Les chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney en Australie, ont travaillé sur un bras robotisé capable de saisir des objets de toutes sortes d’une manière sécurisée, en s’enroulant tel un serpent autour d’un point de préhension. Une sorte de « langue » très agile dont le fonctionnement se rapproche de celui d’une trompe d’éléphant !
Pas de muscle mais beaucoup de matière grise
Mais au contraire de l’appendice éléphantesque qui contient 40.000 muscles, ce serpent n’en intègre aucun. En fait, il est composé de matériaux dont la structure évolue en fonction de la chaleur : rigide avec le froid, souple avec la chaleur. En multipliant les couches de ces matériaux sensibles à la température, cette « trompe » artificielle peut s’enrouler autour d’elle même et d’un objet.
Ce robot intègre aussi un capteur de force temps réel 15 fois plus sensible que les précédentes applications de la technologie. Cela lui permet de savoir quand une prise en main douce ou plus serrée est nécessaire en fonction de l’objet à saisir. Ce serpent animé de bonnes intentions se pose en alternative aux systèmes robotisés de préhension plus traditionnels qui reproduisent les mains humaines, avec des doigts à la mobilité plus contrainte que cet appareil.
Les chercheurs de l’université australienne pensent que leur invention a de l’avenir dans le milieu de l’industrie, mais aussi dans le secteur médical pour des procédures non invasives. Il suffit (façon de parler) de miniaturiser le plus possible cette « trompe »… Il ne manque plus qu’un partenaire industriel se signale pour que cet appareil devienne réalité.
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