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UrgoNight : nous avons essayé le casque qui répare le sommeil

UrgoTech lance un tout nouveau produit de santé connecté : le casque de mesure cérébrale UrgoNight. Pour 500 euros, ce dernier estime pouvoir rééduquer votre cerveau pour retrouver une bonne qualité de sommeil.

Peut-être connaissez-vous UrgoTech, cette startup française spécialisée dans la santé connectée déjà connue notamment pour Urgo Feel, son oxymètre qui favorise la cohérence cardiaque. La petite société s’est donné la mission de rendre accessible au plus grand nombre des technologies jusqu’alors réservées aux professionnels de la santé et/ou particuliers avec un gros budget. Récompensé par le CES Unveiled Paris et son prix de l’innovation, le tout nouveau produit de la marque UrgoNight promet de nous aider enfin à retrouver le sommeil. De nombreuses études révèlent que nous dormons de plus en plus mal. Selon l’enquête menée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) de 2016, nous sommes 73 % à nous réveiller au minimum une fois la nuit et 36 % à vivre avec au moins un trouble du sommeil.

Pour répondre à cet enjeu majeur du XXIe siècle, la jeune pousse a travaillé en collaboration avec des spécialistes du sommeil et des neurosciences. Après quatre années de recherche et de développement, Urgo a dévoilé son casque d’entraînement cérébral connecté et sans-fil. Attendu au CES de Las Vegas en janvier 2019, il débutera dans la foulée une campagne de crowdfunding pour une sortie prévue en 2020. Nous avons eu le privilège de l’essayer le 14 décembre 2018, dans les locaux parisiens de l’entreprise. Voici notre premier avis !

Ergonomie et design

Le casque UrgoNight reprend un style qui ne nous est pas inconnu : plastique blanc et tissus gris, il peut se fondre facilement dans notre intérieur, aux côtés d’un Google Home, par exemple… Il s’installe rapidement sur la tête et s’adapte à toutes les tailles de crâne grâce à son système de serre-tête et un élastique solide. Pour savoir s’il est assez serré et bien positionné, il faut pouvoir sentir les capteurs contre son ossature. Plutôt léger, ce casque se trouve assez confortable pour ne pas déranger, même quelques minutes, le temps d’un entraînement.

L’appareil nécessite d’être rechargé pendant quatre heures pour retrouver 100 % de batterie. Un port micro USB a été prévu sur le casque et peut donc être facilement branché sur secteur. Côté autonomie, il peut tenir environ une semaine soit l’équivalent de trois entraînements.

Fonctionnalités et application

L’UrgoNight ne comporte qu’un seul bouton, sur la partie supérieure. Il permet de le mettre en route et d’activer sa connexion Bluetooth pour l’appareiller à son smartphone. Oui, car tout l’intérêt passe par le jumelage du casque avec l’application mobile, disponible sous Android comme iOS. Gratuite, elle regorge de fonctionnalités : des entraînements, des tests de sommeil, des jeux de mémoire, des informations, une FAQ… et peut-être à l’avenir, un forum où les utilisateurs pourront échanger, se donner des conseils, etc. Urgo se veut rassurant sur nos données personnelles : elles ne quittent pas l’application. Elles restent anonymes, n’ont d’autre intérêt que d’améliorer l’algorithme du feedback et ne peuvent pas être exportées.

Le but n’est pas de nous plonger dans un profond sommeil au moment du coucher. Non, le dispositif peut être utilisé tout au long de la journée, régulièrement, sur un temps moyen et long et a pour objectif de nous réapprendre à dormir. Mais comment cela fonctionne-t-il ? Le casque utilise le neurofeedback, une technique qui n’est pour l’heure jamais sortie des cliniques et centres spécialisés dans la recherche sur le sommeil. Il s’agit d’un feedback en temps réel qui visualise vos ondes du sommeil. UrgoTech a réussi à miniaturiser et simplifier cela. Notre cerveau émet de l’électricité et des ondes dédiées au sommeil qui peuvent être lues grâce aux électrodes de l’UrgoNight. Pas d’inquiétude concernant les ondes, le casque reste passif et ne fait que recevoir les signaux de votre cerveau. Et l’appareil ne semble pas chauffer non plus, je n’en ai pas eu la sensation en tout cas pendant ma session de test.

Chaque entraînement dure environ 15 minutes et peut être répété entre trois et quatre fois par semaines. Les premiers signes d’une amélioration de la qualité du sommeil se font sentir après un mois d’utilisation. Il est conseillé de poursuivre pendant environ trois ou quatre mois pour pour que votre cerveau retrouve les bons réflexes pour favoriser l’endormissement et éviter les réveils nocturnes.

