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KLM teste un modèle réduit du Flying-V, sa future aile volante

KLM veut réduire l’empreinte carbone de ses avions. La compagnie aérienne, partenaire d’Air France, a testé un modèle réduit de sa future aile volante, le Flying-V !

Crédit : TU Delft
Crédit : TU Delft

Avant que le trafic aérien ne soit en grande partie paralysé par la pandémie, l’ensemble de l’industrie avait une autre crise sur les bras : celle de la « honte de l’avion » ressentie par de plus en plus de voyageurs inquiets de l’empreinte carbone élevée de ce mode de transport. Il est donc devenu impératif, aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les constructeurs, d’apporter des réponses à ces inquiétudes. KLM, le partenaire néerlandais d’Air France, et Airbus planchent sur le sujet depuis plus d’un an avec un projet d’aile volante, le Flying-V.

Test concluant

Cet avion, qui ressemble davantage à une aile volante qu’à un avion traditionnel, est encore loin de transporter ses premiers voyageurs. Mais les ingénieurs de KLM et l’université de technologie de Delft (TU Delft) basée aux Pays-Bas ont testé un premier prototype modèle réduit. L’appareil, de trois mètres de large et pesant 22,5 kilos, a permis d’identifier plusieurs problèmes qui seront corrigés sur les prochains modèles.

Le test, réalisé sur une base aérienne en Allemagne cet été, consistait en un décollage, quelques manœuvres en vol, ainsi que l’atterrissage avec des batteries presque vides. Le décollage s’est bien passé, ce qui a permis de valider les choix de design de l’équipe. En revanche, il faudra revoir le centre de gravité de l’appareil et améliorer la télémétrie. Le retour sur le plancher des vaches a également été l’objet de quelques frayeurs. Après tout, un vol d’essai de prototype, c’est aussi fait pour ça !

Les données collectées pendant ce vol vont aussi servir à la modélisation de la réplique logicielle de l’avion. Celle-ci pourra ensuite être testée de fond en comble dans un simulateur de vol, avec l’objectif d’améliorer les caractéristiques en vol. Les équipes vont également continuer à fabriquer et à affiner des prototypes pour de futurs vols.

Le Flying-V doit pouvoir transporter autant de voyageurs qu’un A350, tout en consommant 20% de carburant de moins. Il est aussi conçu dans l’optique de pouvoir être accueilli dans tous les aéroports du monde, sans aménagements supplémentaires.

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Source : TU Delft

2 commentaires
  1. C’est un projet intéressant par contre il faut voir aussi ce que cela donnerai du côté des aéroports car je pense qu’aujourd’hui l’avion ne pourrait simplement accueillir aucun passager à une porte d’embarquement, vu son envergure pourrait aussi poser problème au niveau du roulage.

  2. Les noise loader sont capables de s adapter facilement vu le niveau d articulations posible ,le vrai soucis est la hauteur comme sur un a380 et la longueur de l avion pour qu il ne deborde pas sur la taxiway

    La honte de l avion hormis chez qq individus jaloux et les medias soit disant bien pensant les gens s en tapent et avec une femme qui est ds le secteur du tourisme je sais de quoi j ecris

    Comme il a 2 ans les manifs des jeunes pour le climat super ds notre avion en route pour la Thailande blinde de jeunes ecolos 🤣😂🤣

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