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[La sélection de la rédaction] Les Chick Flicks qu’il faut absolument avoir vus

Chick flicks. Ce terme anglophone est un genre en soi. De chick, qui veut dire « poulette » en argot, et flicks « films », le…

Chick flicks. Ce terme anglophone est un genre en soi. De chick, qui veut dire « poulette » en argot, et flicks « films », le chick flick est donc l’archétype du « film de filles ». Toutefois, nous aurions tort de le réduire à la bluette adolescente pour jeune fille en fleur. De Clueless, The Notebook en passant par Breakfast at Tiffany’s (Diamant sur canapé), il en existe pléthore, du plus culte au plus « confidentiel » (traduction : au plus honteux). et, scoop, ces films ne sont pas exclusivement réservés aux filles (sauf peut-être ceux avec Channing Tatum).

Dirty Dancing, 1987

Pour les reconnaitre, c’est plutôt simple, certains ressorts de la comédie romantique ponctuent généralement ces films : un homme, une femme, chabadabada. Amitiés/inimitiés entre filles. Un antagonisme qui, badaboum, se transforme en love story ; des scènes tirent larmes ou celles qui vous font fondre sur un écran, mais qui sont surtout gênantes à souhait IRL. Plus généralement, le chick flicks met en scène des personnages qui se cherchent et finissent bien souvent par se trouver. Le film baume au cœur en somme. Oui, les ficelles sont simples, mais réaliser le chick flick parfait ne l’est pas nécessairement.

Petite sélection (non exhaustive et forcément restreinte) de ce qui se fait de mieux dans le genre, mais aussi de pire. N’hésitez pas à nous faire part de vos propres coups de cœur dans les commentaires.

[nextpage title=”Cu-cultes !”]

Means Girls (Lolita malgré moi)

Ne vous fiez pas à son titre en VF, sorti en 2005, Means Girls fait parti du club fermé des films cultes aux Etats-Unis bien qu’il reste assez méconnu en France. Écrit par Tina Fey, scénariste en chef du Saturday Night Live à l’époque, Means Girls est une libre adaptation de Queen Bees and Wannabes, de Rosalind Wiseman, avec laquelle Tina Fey s’est entretenue pour peaufiner son scénario, agrémenté de quelques souvenirs personnels. L’histoire fait mouche et dépeint avec un réalisme confondant les turpitudes et guerres intestines des jeunes lycéennes américaines.

Contrairement au nom que se donnent les cheftaines du lycée, le casting de ce film n’a rien de « plastique ». Lindsay Lohan – dont c’est l’un des rares bons films – y côtoie une Rachel McAdams dans ses premiers pas d’actrice. Elle incarne Regina George, peste redoutable mais surtout LE personnage culte du film, éclipsant sans aucun mal ses autres collègues féminines, malgré une Amanda Seyfried déjà très prometteuse. Cerise sur le cupcake : Amy Poehler, BFF de Tina Fey, en mère de la lolita en chef, y est absolument prodigieuse.

Dirty Dancing

« On laisse pas Bébé dans un coin ». Cette phrase balancée par Johnny Castle à la face des parents de sa dulcinée (voire surtout de son père) est entrée au panthéon des répliques cultes. Tout comme la scène (et chanson) finale du film avec son fameux porté, reproduit 24 ans plus tard par Ryan Gosling dans Crazy Stupid Love.

Quelle jeune fille n’a pas rêvé d’être Frederique Houseman, trouvant l’amour dans les bras de Johnny Castle, prof de danse de l’établissement, après avoir été trimbalée par ses parents dans un camp d’été pour riches familles américaines. Film à petit budget, Dirty Dancing, qui fête cette année ses trente ans, a connu un succès-surprise à sa sortie. Sa bande originale est l’une des plus vendues de tous les temps et Time of my life (composée par Franke Previte et interprétée en duo par Bill Medley et Jennifer Warnes) a reçu l’oscar de la meilleure chanson en 1988.

Si le couple formé par Patrick Swayze et Jennifer Grey fonctionne à merveille à l’écran, leur réelle inimitié a compliqué le tournage du film. La scène où Johnny Castle perd patience lors des répétitions de leur danse, parce que Bébé pouffe dès qu’il lui frôle le bras, est bien réelle. Patrick Swayze ne supportant plus les rires de sa partenaire, lui reprochant de prendre son rôle à la légère.

