The Boys : 3 (grosses) différences entre la série et les comics

La saison 3 de The Boys vient de tirer sa révérence, après huit épisodes riches en explosion et fluides en tous genres. Pour les abonnés Prime Vidéo, les mois à venir vont être synonymes d’attente interminable. Malgré la publication d’un omnibus imposant aux éditions Panini, et l’annonce d’un premier spin-off en live action baptisée Gen V, la saison 4 n’arrivera pas avant la fin de l’été prochain, le tournage venant tout juste de débuter.

Si vous n’avez jamais lu les romans graphiques de Garth Ennis, l’attente déjà interminable de la saison 4 est une bonne excuse pour entamer la lecture de l’imposante saga publiée entre 2006 et 2012. D’autant plus qu’à la manière de The Walking Dead, la série d’Amazon Prime Video a très vite réussi à s’affranchir de l’œuvre originale pour distribuer ses propres mandales. Plusieurs différences majeures existent d’ailleurs entre les deux versions.

Des changements de sexe à la pelle

Pour coller au mieux à sa nouvelle intrigue, la série The Boys a fait le choix de modifier bon nombre de personnages. Certains n’existent pas dans l’adaptation sérielle, d’autres au contraire sont inédits, comme le jeune Ryan. La plupart du temps, Eric Kripke a fait le choix de transformer certains protagonistes, en changeant leur histoire – comme c’est le cas avec La Crème et Kimiko – ou leur sexe. Ainsi, Madelyn Stillwell remplace James Stillwell dans la série , tandis que Victoria Neuman s’appelle Victor dans les bandes dessinées originales.

D’autres relations ont également été modifiées, comme la relation entre A-Train et Pop Claw en saison 1, alors que les deux personnages ne se rencontrent jamais dans les comics. Le changement le plus marquant reste toutefois les rapports entre Homelander et Soldier Boy, qui dans les comics sont très loin du lien père-fils.

L’impact du composé V

Autre différence fondamentale, le rapport des personnages au composé V. Dans la série, le produit est non seulement addictif, mais aussi très dangereux pour la santé. Butcher en fait d’ailleurs les frais, puisqu’après seulement quelques injections, il apprend que ses jours sont comptés. Dans les comics, la situation est légèrement moins dramatique : les supers ne sont a priori pas dépendant au produit développé par Vought, et la bande s’en injecte régulièrement sans que cela n’ait de conséquences réelles.

Le destin de Becca

C’est sans doute la différence qui a le plus surpris les lecteurs, mais aussi celle qui a eu le plus de conséquences sur la narration. Dans les comics, Becca est morte. Après son viol par Homelander, la jeune femme n’a pas survécu à sa grossesse. Pour Butcher, le combat est donc de venger sa femme, qu’il considère comme une victime innocente de son pire ennemi. Dans la série, les choses sont un peu plus compliquées. L’existence de Ryan vient bouleverser les rapports entre Butcher et Homelander. De son côté, Becca n’est plus présentée comme un simple dommage collatéral, mais plutôt comme une mère qui a dû faire des choix, en préférant son fils plutôt que son mariage. De quoi la faire dégringoler du piédestal sur lequel Butcher l’avait placée.

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