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Test – FIFA 19 : Deux étoiles en trop sur le maillot ?

L’éternelle question de fin septembre va enfin trouver une réponse. Doit-on passer à la caisse pour s’offrir le nouveau FIFA ? Alors que son éternel rival, PES, a su renouveler sa recette pour surprendre les joueurs, le titre d’EA Sports n’avait d’autre choix que de combler ses lacunes pour garder son leadership. Un an après une cuvée décevante sous bien des aspects, la célèbre franchise FIFA n’a d’autre choix que de prouver qu’elle peut encore et toujours apporter plus aux joueurs.

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Gardez la coupe à la maison

Débuter un match sur FIFA, c’est bien souvent rechercher du grand spectacle, avec des gestes techniques sublimes et des buts sensationnels. Les joueurs sur le terrain paraissent ainsi avoir quatre ou cinq poumons, tant ils peuvent répéter des courses le long de la ligne de touche. Mais ce qui a fait le charme de la série durant des années s’est lentement transformé en un défaut récurrent. Désormais, les joueurs veulent du spectacle certes, mais aussi du réalisme.

C’est ce premier aspect qu’il parait important d’aborder. Dans son gameplay, FIFA 19 apporte plusieurs ajustements bienvenus qui offrent au jeu une vraie évolution. Comme constaté en juillet dernier, les matchs sont plus lourds, nos joueurs paraissant ‘’porter’’ réellement leur poids. Une vraie différence se fait, et se ressent, manette en main lorsqu’on contrôle un footballeur petit et léger et un autre grand et costaud. Il devient vite nécessaire d’appréhender le physique des joueurs pour profiter de leurs forces et s’adapter à leurs faiblesses, afin d’en profiter durant un match.

Autre point important, FIFA 19 se place désormais en défenseur de la construction au détriment des fulgurances offensives. Bien évidemment, certaines contre-attaques développées à la vitesse de la lumière font encore très mal, mais le jeu cherche surtout à ce que l’on s’attarde à véritablement construire une action de but. Cela se traduit ainsi, parfois, par des passes vers l’arrière ou bien un jeu en pivot avec un buteur qui aura un rôle ingrat, à l’instar d’Olivier Giroud durant la Coupe du Monde. Le but ? Trouver les espaces laissés par des défenses plus resserrées et réaliser les décalages au moment opportun. Dans ce sens, cette mouture 2019 favorise le beau jeu (#OLBeauJeu) avec de subtiles passes en profondeur au détriment des éternelles passes en cloches (L1+triangle) qui sont bien plus difficiles à exécuter que d’accoutumer.

Pas toi, pas après tout ce que tu as fait

Néanmoins, tout n’est pas encore réussi dans les mécaniques de cette nouvelle version. Si les gardiens sont plus équilibrés et ne sont plus, parfois, de véritables passoires comme cela était le cas l’année passée, force est de constater qu’ils commettent encore de grossières erreurs (des sorties hasardeuses sur les corners, des réflexes discutables,…). Le système de passe, qui, comme évoqué plus haut, met en avant un jeu plus fluide, a aussi un défaut majeur. Si tant est qu’on maîtrise les passes en profondeur, ces dernières pourront vite paraître ‘’abusées’’ aux yeux de bien des adversaires. La faute à une défense qui présente bien des lacunes à certains moments chauds du match, notamment lorsque nos piliers de la défense centrale donnent la désagréable impression d’être ailleurs.

Quant aux frappes, notons qu’il est souvent très aisé de marquer en une seule touche de balle et que les frappes ont tendance à toutes se diriger dans la lucarne. Des problèmes qu’on espère prochainement corrigés. À cela s’ajoute une I.A. pas toujours au meilleur de sa forme avec des choix, notamment avec l’option “assisté”, qui vont provoquer l’ire des joueurs.

Du côté de son contenu, FIFA 19 ne lésine pas sur les moyens. Outre les classiques modes Carrière ou Saisons, on retrouve cette année la Ligue des Champions, très mise en avant, et qui a pour le coup droit à son propre mode de jeu. Ultimate Team, bien évidemment de retour (n’en déplaisent à nos amis belges), est plus complet que jamais avec de nombreuses possibilités de jeu, que ce soit en solo ou en ligne. Construire son équipe de rêve n’a jamais paru aussi plaisant et amusant, surtout que tout est fait pour que le joueur revienne avec de nombreux défis hebdomadaires. Cette année, c’est surtout le mode Coup d’envoi qui prend un joli coup de jeune. Il parait loin le temps de la simple exhibition où l’on sélectionnait une équipe avant de débuter un match quelques instants plus tard.

