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Des scientifiques recherchent la glace la plus vieille du monde

La glace la plus vieille de l’histoire, c’est ce que cherchent des scientifiques de l’université de Princeton. Leur objectif : récolter les petites poches d’air coincées dans les échantillons de glace pour analyser la qualité de cet air préhistorique.

Photo by Deborah Diem on Unsplash

Des scientifiques de l’Université de Princeton sillonnent l’antarctique à la recherche du plus vieil échantillon de glace de l’Histoire. Selon eux, les échantillons présents sur le continent pourraient être vieux de plusieurs de centaines de milliers, voire de millions d’années. Un groupe affirme avoir trouvé de la glace vieille de plus de 8 millions d’années et établit son âge par datation au carbone des cendres volcaniques trouvées sur la glace. Si cette donnée est sujette de débat du côté de la communauté scientifique, c’est tout de même une avancée spectaculaire dans l’évaluation de la qualité de l’air de cette période.

10 % du volume des échantillons glaciaires

En effet, les scientifiques s’intéressent tout particulièrement aux bulles d’air qui les composent. Selon les scientifiques, ces gaz atmosphériques représentent environ 10 % du volume des échantillons glaciaires. “Quand on extrait la glace, elle est essentiellement limpide, sauf qu’elle est remplie de minuscules bulles”. Ces petites proches d’air renfermeraient selon eux des échantillons d’air préhistorique, qui analyseront par la suite. Sur Twitter, le docteur John Andrew Higgins détaille le procédé utilisé par les scientifiques pour extraire l’air des échantillons de glace. Il explique qu’il est fondu et que l’air est ensuite transféré sous vide et analyser pour sa composition chimique. Concrètement, l’air prélevé permettra aux scientifiques de mieux comprendre comment les niveaux de dioxyde de carbone ont changé au cours de l’Histoire de la Terre et ainsi aider les chercheurs en climatologie à mieux saisir l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique. “L’une des plus grandes questions sur le réchauffement moderne, et le changement climatique anthropique, est de savoir à quel niveau réchauffement doit on s’attendre, avec la quantité de CO2 dans l’atmosphère” explique Sarah Shackleton, l’une des chercheurs de l’Université de Princeton.

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Source : NPR.org

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