Selon La Tribune, qui s’est entretenue avec des “sources proches du groupe”, la nouvelle offre comprend également une clause de non-exécution, d’un montant compris entre 500 millions et un milliard d’euros. En clair, cela veut dire que si le contrat ne pouvait être conclu pour diverses raisons, par exemple au cas où les autorités de la concurrence s’opposeraient au rachat, Bouygues dédommagerait Vivendi de cette somme. Une seconde source du site économique fait état d’une clause un peu moins élevée : “maximum 500 millions d’euros”.
En tout état de cause, le chèque n’est pas négligeable et a le mérite de rassurer. La crainte de voir l’ARCEP s’opposer au rachat SFR était l’un des points faibles de l’offre de Bouygues. Se sachant dédommagée en cas de problème Vivendi sera certainement plus enclin à examiner la nouvelle offre. N’oublions pas non plus que Bouygues bénéficie du soutien de gouvernement, ce qui pourrait sans doute peser dans la décision des autorités de la concurrence. Ceci étant dit, rien ne prouve qu’une telle clause n’existe pas du côté d’Altice.
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Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises mais je vais encore me répeter : Vivendi cherche à vendre SFR rapidement, ils ne sont pas à 500 millions près sinon ils auraient déjà choisi l’offre de BT la première fois.
@Difock788 Merci monsieur le conseiller en finance !
Justement, là SFR pourrait vendre rapidemment avec une garantie en cas d’annulation de la vente. Ça change donc la donne.
Sa permet de rassurer d’une part Vivendi et de les forcer a prendre en considération l’offre et d’autre part ça bloque l’ARCEP dans la mesure où si le deal est effectué il sera difficile d’annuler la vente sous peine de les forcer a verser une somme qui pourrait être considérer comme prejudiciable pour la boite et sa structure (même s’il en ont les moyens).
Plutôt bien jouer donc, même si rien d’étonnant Bouygues a toujours su s’imposer.
Waldoo : c’est bien ce que je dis, Vivendi a le choix entre vendre rapidement et pouvoir vendre plus ou moins rapidement (ça nécessite tout de même l’accord de l’autorité de la concurrence, accord qui peut prendre du temps à arriver) pour un peu plus d’argent. Au final, t’es vendeur et tu cherches à vendre rapidement, tu choisis celui qui fait la meilleure offre sans certitude que ça sera rapide et encore moins possible ou tu choisis celui qui paye cash mais avec une ristourne?
Si la vente se fait avec Numericable il y aura controle également donc ça nira pas tellement plus vite.
L’ARCEP n’a aucun pouvoir sur la mise en place d’une clause de non execution et contrôlera aussi bien la vente a Numericable (même si elle y est favorable) qu’a Bouygues.
Waldoo : ne confonds pas ARCEP et l’Autorité de la Concurrence. L’ARCEP doit donner un avis dans les 2 cas (Numéricable/BT) par contre l’Autorité de la Concurrence devra donner son accord en cas d’achat de SFR par BT (perte d’un opérateur sur un marché concurrentiel). Cette accord nécessitera dans tous les cas un délai supplémentaire qui peut être plus ou moins long (25 à 65 jours ouvrés soit 5 à 13 semaines et vu l’enjeu dans le cas d’un achat par BT, on partirait plutôt sur 65 jours ouvrés pour un examen approfondie de l’opération de concentration).
@Difock788 Merci monsieur le conseiller en finance !
Vu l’empressement du dossier justement je pense pas que ça prendra 65 jours, sachant que SFR est pressé et que le Gouvernement veut s’assurer du suivi rapidemment sans cafouiller (du moins essaieront-ils)
Dans tout les quoi ce n’est pas le temps de l’ARCEP+65Jours vu que les controle se font séparément et commenceront plus ou moins en même temps.
Si Vivendi veut s’en debarasser vite c’est une chose mais attendre un tout petit peu pour gagner plus leurs conviendra forcément.
Le choix se fait plus officieusement selon moi sur les intérêts que Vivendi peut obtenir a ce que Bouygues deviennent aussi important.
Mais ça on en connaitra pas les détails.
Il est normal que Bouygues fasse une offre en béton.
Waldoo : Je me suis renseigné entre temps, vue l’ampleur de l’achat, il est également nécessaire d’avoir l’accord de l’Autorité de la Concurrence Européenne ce qui prendrait plusieurs mois et en acceptant une offre en avril, l’accord serait donné par l’Europe en fin d’année 2014 ce qui serait très long. Et c’est en fait là que ça bloque pour Vivendi qui ne s’inquiète pas tellement de l’autorité de la concurrence française qui fera ce que le gouvernement lui dira de faire (notamment le ministre de l’économie) mais l’Europe est loin d’être acquise à la cause de ce rachat. Enfin ça, c’est les bruits de couloir chez Bouygues et Vivendi.
Il y a aussi qqs rumeurs de d interets persos chez differents acteirs de vivendi 😉
De plus, niveau emploi Bouygues est la.pire des solutions et le gvt Francais est tellement corrompu qu ils se fichent de ca…
Je sais qu en ecconomie il n y a pas de sentiments mais vivendi semblait vouloir qqs garanties sur l emploi…
trop fort le M. conseiller
sinon, Alice n’a qu’a écarter les cuisses comme dans la chanson… et SFR ira au pays des merveilles.
blague à part, je préfèreai que le réseau SFR aille à Free ou même à Numéricable. Ca permettrait de stabiliser le réseau Free ou à Numéricable de s’implenter et surtout de limiter Bouygues car si les parts de marché sont plus importantes pour cet opérateur, il sera libre d’augmenter les tarifs publics… en plus l’état soutient Bouygues ca va pas aider.
et devinnez qui va payer et gueuler… M. le conseiller et tous ceux qui se moquent de lui !
autre blague à part… les 500 millions viennent de bouygues ou de nos impots via le l’accrod de principe entre Etat et l’opérateur ?
??? houston. Problème GPS. Pensais me poser au Journal du Geek,
mauvaises coordonnées.
Je vous indique ma position : Journal de la Finance.
– extraction demandée !
pour les salariés SFR, je pense qu’il est préférable que numericable rachète plutôt que bouygues …