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Mêmes les guéris du COVID-19 finiraient avec des problèmes cardiaques

La COVID-19 a beau être une pneumonie virale, elle semble aussi s’attaquer au cœur. Deux nouvelles études scientifiques le prouvent : le virus cible aussi le cœur et peut provoquer des anormalités cardiaques, pour ceux qui en guérissent.

Crise cardiaque.
Crédits : Pexels / Pixabay.

De toute évidence, le traitement à l’hydroxychloroquine n’est pas le seul à provoquer des problèmes cardiaques chez les malades atteints de la COVID-19. Si les effets secondaires, à court-terme et à long-terme, de la maladie sont encore méconnus, deux nouvelles études attestent de son impact sur le cœur même chez des patients parmi les cas les moins graves. Toutes deux ont été récemment publiées par des chercheurs et médecins allemands dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association – Cardiology. La première a eu l’occasion d’examiner un groupe de 100 individus, considérés comme guéris d’une infection au coronavirus SARS-CoV-2. Passés sous un IRM cardiaque, 78 d’entre eux auraient présenté des anormalités cardiaques, inexistantes jusqu’alors. 60 personnes examinées souffraient d’une inflammation du myocarde encore vivace. 33 de ces patients ont dû être hospitalisés pour rester en observation, par la suite. “L’existence d’un impact sur le cœur semble indépendante des antécédents de santé ou de la sévérité et du temps entre la guérison et le diagnostic, déclarent les chercheurs en conclusion de leur étude. Ces découvertes soulignent la nécessité de concentrer les recherches futures sur les conséquences cardiovasculaires à long-terme de la COVID-19.”

Les cardiologues, à l’origine de la seconde étude, se sont eux demandés pourquoi et comment cet effet secondaire avait pu se manifester chez des personnes atteintes de la maladie. Pour rappel, celle-ci provoque une inflammation pulmonaire et non cardiaque. Pour preuve, au cours de l’autopsie de 39 victimes de la COVID-19, ils n’ont trouvé aucune trace d’inflammation cardiaque. Néanmoins, l’analyse des tissus du myocarde a révélé la présence de particules virales. Selon les chercheurs, sans trace apparente de myocardite, il est impossible de dire comment le virus se positionne dans le cœur et comment il peut agir pour provoquer de tels effets secondaires chez les patients qui en guérissent. Cette trouvaille rend donc les scientifiques et médecins perplexes, qui demandent à ce que d’autres se penchent plus longuement sur la question.

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3 commentaires
  1. Mince… donc l’hydroxychloroquine de sa sainteté raoult ne va pas suffire? Encore une invention de big pharma pour nous faire peur, comme le sida #noussachons

  2. C’est tout simplement car le virus ne s’attaque pas aux “tissus” eux mêmes, mais à la partie du système nerveux qui gère la vasoconstrictions de nos veines et artères, si le corps à des problèmes sous-jacents et non mis en évidence jusque là ;la vasoconstriction induite par le virus provoque une hypoperfusion sanguine des tissus qui en souffrent puis le corps crée des des tissus cicatriciels fixant le problème qui en devient pérenne.
    La solution? : l’aspirine, mais c’est sans doute pas assez cher.

  3. C’est vrai que si on avait déjà un médicament sous le bras qui était efficace les industries ne sauteraient pas dessus pour le produire en masse et quand même monter les prix … on a vu ce qui s’est passé avec le masque , c’est pas parce que c’est pas cher aujourd’hui que ça ne peut pas l’être plus tard lorsque tout le monde en aura besoin …
    Donc ” c’est sans doute pas assez cher” c’est idiot comme “argument”, et ça contribue à propager la vague complotiste à un moment où on n’en a pas besoin …

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