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5G : l’Anses déplore un manque de données sur les risques sur la santé

Alors que le déploiement de la 5G en France débute, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire estime avoir trop peu d’informations pour évaluer les risques du nouveau réseau et de ses nouvelles fréquences.

En novembre 2019, l’Arcep, l’Autorité de régulation des télécoms, dévoilait officiellement son cahier des charges pour le déploiement progressif de la 5G sur le territoire français. Elle préconisait, notamment, de fournir ce réseau de cinquième génération sur environ 3000 sites d’ici 2022. Ce réseau sera bientôt partagé entre les différents fournisseurs et opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free Mobile) dans une bande de fréquence située entre 3,4 et 3,8 GHz. Depuis, le milieu des télécoms s’est mis en marche : la SNCF expérimente déjà des “hotspots” 5G dans certaines de ses gares et Orange a annoncé lancer son premier forfait mobile 5G cet été. Face à ces développements, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSES) s’est intéressé aux potentiels risques sanitaires que présentera l’exposition aux fréquences attachées à la 5G. Le Point a eu accès à son rapport préliminaire avant le rendu de ses conclusions définitives au premier trimestre 2021.

La conclusion majeure du prérapport de l’ANSES est le manque d’informations relatives aux risques éventuels liés à l’exposition des nouvelles fréquences – et, plus particulièrement, celles allouées aux communications téléphoniques, autour de 3,5 GHz, et celles vouées aux réseaux d’antennes ou satellitaires, autour de 26 GHz. L’agence insiste sur « la nécessité de disposer du maximum d’informations techniques de la part des industriels impliqués afin d’être capable de définir des scénarios d’exposition des populations, en collaboration avec l’Agence nationale des fréquences (ANFR), et d’évaluer l’impact sanitaire éventuel ». Ainsi, face au manque de données scientifiques sur les effets biologiques de ces nouvelles fréquences, elle annonce que, par la suite, ses experts “évalueront la possibilité d’extrapoler les résultats des travaux d’expertise antérieurs de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) sur les impacts sanitaires des diverses technologies de communication existantes (3G, 4G, wi-fi…) qui utilisent des fréquences proches de la bande 3,5 GHz.” Autrement dit, la question de l’éventuel risque sanitaire présenté par les nouvelles fréquences 5G restera sans réponse jusqu’à l’an prochain.

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4 commentaires
    1. exact, et la réalité virtuelle rendait schyzophrene, a toutes les epoque, les anti progressistes ont toujours des excuses bidon souvent fausse pour stopper le progres

  1. j’encourage les gouvernement du monde entier a utiliser une loi baillon pour pouvoir deployer le 5g le plus rapidement possible

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