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Space Hulk Tactics, Battlefleet 2, Necromunda : On a vu les prochains jeux Warhammer 40K de Focus

L’éditeur français Focus Home Interactive tenait la semaine son évènement What’s Next ? afin de présenter son catalogue de jeux à venir dès 2018. Le « petit » français, désormais spécialiste des jeux à licence Warhammer, avait dédié une pièce entière aux titres de Games Workshop. Space Hulk Tactics, Battlefleet : Gothic Armada 2 et Necromunda étaient de la partie et voici nos premières impressions.

Space Hulk : Tactics

Après deux épisodes de Bloodbowl très réussis, le studio français Cyanide s’attaque à une nouvelle licence de Games Workshop : Space Hulk. Issu du jeu de plateau éponyme, Space Hulk : Tactics se présente comme un jeu de stratégie au tour par tour dans lequel le joueur prendra le commandement d’une escouade de Space Marines. Le but est d’empêcher que le Space Hulk, un immense amas d’épaves de vaisseaux spatiaux, s’écrase sur une planète de l’Imperium. Que ce soit dans la campagne solo ou en mode multijoueur, il sera également possible d’incarner les Genestealers, et d’empêcher les Space Marines d’arrêter l’épave.

À l’inverse de Space Hulk : Deathwing, sortie en 2016, il n’est pas question de FPS à l’action frénétique. Space Hulk : Tactics se présente comme un jeu en vue de dessus, où il faut gérer précautionneusement une équipe de spécialistes (tank, healer, archiviste…) et les placer correctement dans un agencement de couloirs tortueux. Si la géographie de la carte est connue dès le lancement d’une partie, ce n’est pas le cas de l’agencement des ennemis. Au joueur alors de déployer stratégiquement son escouade en fonction de l’objectif (défendre ou prendre d’assaut une salle, détruire tous les ennemis, protéger une unité, etc.) et surtout de ses points d’actions qui, une fois épuisés, mettent fin au tour du joueur.

Car Tactics se veut particulièrement fidèle au jeu de plateau. Compétences, armes, déplacement, Cyanide semble avoir scrupuleusement respecté ce qui fait le sel du jeu original. Le développeur a également ajouté quelques fonctionnalités supplémentaires, comme des cartes associées spécifiquement à chacune des unités, des bonus et compétences spéciales (malus d’attaque pour l’adversaire, téléportation, etc.) que les Terminator ou Genestealers peuvent utiliser une unique fois dans la partie.

Concrètement, dans la partie qui nous a été présentée, un groupe de Blood Angels devait atteindre une salle particulière du Space Hulk pour la faire flamber. Pour le joueur Space Marines, l’objectif était de tenir les Genestealers à distance. On commence donc par sceller des portes à l’aide d’une compétence du medic, on fait monter la garde aux tanks afin de surveiller les couloirs et on ordonne aux archivistes de balancer quelques sorts de zone pour bloquer l’arrivée des ennemis. Le joueur Genestealer quant à lui, place des points de spawn pour ses créatures de base, et a la possibilité d’utiliser les plafonds pour faire apparaître ses unités spéciales.

Space Hulk : Tactics présente forcément un défi stratégique intéressant et sûrement très profond compte tenu du grand nombre de classes, de compétences et d’armes de chacune des unités. Mais l’ensemble m’a semblé très austère et un peu rigide. Une impression renforcée par le fait que l’ensemble de l’action se déroule dans des couloirs aux textures soignées (des architectures provenant de vaisseaux Eldar, Orcs et Imperium seront d’ailleurs disponibles) mais forcément monotones. Je ne doute pas que Space Hulk : Tactics plaira aux amateurs de stratégie au tour par tour, mais son univers et ses règles très strictes semblent pour l’instant le réserver essentiellement aux (vieux ?) fans de la licence.

[nextpage title=”Battlefleet : Gothic Armada 2″]

Battlefleet : Gothic Armada 2

Jolie surprise lors de sa sortie en 2016, Battlefleet : Gothic Armada va avoir droit à une suite. Rappelons rapidement le principe de la franchise : il s’agit d’un jeu de stratégie en temps réel, dans lequel les unités contrôlées sont d’immenses vaisseaux spatiaux issus de la franchise Warhammer 40K. La taille de ces vaisseaux est d’ailleurs tellement importante que le Battlefleet 2 s’aborde plus comme un jeu de manœuvres stratégiques qu’un STR nécessitant un micro-management de tous les instants.

