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Un complot au faux iPad derrière l’electronics ban américain et britannique

Décidé un peu à la surprise générale la semaine dernière, l’electronics ban serait le résultat « d’une combinaison de facteurs » selon The Guardian. L’un d’eux impliquerait l’utilisation d’un faux iPad pour y cacher des explosifs.

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Tablettes, ordinateurs portables, liseuses électroniques, consoles de jeux portables, ou encore appareils photo, depuis la semaine dernière, ces appareils électroniques sont interdits de vols cabine sur neuf compagnies aériennes provenant de huit pays du Moyen-Orient. Une décision étonnante qui a suscité de nombreuses réactions, dont celle, trollesque, de la compagnie aérienne Royal Jordanian.

Les autorités américaines et britanniques espèrent ainsi prévenir les risques d’attentats que les services secrets prédisent imminents. Des attentats qui pourraient être perpétrés grâce à une bombe cachée dans un faux iPad, précisent des sources chargées de la sécurité.

D’après The Guardian, l’interdiction « n’est pas le résultat d’un incident en particulier, mais d’une combinaison de facteurs ». L’un d’eux est la découverte d’un projet visant à embarquer un faux iPad à bord contenant des explosifs. Les autres détails du « complot », comme la date, le pays où l’attentat devait être perpétré ainsi que le groupe derrière le projet est resté secret.

Une menace réelle pour la sécurité aérienne

Une menace prise suffisamment au sérieux par les autorités américaines et britanniques pour justifier l’electronics ban. Si cette découverte confirme les craintes des agences de renseignement sur la volonté de Daesh d’embarquer clandestinement des explosifs à bord des avions, rien ne dit qu’ils sont parvenus à concevoir de telles bombes miniatures, indétectables par les services de sécurité des aéroports.

Toutefois, cette méthode n’est pas sans précédent, rappelle le quotidien britannique. En février 2016, un avion de ligne somalien a été touché par une explosion déclenchée par un kamikaze qui avait probablement caché la bombe dans son ordinateur portable. Le terroriste avait été aspiré par le trou d’air causé par l’explosion.

Un risque plus grave qu’une explosion en soute

Une explosion en cabine pourrait avoir plus d’impact qu’en soute puisque le terroriste pourrait fixer la charge sur une porte ou une fenêtre alors qu’il n’a aucune prise sur la position de la charge en soute, note le Guardian.

L’electronics ban britannique vise 6 pays (Égypte, Jordanie, Liban, Arabie Saoudite, la Tunisie et la Turquie) et 6 compagnies aériennes (British Airways, EasyJet, Jet2, Monarch, Thomas Cook et Thomson), quant à l’interdiction américaine, elle touche neuf compagnies aériennes (Royal Jordanian, EgyptAir, Turkish Airlines, Saudi Airlines, Kuwait Airways, Royal Air Maroc, Qatar Airways, Emirates et Etihad Airways) et 8 pays Jordanie, Égypte, Turquie, Arabie saoudite, Qatar, Koweit, Émirats arabes unis et Maroc.

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5 commentaires
  1. #sécurité pipeau
    Il y a déjà plus de 10 ans, le mossad avait piégé le téléphone portable d’un gars. Quand il a ouvert le clapet, il lui a pété à la gueule. Les téléphones restent autorisés. Je ne suis pas spécialiste en explosif, mais je pense qu’un rouge à lèvre rempli d’un truc costaud peut tout aussi bien faire un énorme trou dans la carlingue qu’un faux ipad ou du moins, provoquer la même décompression…
    #sécurité pipeau

  2. Et qu’est ce qui empêcherait un terroriste de partir dans un autre pays depuis lequel il pourrait embarquer pour les US avec son matos ?

    Décision débile et démagogue de l’administration Trump.

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