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Honor se tournerait vers MediaTek pour pallier l’absence des SoC Kirin de Huawei

Maintenant que Huawei et Honor sont condamnés à se passer de leurs propres puces Kirin, fabriquées par TSMC, la firme a indiqué sa volonté d’équiper les smartphones de Honor en SoC MediaTek.

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La semaine dernière, les États-Unis revenaient à la charge contre Huawei, et, par extension, Honor. Après la liste noire qui empêche Huawei de collaborer avec des entreprises américaines – laissant les derniers smartphones de la marque dépourvus des services de Google – le ministère américain du Commerce dévoilait son plan pour bloquer « les efforts de Huawei pour contourner les contrôles à l’exportation ». Dans les faits, d’énormes bâtons ont été mis dans les roues de Huawei pour l’empêcher de se fournir en semi-conducteurs auprès d’entreprises utilisant des technologies américaines. En parallèle, le pays de l’Oncle Sam courtisait le Taïwanais TSMC, actuel producteur des SoC Kirin de Huawei, en annonçant la création d’une nouvelle usine à 12 milliards de dollars sur le sol américain. TSMC aurait par la suite décidé ne plus accepter de nouvelles commandes en provenance de Huawei, laissant le géant Chinois sans possibilité de se fournir en processeurs mobiles, un comble pour celui qui est aujourd’hui le deuxième plus gros vendeur de smartphone au monde, juste derrière Samsung.

Dans l’impossibilité de fabriquer ses SoC Kirin à l’avenir, la filiale de Huawei, Honor, a peut-être trouvé une solution. Comme le note Slash Gear, la firme a publiquement déclaré  son intention de collaborer avec le fondeur MediaTek pour équiper ses smartphones. L’avenir des Kirin étant désormais vivement menacé, les puces de MediaTek seraient particulièrement probantes, notamment depuis que le fondeur a dévoilé sa nouvelle gamme Dimensity, compatible 5G, et qui marque un véritable gap de performance par rapport à ses anciennes puces. Bien sûr, il s’agirait dans un premier temps d’équiper les smartphones de milieu de gamme Honor, et pas les hauts de gamme de chez Huawei. Il n’empêche que cela pourrait à la fois rehausser l’image de MediaTek, s’il compte un nom comme Honor dans son giron et permettre à la filiale de Huawei de continuer à lancer des smartphones. Pour l’heure, aucun engagement concret n’a été pris. Reste aussi à savoir si les États-Unis ne vont pas trouver un moyen d’empêcher la firme chinoise de faire affaire avec MediaTek.

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