Passer au contenu

Les scientifiques veulent relancer une mission vers Pluton

Pluton, découverte en 1930, est restée bien mystérieuse pendant presque un siècle. Le 14 juillet 2015, nous avons pu découvrir le visage de la planète naine pour la première fois grâce à la sonde New Horizons. Une sonde qui n’a fait que survoler l’astre pour ensuite se diriger vers le fin fond de notre système solaire. Les scientifiques ont semble-t-il été convaincus par cette expérience à tel point qu’ils militent pour une nouvelle mission, plus longue, cette fois.

Retour sur Pluton

La sonde New Horizons n’a fait que passer à côté de Pluton, mais ce passage, aussi court fût-il, a permis aux scientifiques du monde entier d’en apprendre énormément sur cet astre perdu au fond de notre système solaire.

Alan Stern, qui dirige la mission New Horizons de la NASA, a indiqué à Gizmodo que la communauté scientifique était déjà sur le pied de guerre pour monter une nouvelle mission. Pas de plan acté pour le moment, selon lui, mais les chercheurs travaillent sur les priorités d’une mission future.

L’idée serait ici d’envoyer une sonde plus avancée autour de Pluton. Au lieu de faire passer la sonde près de la planète pour ensuite lui faire continuer son chemin, Stern envisage de la placer en orbite, afin d’étudier cet astre mystérieux de très près. Il est vrai que Pluton n’était qu’une étape pour la mission de New Horizons, dont l’objectif est d’étudier le plus d’objets transneptuniens possibles.

Stern insiste bien sur le fait qu’une nouvelle mission n’est pas une idée lancée en l’air, comme ça, mais un vrai projet qui se concrétisera à l’avenir et qui pourrait être acté dès l’année prochaine. Un projet qui prendra du temps à mettre en place. De plus, le début de la mission ne serait pas synonyme de découverte instantanée.

Pluton, c’est loin. Très loin. La sonde New Horizons a mis neuf ans à l’atteindre. Il ne faut pas s’attendre à voir les paysages de la planète naine de sitôt, du moins pas dans la prochaine décennie.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

11 commentaires
  1. Déjà que ça a mis 9 ans juste pour passer à coté à pleine vitesse alors pour mettre en orbite le satellite , ça risque d’augmenter considérablement la durée de mission ou le poids de l’engin.

    1. quel différence ca fait pour la durée du trajet si tu mets en orbite ou pas le satellite ? Aucune a mon avis mais je peux me tromper

      1. Si tu arrives trop vite tu choperas pas l’orbite, au mieux ça déviera la trajectoire. Il faut donc, au moins, un temps de décélération. Et je ne considère pas le poids supplémentaire nécessaire pour faire ce freinage.

        1. Ben
          en fait tout dépend de la technologie utilisé pour la propulsion du bousin. Il
          me parait évident qu’ils utiliseraient une propulsion plasmique, la ou la sonde
          New Horizon n’est même pas propulsé (elle est ejecté de la Terre puis corrige
          réguliérement sa trajectoire), un moteur ionique permet d’accélérer en ne
          dépensant que très peu de carburant. Bref, y’a moyen que ça prenne moins de 9
          ans pour allez la bas.

          1. J’avoue que j’ai répondu “dans l’absolu”. Je n’ai pas regardé comment fonctionnait New Horizons. Et niveau propulsion, si tu me sorts pas les noms exacts des moteurs dans Kerbal y’a des chances que ça me parle pas ^^

          2. Haha, t’inquiéte je bosse dans une boite qui fait des satellites, c’est plus facile d’êtres au jus sur ces techno ^^

          3. y’a encore un peu de mise au point à faire sur les propulsion plasmique… pour le moment on s’en sert pour du maintien en orbite ou changement d’orbite, ou pour des déplacements pas trop loin du soleil.

          4. La Nasa à envoyé une sonde dans la ceinture d’asteroïde avec cette techno. Alors oui il faut l’adapter mais elle est la et je peux t’assurer qu’elle est clairement au point.

          5. je ne dis pas que ça fonctionne pas, au contraire. Mais pour aller jusqu’à pluton, c’est quand même assez chaud, il faut alimenter le moteur en courant. Il parait (vu sur Wiki) que la naza travail sur un générateur nucléaire pour ne pas seulement dépendre de l’énergie solaire. Ça leur permettrai d’avoir un moteur fonctionnel même à l’ombre. C’est ce générateur qu’il va falloir mettre au point, après les possibilité seront illimitées !

