En janvier dernier, Xiaomi subissait l’une des dernières actions du gouvernement Trump avant sa passation de pouvoir à Joe Biden. La marque chinoise, accusée de participer à une vaste opération d’espionnage industriel menée par Pékin avait en effet rejoint la liste noire des État-Unis, aux côtés de neufs autres entreprises dont TikTok. Une décision que le nouveau géant chinois avait contesté dès son officialisation, en entamant une procédure judiciaire pour faire annuler sa mise sur liste noire. Vendredi 12 mars 2021, le tribunal américain a finalement rendu son verdict sur l’affaire, et tranché en faveur du constructeur high-tech. Selon le juge en charge de l’affaire Rudolph Contreras, l’injonction émise par Donald Trump était en effet “arbitraire et capricieuse”.
La liste noire, c’est quoi ?
A ne pas confondre avec l’entity list, qui interdit toute relation commerciale avec le pays, la liste noire américaine a “simplement” pour vocation d’empêcher le financement d’entreprises trop proches du gouvernement chinois par des investisseurs américains. Concernant Xiaomi, le gouvernement Trump avait pris cette décision après que son fondateur Lei Jun ait reçu le prix “d’entrepreneur exceptionnel du système socialisme à caractéristiques chinoises”, rapportait le Wall Street Journal à l’époque.
Conséquence directe de cette décision, la Cour a fait annuler la restriction du décret 13959, qui interdisait aux investisseurs américains d’acheter ou de posséder des actions Xiaomi. Ce dernier a en effet estimé qu’il était injuste de catégoriser Xiaomi comme une “Communist Chinese military company” (CCMC). Pour rappel, jusqu’à présent 75% des actions de l’entreprise étaient détenues par ses cofondateurs Lei Jun et Bin Lin. Les 25% de parts restantes étaient partagées entre les différents actionnaires, dont de nombreuses sociétés américaines.
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C’est Apple qui va faire la gueule.
Lui qui pensait que ça aurait fait comme Huawei.
Il va bien nous trouver autre chose pour conserver la première place du marché.