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[La sélection de la rédaction] Netflix : Que regarder pour flipper (ou rigoler) pour Halloween ?

Si Halloween est surtout une fête américaine, elle est souvent pour nous l’occasion de regarder un film d’épouvante, ou plus rarement une comédie, avec ses amis. Voici une petite sélection de ce que vous pourrez trouver sur Netflix pour le mardi 31 octobre.

Le catalogue français de Netflix est encore loin d’égaler son équivalent américain, mais les amateurs d’angoisse pourront quand même trouver quelques bons films à se mettre sous la dent. Les plus frileux se rabattront sur les quelques comédies à tendance horrifiques que nous vous avons sélectionnées. Les plus jeunes ne seront pas en reste avec deux films d’animation.

Mama

Avant de chapeauter le très sympathique (et lucratif) Ça (notre critique), Andrés Muschietti a réalisé Mama. Le long-métrage sorti dans les salles en 2013 a d’ailleurs été un beau succès commercial (le week-end d’ouverture a permis de rembourser la totalité de son coût) autant que critique, puisqu’il a remporté le Grand prix, le Prix du public et le Prix du Jury jeunes la même année au Festival International du Film Fantastique de Gerardmer.

Quatre années avant d’adapter le roman de Stephen King sur grand écran, le réalisateur espagnol a prouvé sa capacité à gérer au mieux des acteurs enfants. Mama raconte le destin mouvementé des petites Victoria et Lily, respectivement âgées de 3 et 1 an qui, après un accident de voiture avec leur père, tombent sur une cabane dans la foret où vit une créature du nom de Mama. Cinq ans plus tard, les fillettes sont retrouvées et partent vivre chez leur oncle. Malheureusement pour lui, elles sont suivies par la créature…

The Blair Witch Project

Souvent qualifié comme « l’une des plus grandes réussites en matière de série B d’horreur », le Projet Blair Witch a terrorisé des milliers de spectateurs au fil des années. OVNI du cinéma d’épouvante qui a nourri l’histoire du Found Footage, il reste encore aujourd’hui très énigmatique sur de nombreuses séquences cachées (apparitions de la sorcière à certains moments clés, etc.). Sa force réside surtout dans son aspect documentaire qui lui confère un côté réaliste très effrayant.

Il raconte l’histoire de quatre étudiants en cinéma parti camper dans une forêt du Maryland afin de réaliser un reportage sur la sorcellerie. Équipés d’une caméra 16 mm en noir et blanc et d’un caméscope couleur, ils vont être les témoins d’événements surnaturels avant d’être portés disparus… Fignolé avec un budget minime (35 000 dollars au départ), The Blair Witch Project aura rapporté 140 millions de dollars aux Etats-Unis, et plus de 240 millions de dollars dans le monde.

Under The Shadow

Le cinéaste iranien Babak Anvari, dont Under the Shadow est le premier long-métrage, nous raconte l’histoire de Shideh et sa fille, recluses dans leur immeuble depuis les bombardements irakiens, en 1988. À cette menace, sourde, va s’en greffer une autre quand un missile vient à tomber chez le voisin, apportant dans son corps un esprit malveillant.

Introduit avec une douceur remarquable, sans bousculer le quotidien des personnages, brillamment interprétés d’ailleurs, l’élément fantastique progresse à petit pas jusqu’à un climax très réussi. Une belle promesse pour la suite, qui a permis à son réalisateur d’être doublement récompensé par le Prix du Jury et le Prix du Jury Syfy au dernier Festival international du Film Fantastique de Gerardmer.

Scream

Le slasher par excellence. Il y a 20 ans déjà, Wes Craven dynamitait les codes de l’horreur au cinéma. Basé sur une histoire vraie, qui s’est déroulée dans la ville américaine de Gainesville, le long-métrage dépoussière la figure de Mike Myers (d’Halloween, 1978) pour la remplacer par celle de GhostFace, qui est encore une des plus connues du genre aujourd’hui.

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En mettant en avant un casting essentiellement féminin, composé de personnages plus intelligents que d’habitude, le film se livre à une analyse intéressante des défauts du slasher tombé en désuétude vers la fin des années 80. Si une grande partie de ce qui se passe à l’écran aujourd’hui vous parait totalement kitsch, il faut voir Scream comme un des plus grands ancêtres du film d’horreur contemporain. Halloween peut aussi rimer avec nostalgie !