Les entraînements

Avant toute chose il convient de calibrer le casque pour optimiser son fonctionnement avant chaque session de test. Cela peut prendre quelques secondes voire plus d’une minute si vous avez du mal à vous détendre. Par exemple, pour mon premier essai j’ai dû m’y prendre à plusieurs reprises. Difficile de se relaxer quand on est entouré et observé ! Guirec Le Lous, CEO de la société, m’a aussi fait une démonstration. Habitué au dispositif, ce réglage ne lui a pas pris beaucoup de temps. Quand on a l’habitude et que l’environnement est propice, cela semble être assez rapide.

Ensuite, vous pouvez passer à des entraînements. Les exercices proposés ne diffèrent que par leur esthétique : tous demandent exactement le même effort de votre part, à savoir se détendre, faire le vide. Chacun y va de sa méthode : état proche de la méditation, regard dans le vide, oubli de l’entourage, etc. Il faut réussir à reproduire les ondes protectrices du sommeil qui viennent naturellement quand vous dormez la nuit. Trouver sa stratégie peut demander plusieurs tentatives. Je me suis rappelé quelques séances de méditations que j’ai effectuées par le passé et petit à petit, j’ai pu un peu plus me laisser aller.

L’un des exercices que j’ai faits présente un arbre où il faut faire apparaître des feuilles sur les branches. Seules les ondes de sommeil activées peuvent les matérialiser sur l’écran. Ça a quelque chose de presque magique ! L’application récompense les efforts en attribuant des points quand vous réussissez. Vous avez ensuite le droit à un récapitulatif de votre session.

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Toutes les dix séances, vous aurez à remplir un petit questionnaire sur la qualité de votre sommeil. Une manière de suivre sa progression et de constater les améliorations obtenues. Je n’ai bien entendu pas pu procéder à ce test, mais j’espère, dans les prochains mois, pouvoir me rendre compte de l’efficacité, à terme, de l’UrgoNight. Une séance comme celle-ci nous a permis d’en savoir un peu plus et de constater le confort du casque mais pour se faire un véritable avis, il sera nécessaire de l’essayer sur le long terme. Ayant moi-même quelques troubles du sommeil, c’est un produit qui attise forcément ma curiosité. La technique des feedback est utilisée dans des équipements au prix de 2000 euros environ. Le casque propose de la rendre plus accessible puisqu’il coûtera 500 euros au lancement prévu pour 2020. Les précommandes arriveront elles aux alentours d’octobre 2019 et seront ouvertes aux participants de la campagne participative.

Galerie Photo

 

 

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9 commentaires
  1. Bon, pour résumer, VOUS NE L’AVEZ PAS TESTÉ !!!

    Ceci n’est pas un test, POINT.
    De plus, “Je me suis rappelais” MAIS C’EST QUOI CA ?????

    1. Bonjour. Cela s’appelle une faute d’inattention, ça arrive. Un lecteur bienveillant nous l’a signalée on l’a corrigée.
      Il s’agit d’une première prise en main, le casque est dans sa version finale mais l’application n’est pas terminée. Evidemment qu’on ne peut pas avoir un avis définitif en une séance d’une heure, puisque c’est un produit qui doit être utilisé sur la durée pour apporter (ou non) des améliorations sur la qualité du sommeil !
      J’espère qu’on aura la possibilité de le tester, en attendant, voici un article qui propose un premier contact avec l’appareil… Merci.

  2. Tout à fait vrai, encore un article non concluant mais annonçant tout son contraire de manière tendancieuse dans le titre. Zet fatiguant sérieux….

  3. Tout à fait vrai, encore un article non concluant mais annonçant tout son contraire de manière tendancieuse dans le titre. Zet fatiguant sérieux….

  4. Un grosse incohérence dans cet article (en plus de ne pas être un test mais plutôt une pub déguisée…) :
    – “activer sa connexion Bluetooth pour l’appareiller à son smartphone”
    – et plus loin “Pas d’inquiétude concernant les ondes, le casque reste passif et ne fait que recevoir les signaux de votre cerveau.”
    Donc si le le casque n’émet pas d’onde pour mesurer l’activité du cerveau, c’est quand même un périphérique Bluetooth collé au crane… donc l’inquiétude est bien légitime.

  5. Disons qu’on aimerait surtout savoir si pour 500€ on arrive à un résultat (pour ma part je reste dubitatif).

  6. “Ce n’est pas du tout un test mais une prise en main”
    “test” est pourtant le premier mot que l’on lit dans votre article, merci de faire le correctif

  7. Bonjour, est-ce que depuis ce post de 2018, vous avez eu l’occasion de réellement tester le produit ? C’est cela qui serait intéressant

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