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Après 20 jours de tournoi, l’I.A. Libratus a mis les quatre pros du Poker au tapis

Prête mi-janvier (on vous en parlait ici), l’intelligence artificielle développée par l’université Carnegie-Mellon, la bien-nommée Libratus, a conclu ses 20 jours de tournoi avec de probantes…

Prête mi-janvier (on vous en parlait ici), l’intelligence artificielle développée par l’université Carnegie-Mellon, la bien-nommée Libratus, a conclu ses 20 jours de tournoi avec de probantes victoires sur ses adversaires humains.

les joueurs

Dans la vraie vie, elle serait d’ailleurs repartie avec 1.76 million de dollars dans sa besace. Pour l’occasion, Libratus était opposée à 4 joueurs professionnels de Poker, à savoir Jason Les, Dong Kim, Jimmy Chou et Daniel McAulay.

Comme DeepMind (brillante I.A. qui s’est mise en valeur l’an dernier en venant à bout du champion coréen de Go Lee Sedol), Libratus apprend et progresse à chaque nouveau match, fort de nouvelles situations vécues. Après chaque jour, un meta-algorythme analysait les lacunes de Libratus. qui avaient été identifiées et exploitées par les joueurs pro, puis corrigeaient ses lacunes. Son équipe de développement note que cette nouvelle façon d’apprendre a été une avancée cruciale dans la progression de l’I.A.. Par le passé, les chercheurs développaient des algorithmes qui tentaient de trouver des lacunes chez l’adversaire.

À noter que cette performance se résume pour l’heure à des duels. Libratus ne s’attaquera pas tout de suite aux parties à plus de 2 joueurs, qui nécessiterait de toutes autres stratégies et algorithmes.

Une victoire pleine de promesses

Spécifiquement conçue pour répondre aux particularités du Poker en un contre un et être performante sur une table de Texas Hold’em, Libratus donne matière à penser pour d’autres applications. Frank Pfenning, à la tête du CMU (Computer Science Department), imagine déjà la suite.

Développer une intelligence artificielle qui peut bluffer avec succès est une avancée scientifique immense et a de nombreuses autres applications. Imaginez que votre smartphone puisse un jour être capable de négocier le meilleur prix pour l’achat d’une voiture pour vous. Ce n’est que le début.

Pour aller plus loin

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10 commentaires
  1. “Imaginez que votre smartphone puisse un jour être capable de négocier le meilleur prix pour l’achat d’une voiture pour vous. Ce n’est que le début.”

    Ouai, ou alors seules les grosses entreprises auront les moyens pour se payer ce types de services avec des résultats probants, et c’est nous les gens lambda qui se retrouveront à devoir négocier notre crédit avec une IA, en sachant pertinemment qu’elle nous entubera à l’arrivée (et surement bien plus qu’une personne physique).

    1. Bof, le principe existe déjà aujourd’hui, les prix sont fixés par les constructeurs, les remises par des petites formules de calcul, rien de bien sorcier mais tout ça est déjà très cadré et les mecs n’ont que peu de marge.
      Je ne pense pas qu’il faille voir ce genre de techno comme un outil de vente ou d’achat, ce genre de techno aura plutôt pour but d’avoir d’assister les gens au quotidiens, de prévoir leurs besoins et leur désir, d’anticiper les choix, d’apprendre à connaitre l’Humain de + en +… jusqu’au soulevement des machines!!

  2. J’imagine qu’une telle IA ravira les propriétaires de site de poker en ligne qui pourront mieux plumer les idiots qui oseront mettre de l’argent dedans

    1. Les sites de poker sont régulés et que les joueurs non humains y sont interdit, le seul risque de se faire plumer est de tomber sur plus fort que soi.

    2. Beaucoup comme toi pensent que les sites de Poker “trichent”, et pourtant ils n’ont aucun intérêt à le faire. Un site de poker se rémunère que tu gagnes ou que tu perdes … soit sur la taille (% du pot) en cash game, soit avec une partie des droits d’entrée pour les tournois. Après, que ce soit le joueur A ou B qui gagne, ca ne les intéressent pas.

      1. Si ce n’est pas un site de poker, ce sera un mec qui en fera un bot pour jouer à sa place ^^ Les sites de jeu en ligne je m’en méfi énormément, car à l’époque déjà il y avait ce genre de comportement avec des technique pour empecher de minimiser les pertes (sur la roulette par exemple)

  3. La question que je me pose c’est : L’IA a-t-elle vraiment bluffé en jouant ou s’est juste fiée aux probabilités de gain de sa main en la comparant avec celle de son adversaire ?

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