Bye-bye les fautes

Désormais, ce Coup d’envoi 2.0 propose différentes possibilités : Match classique, mais aussi un match avec des règles spéciales, à l’instar du très attendu mode sans règles où l’on peut tacler à tout-va et où les hors-jeux n’existent pas). On peut également disputer une Finale de coupe ou de Ligue des Champions, mais aussi créer un véritable mini-championnat en multijoueur. Si ces ajouts ne révolutionnent pas le titre, ils ont l’intelligence de lui apporter des variantes non négligeables qui devraient plaire aux puristes.

Une carrière Hunter-minable ?

Le mode histoire est également de retour pour une troisième année consécutive. Dernier chapitre d’une probable trilogie, il permet de vivre les nouvelles aventures sportives d’Alex Hunter. Plus profond que l’année dernière, ce mode a l’intelligence de ne pas s’enfermer dans ce qu’il sait faire, mais de se renouveler suffisamment pour intéresser le joueur. Ainsi, en plus de vivre la carrière d’Hunter au Real Madrid, il est possible d’incarner tour à tour son meilleur ami Danny Williams, qui doit briller en Premier League, mais également sa sœur, Kim Hunter, partie pour disputer la Coupe du Monde de football féminin en France avec les États-Unis.

Un choix à faire

Si les éternels clichés renvoyés par le milieu du football sont omniprésents et que l’écriture du scénario est d’une grande simplicité, reste une expérience globale plaisante. Il est encore possible de personnaliser les différents héros tandis que chacun de nos choix de carrière auront un véritable impact sur l’avancée de l’histoire. Mais il ne faut pas se le cacher, un sentiment de déjà-vu et de redondance fait très vite son apparition.

Techniquement, ce nouveau cru polit encore un peu plus la recette habituelle. Ainsi, sur une PS4 Pro avec une TV 4K HDR, on se rend compte à quel point le jeu d’EA Sports peut être beau. S’il dépeint des ambiances encore plus maîtrisées que l’année dernière, c’est surtout les textures et couleurs affichées qui rendent le titre plus cohérent et réaliste. Bien que la pelouse soit enfin réussie, de même que le public et ses chants qui ajoutent de la chaleur aux matchs, c’est bien la modélisation des stars du ballon rond qui enchante. Eden Hazard, N’Golo Kanté ou Cristiano Ronaldo bénéficient de versions photoréalistes qui devraient plaire aux fans.

Malheureusement, il y a encore quelques tares en ce qui concerne la modélisation (où PES garde son avantage) puisque certains joueurs célèbres ne sont même pas présents (Benjamin Pavard ou Stéphane Ruffier, pour ne citer qu’eux). Comme d’habitude, la Ligue 1 est un peu oubliée et seules les grandes équipes (PSG, OL, OM) profitent réellement de joueurs modélisés. Aucun problème néanmoins en ce qui concerne la fluidité puisque FIFA 19 tourne tranquillement à 60 images par seconde et n’accuse aucune chute de framerate.

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Notre avis

FIFA 19 est une très bonne mise à jour. Complet et améliorant une recette qui s’essoufflait, le jeu d’EA Sports se veut plus plaisant à prendre en main. Malheureusement, il ne corrige pas tous les défauts inhérents à la franchise depuis quelques années et on a parfois encore l’impression que le football grand spectacle prend le dessus sur toute forme de cohérence. Si cette mouture est plus qu’encourageante pour l’avenir, reste qu’on espère une formule vraiment révolutionnaire sans trop tarder.
Note : 7  /  10

Les plus

  • Beau comme un but de Pavard
  • Un gameplay amélioré
  • Plus réaliste
  • Du contenu, encore du contenu
  • Le nouveau mode Coup d'envoi

Les moins

  • Toujours de grosses lacunes dans le jeu (la défense, l'I.A. sur certaines actions,...)
  • Un manque de joueurs modélisés lassants
  • La redondance de certains modes (Histoire notamment)
3 commentaires
  1. Nous belges "on s’en bat les ************ de l’ultimate team .. regarder les chiffres … le mode ultimate team a été inventé par EA afin de faire un maximum de pognon … Je comprend qu’en Trance ca marche a fond!

    Les yeux de celui qui achète sont dans la main de celui qui vend.

  2. Malheureusement, il y a encore quelques tares en ce qui concerne la modélisation (où PES
    garde son avantage) puisque certains joueurs célèbres ne sont même pas
    présents (Benjamin Pavard ou Stéphane Ruffier, pour ne citer qu’eux).

    PAVARD célèbre mdr ^^ il a mit un goal … le ****** de winterfeld

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