Pour ce second épisode, Tindalos Interactive ne compte pas changer fondamentalement la formule de base. Battlefleet : Gothic Armada 2, c’est comme Battlefleet : Gothic Armada, mais avec plus de factions (12 au total, dont les Nécrons), plus de vaisseaux, des batailles de plus grande ampleur, une ergonomie améliorée et de nouveaux environnements. À ce propos, il sera possible de rencontrer des Void Whales, des baleines de l’espace lors de certains affrontements.

S’il fallait retenir deux choses, ce serait sans conteste la nouvelle campagne solo et la nouvelle interface. La campagne tout d’abord. Cette dernière devrait se dérouler sur une immense carte de la galaxie dans laquelle il faudra à la fois gérer plusieurs flottes, mais aussi prendre en compte les planètes possédées, qui généreront des ressources et donc de nouveaux vaisseaux. Les forces en présence comprendront plusieurs factions chacune (par exemple, l’Imperium pourra compter aussi bien sur les Space Marines que la Garde Impériale ou l’Adptus Mechanicus). Si les mouvements des flottes et la gestion des ressources sur la carte de la galaxie se feront au tour par tour, les escarmouches, elles, se dérouleront en temps réel.

Tindalos était d’ailleurs fier d’annoncer que Battlefleet 2 sera le premier jeu vidéo à prendre en compte les avancées scénaristiques de Gathering Storm, issues de la 7e édition de Warhammer 40K. Lors de la première mission du jeu, on assistera donc à la chute de la Forteresse Noire du Chaos, le Will of Eternity, sur la planète Cadia. C’est visiblement ce premier évènement qui sert de base au scénario de la campagne du jeu.

L’ergonomie a également été au coeur des préoccupations des développeurs. Celle du premier épisode était particulièrement envahissante, au point de prendre jusqu’à un quart de l’écran. Pour ce deuxième opus, non seulement l’interface a été considérablement allégée, mais elle est cette fois-ci plus personnalisable. Il sera ainsi possible de cacher ou déplacer certains éléments pour la rendre plus digeste. À noter également qu’il sera possible dans la campagne solo d’accélérer le temps de jeu ou de le stopper afin de rendre l’action plus facilement lisible. On ne s’en plaindra pas.

Prévu pour le courant de l’année, Battlefleet : Gothic Armada 2 se veut avant tout comme une version très aboutie du premier épisode. Plus grand, plus beau, plus détaillé et, c’est promis, mieux équilibré, il devrait séduire sans trop de problèmes les amateurs de STR et de science-fiction.

[nextpage title=”Necromunda : Underhive Wars”]

Necromunda : Underhive Wars

Dernier jeu présenté lors de l’évènement What’s Next de Focus, le mystérieux Necromunda : Underhive Wars. Là encore il s’agit d’une adaptation en jeu vidéo d’un jeu de plateau issu de l’univers de Games Workshop. Ici, deux équipes de quatre personnages s’affrontent sur un champ de bataille en 3D, souvent d’immenses salles très verticales, dans des combats en semi-temps réel.

Necromunda est un jeu au gameplay vraiment atypique. Les joueurs commencent par bâtir leur équipe avec des personnages spécialisés. Certains peuvent utiliser un grappin pour profiter des hauteurs, d’autres peuvent saboter des éléments du décor ou encore être particulièrement puissant au corps à corps. À tout cela s’ajoute une phase de personnalisation des combattants, qu’elles soient esthétiques ou matérielles, avec un équipement particulier. Jusque là, rien de nouveau.

C’est surtout le déroulé du jeu qui est étrange. Une fois la partie lancée, les deux joueurs peuvent déplacer simultanément en temps réels chacun de leurs personnages, suivant un système de points d’action. Lorsque deux personnages adverses se rencontrent, une confrontation au tour par tour se déclenche. Les joueurs ont alors le choix d’attaquer ou de se déplacer. Non seulement ce système n’est pas particulièrement simple à aborder, mais il a tendance à hacher considérablement le rythme des parties. Ajoutons à cela un moteur graphique pas franchement impressionnant (mais excusable, étant donné qu’il s’agissait d’une alpha), pour que l’on doute de la qualité du produit final.

Necromunda : Underhive Wars n’est toutefois pas attendu avant l’année prochaine. Il a encore quelques mois pour nous convaincre à nouveau.

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