Coup de foudre à Notting Hill

Le film de Roger Mitchell, sorti en 1999 (déjà) pourrait facilement se traduire par : « Parce que c’était lui, parce que c’était elle ». Pourtant, tout les oppose, il (Hugh Grant dans ses meilleures œuvres) est libraire dans une petite boutique de Notting Hill, et est entouré de proches aussi loufoques les uns que les autres, elle est Anna Scott, actrice internationalement connue et reconnue. Le destin va les réunir et…

Bref, le type d’histoire dont on se dit qu’elles ne peuvent exister que dans les films. Julia Roberts et Hugh Grant forment un duo d’acteurs à l’alchimie irrésistible, mais non moins réaliste. Le scénario a été confié à un maitre du genre, Richard Curtis, derrière les romcom non moins cultes : Quatre mariages et un enterrement, Le Journal du Bridget Jones ou encore Love Actually. Coup de foudre à Notting Hill a tous les atours du parfait chick flick, jusqu’à ses personnages secondaires travaillés et brillamment interprétés, porteurs d’un je ne sais quoi so bristish. Mention spéciale au colocataire déjanté du timide libraire, Spike (Rhys Ifans). Moments cultes !

Comment se faire larguer en 10 leçons (How to lose a guy in 10 days)


Parler de ce film c’est aussi évoquer tous ceux interprétés par Matthew McConaughey dans sa période blonde platine bodybuildée. À l’époque, il enfilait les chick flicks comme les pompes pendant sa traversée du désert cinématographique, avant de s’offrir un retour en grâce made in Hollywood, couronné d’un oscar pour Dallas Buyers Club.

Évoquons donc les sympathiques, mais passables, Playboy à saisir (avec Sarah Jessica Parker, Bryan Cooper et Zoey Deschanel tout de même), L’amour de l’or (de nouveau avec Kate Hudson), Sahara (avec Penelope Cruz) ou Hanté par ses ex (avec Jennifer Garner). Dans How to lose a guy in 10 days, Matthew est Benjamin Barry, publicitaire beau gosse de l’agence de pub Warren. Son patron le met au défi de rendre une femme folle amoureuse de lui en quelques jours pour espérer remporter le compte d’un prestigieux client. Dans le même temps, la pétillante Andie Anderson (Kate Hudson), journaliste pour le magazine féminin Composure, doit se fendre d’un article « girly » pour espérer écrire ses propres sujets « sérieux ». Sa mission : elle a 10 jours pour faire les pires choses possibles à sa dernière conquête et lui faire prendre ses jambes à son cou. Bingo ! Les choses ne vont pas se passer comme prévu. Bon, le scénario tient sur une feuille de cigarette, mais Matthew McConaughey et Kate Hudson redoublent de malice, les situations cocasses s’enchaînent et le film est aussi drôle que rafraîchissant. Pari réussi !


Pour l’anecdote Comment se faire larguer en 10 leçons est inspiré d’un guide pratique humoristique intitulé : Comment faire fuir un mec en dix leçons : tous les trucs à éviter si vous voulez le garder de Michele Alexander et Jeannie Long. Exemple à (ne pas) suivre :

– Dès le lendemain de votre première rencontre, téléphonez-lui. Rappelez-le. Oh, et puis, tant que vous y êtes, passez chez lui. N’oubliez pas de lui apporter une cassette de vos ‘airs à vous’.
– Après l’amour, dites-lui que vous avez arrêté la pilule parce que vous avez peur que ça vous fasse grossir. Demandez-lui s’il est d’accord.
– Donnez un petit nom à son pénis
– Au téléphone, à partir de maintenant, ne dites plus votre nom, mais ‘c’est moi !’

The Notebook

Jusqu’à ce que la mémoire les sépare. A-t-on vraiment besoin de présenter ce film qui a élevé Ryan Gosling au rang de sex symbol ? Quatrième film de Nick Cassavetes, N’oublie jamais (The Notebook en VO) est sans doute l’un des films les plus romantiques de tous les temps.

Adolescente, Allie (Rachel McAdams), jeune fille de bonne famille, tombe éperdument amoureuse de Noah (Ryan Gosling), de condition modeste. Sa mère (Joan Allen), puis la guerre, achèveront de les séparer. Mais alors qu’elle s’apprête à épouser un autre homme (James Mardsen), son premier amour se rappelle à elle à la faveur d’un article de journal. Leur histoire sera plus forte que les convenances et le temps qui passe.

Erigé au rang de film culte, ce film bénéficie en outre d’un casting 5 étoiles réunissant notamment les acteurs confirmés, James Garner (La Grande évasion de John Sturges), Gena Rowlands (mère du réalisateur et muse de son réalisateur de mari John Cassavetes) et Sam Shepard (disparu récemment).

Tous les ingrédients qui font le sel des comédies romantiques se trouvent ici magnifiés : le triangle amoureux, la passion, l’amour contrarié mais inconditionnel et douloureux et LE baiser sous une pluie torrentielle, etc. Mouchoirs à prévoir.

[nextpage title=”All you need is”]

Love Actually

Love is all around. Comme le dit la chanson reprise version Christmas par l’excentrique Billy Mack (Bill Nighty) dans ce film chorale, l’amour est partout. A une semaine de Noel, Londres bat au rythme des cœurs des personnages du film.

