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Coronavirus : une entreprise américaine est prête à tester son “candidat-vaccin” chez l’humain

Alors que l’épidémie de coronavirus COVID-19 est à deux doigts de devenir officiellement une pandémie, de nombreux laboratoires de recherche publiques et privés se lancent dans la course au vaccin. Moderna, une entreprise américaine, semble avoir mis au point un remède prometteur qu’elle testera chez l’humain à la fin du mois d’avril.

La vaccination.

Alors que l’épidémie de pneumonie virale SRAS-CoV-9, causée par le coronavirus COVID-19, vient de dépasser la barre des 80 000 infections dans le monde, la course au vaccin est lancée. Au début du mois de février, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait qu’un premier vaccin ne serait disponible que dans 18 mois – autrement dit, courant 2021. Comme le répète Frédéric Tangy, chercheur français à l’Institut Pasteur, sur BFMTV, les autorités médicales et pharmaceutiques seront probablement “en retard par rapport l’épidémie”. L’établissement français prévoit une validation de leur premier “candidat-vaccin” d’ici 6 à 8 mois. Dans d’autres pays, la recherche de ce remède prototypique semble avoir été plus rapide. Cette semaine, le gouvernement chinois prévoit déjà de tester plusieurs “candidats-vaccins” chez des humains dès le début du mois d’avril.

Aux États-Unis, une entreprise américaine de biotechnologie, Moderna, vient d’annoncer la découverte d’un autre “candidat-vaccin”. Celui-ci, le “mRNA-1273”, est composé d’un ARN messager (ou acide ribonucléique), molécule issue de la transcription de l’ADN qui permet aux cellules de synthétiser des protéines spécifiques. Cet ARNm créé par Moderna pousserait nos cellules à produire des protéines de membrane appelées Spike ou S, déjà repérées chez les virus du SRAS ou du MERS, cousins du COVID-19. Ces dernières sont comme des clés dont se servent les virions de coronavirus pour pénétrer à l’intérieur des cellules cibles. En accentuant leurs productions, les cellules immunitaires humaines sont ainsi vouées à considérer les protéines S comme des antigènes et à diriger leurs anticorps contre eux. Ainsi, si la personne vaccinée se voit ensuite infectée par le virus COVID-19, son système immunitaire – fort de cette expérience – est censée y réagir en produisant des anticorps reconnaissant la marque des protéines S portées par les virions. Moderna a envoyé ce premier “candidat-vaccin” à l’Institut national de l’allergie et des maladies infectieuses (NIH) pour validation. Elle pense ensuite pouvoir le tester sur une vingtaine de volontaires humains dès la fin du mois d’avril. Elle estime pouvoir communiquer les résultats de ces essais cliniques en juillet ou août. Elle n’est néanmoins pas la seule société privée à participer à cette course au remède anti-coronavirus. L’entreprise pharmaceutique française, Sanofi, s’est alliée au ministère américain de la santé en vue de produire son propre vaccin.

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3 commentaires
  1. On se doute que le deuxième paragraphe très technique n’est pas écrit par un journaliste du Journaldugeek. Avec tout mon respect pour votre travail, mettez des guillemets 🙂 votre source Ubergizmo l’a fait.

  2. ça ressemble à une seringue sous cutanée … envoyer une bubulle c’est un poil douloureux mais on s’en remet sans souci 🙂
    ce qui serait gênant c’est d’envoyer une grosse bulle dans le sang, qui passerait la barrière pulmonaire et pourrait ensuite aller se loger dans les artérioles alimentant les poumons ou le cerveau … les alvéoles de nos poumons sont capables d’éliminer de petites bulles dans la mesure du raisonnable

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