      2. En cherchant un peu les données de la mission pour t’expliquer je suis tomber sur un passage qui résumé très bien la chose. je te le mets 😉

        L’envoi d’une mission jusqu’à Pluton nécessite plus d’énergie qu’un
        lancement vers les huit planètes du système solaire. Pluton est située
        aux franges du système solaire et pour que New Horizons puisse l’atteindre sans que cela prenne plusieurs dizaines d’années, il est nécessaire de lui imprimer une vitesse qu’aucun lanceur n’a jamais atteinte. La vitesse héliocentrique (par rapport au Soleil) de la sonde spatiale, qui est de 45 km/s au lancement dans la configuration retenue, chute à 19 km/s au niveau de Jupiter puis à 10 km/s
        au niveau de Pluton si aucune manœuvre intermédiaire est effectuée. Les
        concepteurs de la mission ont opté pour une trajectoire indirecte ayant
        recours à la technique de l’assistance gravitationnelle qui permet de gagner 5 km/s
        dans le scénario retenu. L’assistance gravitationnelle permet à une
        sonde spatiale d’accroître sa vitesse tout en changeant sa direction
        grâce au survol à basse altitude d’une planète effectué dans des
        conditions très précises. Plusieurs scénarios ont été étudiés combinant
        l’assistance gravitationnelle de une ou plusieurs planètes : simple
        survol de Jupiter (trajectoire JGA), survol de la Terre puis de Jupiter,
        deux survols de Vénus suivi du survol de la Terre et de Jupiter. Les
        trajectoires comportant des survols multiples permettent de diminuer la
        puissance du lanceur nécessaire et donc le coût de la mission mais
        présentent l’inconvénient d’allonger la durée du transit vers Pluton.
        Pour qu’une manœuvre d’assistance gravitationnelle puisse se réaliser,
        il est nécessaire que la planète survolée soit située à des emplacements
        bien précis. Pour la trajectoire JGA finalement retenue car la plus
        efficace, la fenêtre de lancement
        s’ouvre tous les treize mois. Compte tenu des contraintes de calendrier
        de la mission deux opportunités de lancement sont identifiées :
        décembre 2004, caractérisée par une assistance de Jupiter
        particulièrement efficace, et janvier 2006. La fenêtre de lancement de
        2004 ne sera pas retenue du fait du retard pris par le projet11.

        La masse relativement réduite de la sonde spatiale (478 kg) découle directement de la vitesse que le lanceur doit imprimer à New Horizons. Bien que la fusée utilisée soit la version la plus puissante du lanceur lourd Atlas V, un étage à propergol solide de type Star 48B permettant d’accroitre la vitesse de 4,1 km/s a dû être ajouté pour permettre aux quelques centaines de kilogrammes de la sonde d’atteindre la vitesse désirée11.
        New Horizons va survoler Pluton à une vitesse de 13,7 km/s.
        Dans ces conditions, il n’est pas envisageable de placer la sonde
        spatiale en orbite autour de la planète naine car cela nécessiterait que
        plusieurs tonnes d’ergols
        soient ajoutés pour que celle-ci parvienne à l’aide de sa propulsion à
        réduire suffisamment sa vitesse. L’absence d’une atmosphère dense ne
        permet pas non plus d’envisager un aérofreinage pour remplir cet objectif.

        Wiki.

        Pour les autres , New Horizon était alimentée par du plutonium 238, ya pas trop soleil aux confins du systeme solaire. La sonde comprenait également 77kg d’ergols pour les corrections de trajectoire…
        Quand à la propulsion plasmique, compte tenu de la progression de son développement , c’est difficile de dire si la techno est compatible avec le cahier des charges d’une mise en orbite de sonde sur Pluton

  2. Cassini-Huygens a réalisé un exploit similaire avec Titan !… La distance ne fait pas grand chose, surtout que la technologie ne cesse d’évoluer … en tout cas, l’informatique de navigation ( ce que dans les romans SF , on nommait “l’astronavigraphe” ) !… La future sonde, donc beaucoup plus avancée que New Horizons, devra disposer des rétro-fusées pour son freinage et la mise en orbite !….( Plus un atterrisseur, au diable, l’avarice !…)
    Quant au trajet jusqu’à Pluton, la techno évolue elle aussi !…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *