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Test flash : Yakuza 3

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Le 3ème épisode des aventures de Shiryu Kazuma aura tout de même attendu un an avant de quitter le Japon pour nous rendre une petite visite….

Le 3ème épisode des aventures de Shiryu Kazuma aura tout de même attendu un an avant de quitter le Japon pour nous rendre une petite visite. Entre temps amputé d’une petite partie de son contenu (on manque de temps chez SEGA…), ce nouveau trip organisé au sein de l’univers très fermé des Yakuza semble en tout cas en avoir une fois encore gardé sous la semelle…

test_yakuza_3_8

N’ayant pas eu le droit de goûter à Yakuza Kenza, le spin-off de la série, sorti en 2008 uniquement au Japon sur Playstation 3, c’est donc la toute première fois que l’on se frotte à une version HD de la licence. Une version HD qui arrive certes à offrir des graphismes plus fins, et forcément, plus agréables à l’oeil, mais qui se retrouve quelque peu handicapée par les animations de ses personnages, hallucinantes de rigidité qu’elle offre, et qui peinent à nous faire croire qu’on se trouve face à un jeu sorti en 2009. Difficile de pardonner aujourd’hui ce que l’on pardonnait déjà avec un peu de mal en 2006… Car autant le dire tout de go : la sensation de se frotter à des avatars peinant à afficher une démarche naturelle est vexante. Mais résumer ce Yakuza 3 à un jeu traînant une physique bancale serait une grave erreur. Et le charisme si particulier qui à fait la force de la série se retrouve évidemment au sein de ce 3ème volet.

Pourtant, contrairement aux épisodes précédents, cette fois, la trame scénaristique met un temps fou avant de véritablement se lancer, et les débuts du jeu sont lourdingues au possible, puisqu’ils nous obligent à alterner entre bastons plus forcément au goût du jour (même si elles jouissent encore d’une mise en scène assez violente qui ravira les fans, elles se traînent une fois de plus un gameplay raide comme un coup de trique) et aller/retour peu palpitants. Sans trop vous spoiler, sachez simplement que vous vous retrouverez à la tête d’un orphelinat, et qu’il vous faudra en régler pendant quelques heures les problèmes internes. Vu comme ça, c’est sur que ça ne donne pas franchement envie. Pourtant, le rythme du soft viendra s’installer petit à petit, jusqu’à véritablement décoller lors de votre retour dans les rues de Kabukicho, pardon, Kamurocho, où vous serez amené à diriger un Kazuma, la rage au ventre, prêt à régler ses comptes avec quelques véreux de service. Bref, inutile d’attendre une pléthore de nouveautés dans ce volet, SEGA reprend à la lettre la recette ayant fait le succès de la série, et vous aurez une fois encore droit à votre lot de sous-quêtes, parfois passionnantes, parfois placées dans le seul et uniquement but d’allonger artificiellement la durée de vie, de mini-jeux annexes et de bastons à chaque coin de rue, ou presque. Dommage que la version PAL n’ait elle pas eu le droit aux fonctions poussées qui étaient offertes au sein des bars à hôtesses. Un manque de temps visiblement…

Yakuza 3 ne déçoit pas. Seulement, il donne l’impression de trop s’être reposé sur ses lauriers, et les joueurs qui attendaient une évolution de la série ne pourront qu’être déçus. Mais si vous avez écumé les 2 premiers volets de la saga en long, en large et en travers, vous ne pourrez de toutes façons que pardonner ses écueils à ce 3ème volet. Parce qu’une fois encore, SEGA a su distiller à la perfection l’ambiance si particulière qui colle à la série depuis ses débuts, tout comme il a réussi à injecter des quêtes annexes rudement bien fichues.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une ambiance unique
Doublages remarquables
Des sous-quêtes prenantes

Les –
Toujours pas de traduction en Français
Une version plus ou moins censurée
Concept un peu trop figé

Le 3ème épisode des aventures de Shiryu Kazuma aura tout de même attendu un an avant de quitter le Japon pour nous rendre une petite visite. Entre temps amputé d’une petite partie de son contenu (on manque de temps chez SEGA…), ce nouveau trip organisé au sein de l’univers très fermé des Yakuza semble en tout cas en avoir une fois encore gardé sous la semelle…

test_yakuza_3_8

N’ayant pas eu le droit de goûter à Yakuza Kenza, le spin-off de la série, sorti en 2008 uniquement au Japon sur Playstation 3, c’est donc la toute première fois que l’on se frotte à une version HD de la licence. Une version HD qui arrive certes à offrir des graphismes plus fins, et forcément, plus agréables à l’oeil, mais qui se retrouve quelque peu handicapée par les animations de ses personnages, hallucinantes de rigidité qu’elle offre, et qui peinent à nous faire croire qu’on se trouve face à un jeu sorti en 2009. Difficile de pardonner aujourd’hui ce que l’on pardonnait déjà avec un peu de mal en 2006… Car autant le dire tout de go : la sensation de se frotter à des avatars peinant à afficher une démarche naturelle est vexante. Mais résumer ce Yakuza 3 à un jeu traînant une physique bancale serait une grave erreur. Et le charisme si particulier qui à fait la force de la série se retrouve évidemment au sein de ce 3ème volet.

Pourtant, contrairement aux épisodes précédents, cette fois, la trame scénaristique met un temps fou avant de véritablement se lancer, et les débuts du jeu sont lourdingues au possible, puisqu’ils nous obligent à alterner entre bastons plus forcément au goût du jour (même si elles jouissent encore d’une mise en scène assez violente qui ravira les fans, elles se traînent une fois de plus un gameplay raide comme un coup de trique) et aller/retour peu palpitants. Sans trop vous spoiler, sachez simplement que vous vous retrouverez à la tête d’un orphelinat, et qu’il vous faudra en régler pendant quelques heures les problèmes internes. Vu comme ça, c’est sur que ça ne donne pas franchement envie. Pourtant, le rythme du soft viendra s’installer petit à petit, jusqu’à véritablement décoller lors de votre retour dans les rues de Kabukicho, pardon, Kamurocho, où vous serez amené à diriger un Kazuma, la rage au ventre, prêt à régler ses comptes avec quelques véreux de service. Bref, inutile d’attendre une pléthore de nouveautés dans ce volet, SEGA reprend à la lettre la recette ayant fait le succès de la série, et vous aurez une fois encore droit à votre lot de sous-quêtes, parfois passionnantes, parfois placées dans le seul et uniquement but d’allonger artificiellement la durée de vie, de mini-jeux annexes et de bastons à chaque coin de rue, ou presque. Dommage que la version PAL n’ait elle pas eu le droit aux fonctions poussées qui étaient offertes au sein des bars à hôtesses. Un manque de temps visiblement…

Yakuza 3 ne déçoit pas. Seulement, il donne l’impression de trop s’être reposé sur ses lauriers, et les joueurs qui attendaient une évolution de la série ne pourront qu’être déçus. Mais si vous avez écumé les 2 premiers volets de la saga en long, en large et en travers, vous ne pourrez de toutes façons que pardonner ses écueils à ce 3ème volet. Parce qu’une fois encore, SEGA a su distiller à la perfection l’ambiance si particulière qui colle à la série depuis ses débuts, tout comme il a réussi à injecter des quêtes annexes rudement bien fichues.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une ambiance unique
Doublages remarquables
Des sous-quêtes prenantes

Les –
Toujours pas de traduction en Français
Une version plus ou moins censurée
Concept un peu trop figé

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