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Critique : Zoolander 2

Quinze ans après le premier Zoolander, Ben Stiller nous offre un deuxième volet qui veut renouer avec l’humour débile mais maîtrisé du premier volet. Un pari…

Quinze ans après le premier Zoolander, Ben Stiller nous offre un deuxième volet qui veut renouer avec l’humour débile mais maîtrisé du premier volet. Un pari risqué, très risqué. Et Ben Stiller et sa bande échouent malheureusement à retrouver totalement la formule du premier film.

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Zoolander premier du nom, sorti en 2001, n’a pas connu le succès dans les salles. Néanmoins, le film est devenu culte quelques années plus tard, notamment grâce au marché de la vidéo. De quoi convaincre la Paramount de financer cette suite, qui n’a pas le droit à l’erreur. Nous retrouvons donc Derek Zoolander quinze ans après la fin du premier volet.

Un début de défilé laborieux

Premier défaut : un long flashback au début du film, censé nous expliquer les événements entre les deux films. Un flashback nécessaire, mais loin du ton décalé du premier volet. Une séquence didactique qui fait peur et qui doit mettre en place tout un univers laissé en friche pendant 15 ans. Vient ensuite le début de l’intrigue, loin d’être transcendante.

Les cameos inutiles s'enchaînent
Les cameos inutiles s’enchaînent

La première partie est à la limite du pathétique, enchaînant les vannes qui tombent à plat et les cameos inutiles. Car oui, les cameos sont symptomatiques de cette première partie bancale. On met tout le monde disponible, sans raison, juste pour faire plaisir aux copains. L’histoire ne décolle pas, on s’ennuie et on regarde sa montre. La première heure du film est presque gênante pour Ben Stiller et Owen Wilson, qui semblent avoir perdu leur mojo. Les sous-intrigues se multiplient, au détriment des gags, et nous perdent dans un gloubi-boulga lourdingue. On perd espoir, on hésite à quitter la salle. Puis vient le miracle.

Alléluia !

Un miracle qui intervient au moment d’un énième cameo. Un cameo justifié par l’histoire, cette fois, mais aussi très drôle, inattendu et bien mené. Une séquence qui relance totalement l’intérêt du film en quelques minutes. Les sous-intrigues s’emboîtent, l’histoire se simplifie et les blagues drôles fusent. A ce moment, on retrouve l’esprit Zoolander qui nous avait tant manqué.

Après une heure, nos héros sont de retour !
Après une heure, nos héros sont de retour !

S’ensuit une deuxième partie mieux menée, maîtrisée et surtout drôle (enfin !). Les acteurs ne donnent plus l’impression d’être mal à l’aise, mais dévoilent leurs talents. Les gags sont toujours aussi lourds, certes, mais fonctionnent enfin dans le contexte. Stiller arrête de tergiverser et va droit au but dans toutes les séquences. Et cette fois, les cameos se montrent tous justifiés et marrants. On retrouve notre Derek !

Verdict

Après une séquence finale maîtrisée, Zoolander 2 laisse tout de même un goût bizarre dans la bouche. Le film nous laisse sur une bonne impression, mais impossible d’oublier les épreuves pour en arriver là. Moins drôle que Zoolander 1, moins maîtrisé que Tonnerre sous les tropiques et moins surprenant que Walter Mitty, le dernier film de Ben Stiller s’embourbe lui-même dans son propos et n’exploite pas son potentiel comique à 100 %. Dommage.

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3 commentaires
  1. Alors faudra m’expliquer ce qu’est un cameo…. ça semble évident l’auteur de l’article, mais c’est la première fois que j’entends ce mot.

  2. Alors je crois perso qu’effectivement l’immense majorité des lecteurs du JdG savent ce qu’est un caméo, l’auteur n’est amha pas à mettre en cause ici.
    Toutefois une recherche sur n’importe quel moteur de recherche devrait pouvoir te renseigner. 🙂

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