Pas un bruit

« Pas un bruit » ne réussit certes pas tout ce qu’il entreprend, mais il se démarque par un postulat de base intéressant. La personne traquée par le tueur est ici sourde et muette ce qui donne lieu à quelques bonnes idées de mise en scène. Terence Young avait déjà exploré ce thème avec « Seule dans la nuit », où Audrey Hepburn incarnait une aveugle en proie avec des sadiques.

Kate Siegel est convaincante même si on peut déplorer des choix scénaristiques qui feront grincer des dents les amateurs du genre. Mike Flanagan arrive néanmoins à maintenir la tension pendant tout le film, ce qui n’était pas gagné d’avance étant donné la nature du duel. Un film qui vaut le coup d’œil.

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Pour se détendre

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Shaun of the dead

Le pastiche est un classique de la comédie, mais Shaun of the Dead pousse le burlesque à son paroxysme. Cette parodie des films de mort-vivant à la Romero ne tombe jamais dans le vulgaire, mais distille des touches d’absurdes hilarantes. Simon Pegg et Nick Frost forment un duo de bons à rien particulièrement attachant. Le long-métrage ne cherche jamais à échafauder des gags lourds et attendus, mais préfère diffuser une folie douce tout au long du récit. Sans être gras, le film de Edgar Wright fait office de déclaration d’amour aux films de série B… Sans jamais oublier d’y ajouter une note d’humour anglais.

Les Clowns tueurs venus d’ailleurs

Devenu culte au fil des années, Killers Clown est un des premiers films d’horreur des années 80 à mêler avec autant d’aisance humour et épouvante. Véritable nanar qui s’assume, Les Clowns tueurs venus d’ailleurs a l’intelligence de ne jamais se prendre au sérieux. Dingue de la première à la dernière minute, la réalisation de Stephen Chiodo mérite aussi d’être visionnée ne serait-ce que pour la diversité de ses personnages et notamment de ses monstres.

Au sein d’une petite ville américaine sans histoire, des étudiants font la fête. Au cœur de la soirée, ils voient une étoile filante traverser le ciel et s’écraser à quelques mètres d’eux. Intrigués, Mike et Debbie décident de se rendre sur le lieu du crash. Grande surprise : ils découvrent une sorte de chapiteau géant qui contient d’immenses cocons roses en coton et en sucre. En s’approchant un peu plus, ils se rendent compte qu’il s’agit en réalité de cadavres. L’étoile filante est un vaisseau spatial qui contient des monstres déguisés en clowns. Et ses derniers comptent bien massacrer les habitants de la ville à coups de gags mortels…

Scary Movie

Alors que Scream se moque avec malice du slasher, Scary Movie (qui devait être le véritable titre du film de Wes Craven !) met franchement les pieds dans le plat. Les frères Wayans s’en donnent à coeur joie en choisissant un humour totalement différent de celui de Shaun of the Dead. Passé 25 ans, vous risquez de vous sentir vieux, mais la grossièreté du ton fait tout de même sourire. D’autant plus que tous les grands succès du cinéma d’horreur des années 90 sont visés. Un plaisir coupable, qui fait penser à un American Pie spécialement calibré pour Halloween. Ça tombe bien.

[Bonus] Pour les plus jeunes

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Wallace et Gromit : Le mystère du Lapin-Garou

Cinq ans après l’excellent Chicken Run, le duo Wallace et Gromit a séduit la presse et le public avec « Le mystère du Lapin-Garou ». On y retrouve le talent fou de Nick Park, qui fait de cette parodie de films d’horreur gothiques un petit bijou de l’animation. Le duo n’a pas perdu de son humour très british et le récit se permet même de tisser un joli plaidoyer pour l’écologie. L’investissement plus important n’aura pas fait perdre son âme à l’ensemble, qui conserve toute sa tendresse. Vos enfants vont adorer, et vous aussi.

Dreamworks : Histoires à faire frémir

Ce n’est pas la première fois que les studios Dreamworks se servent d’une date symbolique (Noel, Halloween…) pour remettre en avant leurs personnages préférés. C’est le cas ici avec ces courts métrages mettant en scène le fameux Shrek et toute sa bande, qui se racontent des histoires de fantôme dans un château hanté. On retrouve l’humour facétieux caractéristique à la saga, qui plait aux enfants, mais aussi à leurs parents. Cette première saison est également l’occasion de retrouver les sympathiques protagonistes de « Monstres contre Aliens ».

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