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Nvidia drague les opérateurs téléphoniques pour développer le cloud gaming sur mobile

L’annonce de Google Stadia a vivement fait réagir le reste de l’industrie. Et Nvidia n’a pas l’intention de faire un trait sur le marché florissant du cloud gaming.

Le roi de la carte graphique a vite compris que le cloud gaming était un marché d’avenir, mais son service GeForce Now est dans une phase de semi-sommeil depuis un moment déjà. Les annonces en grande pompe de Google et de son service Stadia semblent néanmoins avoir mis un coup de fouet au reste de l’industrie. Ainsi, chaque acteur met désormais en avant les avantages qu’il y a à choisir son service de cloud gaming.

Chez Nvidia, la grande force réside dans le fait de pouvoir retrouver l’intégralité de sa ludothèque dans les nuages, qu’elle provienne de Steam, Battle. Net ou le récent Epic Game Store. Il faut pour cela utiliser le service sur Windows ou Mac OS, mais les applications mobile ne sauraient tarder. Google devra lui convaincre les éditeurs de rejoindre son catalogue.

Mais la firme américaine a réalisé que les plateformes mobiles sont devenues un véritable terrain de chasse aux nouveaux clients. Avec la montée en puissance des SoC de nos smartphones, le streaming de jeu (même lourds) devient parfaitement envisageable. Et cette liberté de pouvoir jouer n’importe où est largement revendiquée par les gamers.

C’est dans cette optique que Nvidia a annoncé la création de la GeForce Now Alliance en mars dernier. Grâce à cette dernière, la marque a fait savoir qu’elle désirait s’associer avec des opérateurs téléphoniques à travers le globe afin de déployer son service à très grande échelle. Elle a par ailleurs mis en avant le fait qu’ils pourraient profiter de ses nouveaux serveurs RTX, spécialement optimisés pour le cloud gaming.

Une publicité pour Google Stadia

Nvidia veut ainsi se préparer à l’arrivée de la 5G, qui devrait offrir les débits nécessaires pour jouer partout sans rogner sur la qualité. Elle estime donc qu’elle grossira plus vite avec l’appui des opérateurs télécoms. Ses premiers partenaires officiels sont Softbank au Japon et LG U+ en Corée du Sud. Aucun français n’a pour l’instant montré un intérêt, mais la firme a laissé entendre que sa porte était grande ouverte. La “guerre des nuages” se prépare.

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