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Piratage : Superman et Batman ne font pas des super mots de passe

Selon une récente étude menée par Mozilla, les super-héros feraient de très mauvais mots de passe. Pire, ils seraient parmi les plus simples à pirater.

Superman a beau être insensible aux lasers, il ne pèse visiblement pas lourd face à une attaque par force brute. Selon une étude récemment publiée par Mozilla pour la plateforme haveibeenpwned.com, les super-héros seraient en effet particulièrement vulnérables aux pirates informatiques. Utilisés comme des mots de passe, ces derniers figureraient même parmi les moins sécurisés.

Etude mozilla super héros mots de passe
© Mozilla

La kryptonite des mots de passe

Avec plus de 368 000 violations depuis le début de l’année, c’est Superman qui trône en tête des pires mots de passe super-héroïques. Pas de quoi se réjouir pour Clark Kent, puisque l’identité civile du dernier kryptonien aussi est particulièrement exposée, avec près de 5000 violations enregistrées depuis janvier 2021. Chez Bruce Wayne aussi, l’identité secrète n’aura pas tenu longtemps. Le milliardaire de Gotham fait l’objet de 2267 piratages, tandis que son identité publique Batman encaisse plus de 226 300 violations de mots de passe.

Force est de constater que la vulnérabilité de nos héros préférés augmente avec leur popularité. Tandis que Superman, Batman et Spiderman cavalent en tête de classement, Natasha Romanoff, alias Black Widow, qui nous avait offert de tristes retrouvailles au cinéma, Captain America ou encore Thor le fils d’Odin, ne cumulent à eux seuls que quelques centaines de piratages à leur actif.

Protéger son mot de passe : pas besoin de jouer les héros

Si cette étude prête à sourire, elle révèle pourtant un problème assez récurrent chez les internautes : avec en moyenne 18 comptes sur les plateformes en ligne, nous sommes particulièrement vulnérables au piratage de compte.

Pour éviter un vol de données, la technique la plus efficace reste encore d’utiliser un gestionnaire de mot de passe, qui vous permettra de centraliser plusieurs dizaines de clés complexes générées aléatoirement. Car lorsqu’il s’agit de protéger son identité en ligne, il vaut mieux multiplier les codes (histoire de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier), et jouer sur des mots de passe longs et complexes.

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