination sous-cutané.

Des chercheurs du MIT viennent en effet de mettre au point un procédé très prometteur qui consiste à implanter la preuve qu’une vaccination a été réalisée directement sous la peau. Plutôt qu’une puce électronique, les chercheurs sont parvenus à injecter des nanoparticules sous la peau via une seringue spécifique équipée d’un patch de microaiguilles de 1,5 millimètre de longueur seulement. Ces nanoparticules sont quant à elles composées de cristaux à base de cuivre mesurant seulement 3,7 nanomètres de diamètre, lesquelles sont encapsulées dans des microparticules mesurant 16 micromètres. Surtout, ces nanoparticules ont la particularité d’apparaître fluorescentes à l’approche d’un smartphone, bien que le phénomène ne soit pas visible à l’oeil nu. Le MIT a par ailleurs testé la longévité de cette « marque » sous la peau, en simulant cinq ans d’exposition au soleil en laboratoire.

Crédits : MIT

Le but de ce procédé : savoir d’un coup d’oeil si une personne a été vaccinée ou non. Si, dans les pays développés, le carnet de santé permet de retracer les vaccins au fil des ans, ce dispositif se destine plutôt aux pays en voie de développement dans lesquels il est parfois difficile de connaitre les antécédents médicaux d’un patient, et où les cartes de vaccination sont généralement incomplètes voire inexistantes. C’est par ailleurs en Afrique que les chercheurs espèrent faire leurs prochaines expérimentations. Le procédé n’a pas été encore testé sur l’Homme mais seulement sur des rats à l’heure où nous écrivons ces lignes, et le MIT travaille déjà sur la possibilité d’injecter un vaccin au même moment que l’application de ces nanoparticules sous la peau.

[amazon box=”B0724ZL3FY”]

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

5 commentaires
  1. C’est aussi digne que ce qui s’est pratiqué, il n’y a pas si longtemps : marquer un humain pour le reconnaitre, le comptabiliser, et le dépersonnaliser. Ce genre de mesure, sera vendue pour “notre bien”, comme l’ont été toutes les cameras dans l’espace public des villes… etc. Si c’est une avancée technologique; c’est un recul de l’humain, de sa responsabilité, de la liberté.

    1. C’est avec cette augmentation de la liberté qu’on se retrouve avec un retour de maladies presque éteintes grâce à des génies qui refusent de se faire vacciner …

  2. Bravo, vous êtes l’exemple parfait de la manipulation par la peur. Merci pour cette démonstration édifiante que vous nous offrez 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *