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Des ingénieurs d’Harvard mettent au point un exosquelette “soft”

Certaines personnes ayant survécu à un AVC finissent partiellement paralysées. Pour les aider à mieux marcher, des ingénieurs d’Harvard et des chercheurs de Boston ont mis au point un exosquelette “soft” d’à peine 5 kg.

Crédits : Rolex Awards / Fred Merz.

Il n’est pas aussi imposant que l’exosquelette de Ripley dans Aliens ou du colonel Quaritch dans Avatar, mais il pourrait bien aider des millions de personnes à mieux vivre. Des chercheurs du Collège de la santé et des sciences de la rééducation de Boston et des ingénieurs de l’université d’Harvard ont récemment publié une étude dans l’Open Journal of Engineering in Medicine and Biology dans laquelle ils décrivent leur nouvelle technologie : un exosquelette motorisé “soft”. Ce dernier pèse moins de 5 kilogrammes et permet de compenser le dysfonctionnement neuromusculaire des jambes de personnes paralysées. Il s’oriente plus particulièrement vers les personnes victimes de séquelles moteurs subies par un accident vasculaire cérébral (ou AVC). Celles-ci doivent souvent vivre le restant de leurs jours avec une hémiparésie, une paralysie partielle d’une moitié du corps. Cette condition les empêche notamment de marcher correctement et augmente ainsi leurs risques de chute.

L’exosquelette “soft” se constitue d’une ceinture dorsale, portée au niveau des hanches, équipée d’une batterie électrique reliée à un actionneur mécanique. Lorsque l’utilisateur contracte ses muscles et pivote les hanches, l’actionneur enclenche un mécanisme dans la jambe associée à l’exosquelette. Celui-ci exerce une traction au niveau du mollet pour la soulever et oriente la cheville de l’utilisateur afin de lui assurer une position optimum de la voute plantaire au moment de poser son pied. Pour tester l’efficacité d’un tel système, les chercheurs et ingénieurs l’ont expérimenté auprès de personnes atteintes d’hémiparésie marchant sur un tapis roulant. Les volontaires équipés de l’exosquelette ont été capables de marcher 32 mètres de plus que la distance parcourue, en six minutes, sans la combinaison. La majorité des volontaires équipés ont même augmenté leur vitesse de marche moyenne de 0,14 mètre par seconde (ou 0,5 kilomètres par heure) à 0,28 mètre par seconde (environ 1 km/h). Les scientifiques notent enfin que ces résultats ont été obtenus sans avoir entraînés les volontaires avant l’expérience !

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