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La Grande Barrière de corail sur la liste des sites en danger ? L’Australie gronde

La Grande Barrière de corail, au nord est de l’Australie, est un joyau naturel en danger. Le réchauffement climatique provoque des épisodes de blanchiment des coraux extrêmement inquiétants pour la survie de cet écosystème unique au monde.

Dans une recommandation qui a fait l’effet d’une bombe, l’Unesco a demandé à ce que la Grande Barrière de corail soit inscrite sur la liste des sites en danger du patrimoine mondial. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture estime qu’il est urgent de prendre des mesures visant à contrecarrer les effets néfastes du réchauffement climatique.

Décision environnementale ou politique ?

Si la décision d’inscrire la barrière sur la liste des sites en danger était prise, cela signifierait entre autres que les activités touristiques autour du site seraient proscrites. Or, cela représente des milliers d’emplois créés grâce aux curieux du monde entier qui viennent admirer cette merveille naturelle. Et l’Australie, la « gardienne » de la Grande Barrière, n’y est pas prête.

Le pays a en effet vivement réagi à cette recommandation, estimant avoir été pris de court. Le ministère australien de l’Environnement a défendu les mesures prises pour protéger le récif corallien et dénoncé une « subversion complète » du processus normal d’inscription sur cette liste. Depuis des années, Canberra tente par tous les moyens d’éviter la liste des sites en danger.

Par ailleurs, l’Australie déplore une « décision politique » : les autorités pensent que la main de Pékin est derrière cette recommandation. La Chine et l’Australie sont en effet en bisbilles sur bon nombre de sujets et la paranoïa est à son comble. Mais pour les ONG environnementalistes comme pour l’Unesco, il s’agit d’une décision guidée par la protection de la barrière : depuis 2015, le récif a subi trois épisodes majeurs de blanchiment des coraux. Et les perspectives à long terme ne sont du tout optimistes.

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3 commentaires
  1. Le problème pour la barrière, c’est pas tant le tourisme que les mines de charbon dont l’Australie est le 1er exportateur mondial…

  2. Si l’Australie est effectivement un exportateur de charbon, il ne faudrait pas non plus tomber dans la démagogie … La Chine est le premier, et de très loin, exportateur de charbon.
    A tel point que la production annuelle de la Chine est supérieure à celle des 4 nations cumulées la suivant dans le top 5 …

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