Le film de Richard Curtis, rompu aux comédies romantiques à succès (Coup de foudre à Notting Hill, Le journal de Bridget Jones et Quatre mariage et un enterrement), se taille un joli casting d’acteurs Liam Neeson, Colin Firth, Laura Linney, Emma Thompson et Keira Knightley, Chiwetel Ejiofor, mais aussi le regretté Alan Rickman. Le réalisateur retrouve également sa « muse » Hugh Grant avec qui il collabore pour la quatrième fois, et offre un rôle sur mesure à son ami Rowan Atkinson dont il a créé le personnage de Mr Bean. Un film parfaitement orchestré avec des instants et personnages affûtés pour la comédie romantique : l’instant Keira Knightley notamment, repris et parodié à l’envi.

Pretty Woman

Ah Pretty Woman, deux mots à peine prononcé et déjà la musique de Roy Orbison raisonne dans la tête. Les jambes et le sourire de Julia Roberts apparaissent ensuite, l’air suffisant et blasé de Richard Gere pour clore le tableau. Garry Marshall aura réussi le tour de force, bien aidé par son duo d’acteur, de rendre plausible Et sexy une histoire de cendrillon moderne avec une prostituée en rôle-titre.

Il y a des films comme ça où tout fonctionne : la rencontre, le gérant de l’hôtel (parfait Hector Elizondo), la célèbre séance de shopping, la meilleure amie de Viviane, Kit De Luca (Laura San Giacomo), même le groom est parfait pendant ses quelques scènes d’une poignée de minutes tout au plus.

Le journal de Bridget Jones

Adaptation du roman éponyme d’Helen Fielding, Le Journal de Bridget Jones a gagné ses galons de film générationnel depuis sa sortie en 2001.
Le film suit le parcours de Bridget Jones donc à l’aube de ses 32 ans, bien décidé à cocher toutes les bonnes résolutions de sa liste. La première ? Tenir un journal, ensuite pourquoi pas trouver un petit ami, comme son sexy de patron Daniel Cleaver (Hugh Grant, parfait une nouvelle fois), perdre du poids, arrêter de fumer et surtout ne jamais sortir avec Mark Darcy, ami de la famille qu’elle doit se coltiner tous les ans à Noel dans son affreux pull de Noel tricoté par môman.

Bridget Jones nous offre des moments de franche rigolade, à ses dépens bien entendu, et un duel 100% britannique entre Colin Firth et Hugh Grant, tous deux parfaits dans leur rôle taillé sur mesure : pince sans rire et coincé pour l’un, cabotin éternel pour l’autre. Et au milieu surgit Bridget Jones célibattante gaffeuse, drôle et spontanée.

Des scènes cultes à la pelle – All by myself, la découverte de la culotte gaine, l’erreur de costume, etc. – un humour so british, une héroïne attachante, un prince charmant qui s’ignore, bref une référence.

Comme t’y es belle

Sorti en 2006, Comme t’y es belle (oui, il faut le prononcer avé l’accent) est le deuxième film de Lisa Azuelos à l’aube du phénomène LOL (le film hein). On y suit Isa, Alice, Léa et Nina, liées par leur famille séfarade et une indéfectible amitié, dans leur vie quotidienne faites de menu tracas : un contrôle fiscal, un pacs avec la nounou marocaine pour lui éviter l’expulsion, des enfants à élever, des régimes à arrêter et des hommes… à gérer.

Le film est une jolie galerie de portraits (de femmes, cela va s’en dire) anticonformistes interprétés par des actrices habituées des comédies : Michelle Laroque, Géraldine Nakache (dont c’est le premier rôle), Aure Atika, la géniale et regrettée Valérie Benguigui. On pourrait les croire vaniteuses et superficielles, elles sont simplement irrésistiblement drôles et attachantes. Du côté des hommes, nous ne sommes pas en reste puisque Francis Huster, Alexandre Astier (beauf ultime), David Kammenos et Thierry Neuvic (Clara Scheller compatible) viennent y mettent leur grain de sel. A noter la présence d’Andrew Lincoln, plus connu pour son rôle de Rick dans The Walking Dead ou Love Actually.

Un film de filles, voire de gang de filles dans la veine de Sous les jupes des filles ou Les gazelles.

Crazy Stupid Love

Cal Weaver a tout pour être heureux, des enfants qu’il adore, un mariage idéal avec sa petite amie de lycée. Tout bascule lorsque sa femme demande le divorce après avoir couché avec son collègue de boulot. Désormais célibataire, il doit réapprendre à draguer et se prendre en main. Il croisera la route de Jacob, tombeur de ces dames qui en fera son protégé.

John Requa et Glenn Ficarra nous offrent une comédie romantique de haute tenue, cruelle et tendre à la fois porté par un casting de poids comptant Steve Carell, Julianne Moore, Emma Stone et Ryan Gosling. Le film nous offre des moments cultes dont cette fameuse scène où Ryan Gosling exécute parfaitement le célèbre porté de Dirty Dancing à la demande d’Emma Stone, subjuguée par les abdos « photoshopés » de l’apollon.

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